Le Programme d’action du gouvernement de la transition ne doit se soustraire des six grands axes de la Feuille de route de la Transition : le « renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national », « la promotion de la bonne gouvernance », « la refonte du système éducatif », « les réformes politiques et institutionnelles », « l’adoption d’un pacte de stabilité sociale » et « l’organisation des élections générales ».
En vue d’élaborer le Programme d’action du gouvernement de la transition, le Premier ministre Moctar Ouane a sommé les ministres de lui soumettre avant le mardi 28 octobre 2020, dans le cadre de leurs attributions spécifiques, leurs propositions de mesures et d’actions pour la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition.
Selon la correspondance adressée aux ministres à cet effet, « les actions à conduire ou les mesures à prendre doivent être centrées sur les missions assignées à la Transition à l’article 2 de la Charte, hiérarchisées, assorties d’objectifs à atteindre et d’un chronogramme d’exécution. Les choix doivent tenir compte, notamment, de la durée de la transition et viser principalement la refondation de l’Etat ». Toutefois, l’exécution des programmes ou projets déjà conclus avec les partenaires de coopération poursuivra autant que possible.
La correspondance est claire, « l’exécution du programme d’action gouvernemental fera l’objet d’une évaluation trimestrielle conformément au chronogramme arrêté et d’un suivi régulier du Conseil national de transition ». Les ministres sont donc prévenus.
Le Programme d’action gouvernementale pour la réussite de la transition ne doit point s’écarter des axes de la Feuille de route de la transition élaborée par les forces vives de la Nation, réunies en concertation nationale les 10, 11 et 12 septembre 2020.
Renforcement de la sécurité
Il s’agit de poursuivre la réforme du secteur de la sécurité, entamée par le Président IBK. Les priorités pour la sécurisation totale sur l’ensemble du territoire national consistera à « diligenter la relecture, l’appropriation et la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger; accélérer le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants dans le Nord et le Centre du pays; procéder à la dissolution effective de toutes les milices d’auto-défense » et « redéployer les forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire national.»
Promotion de la bonne gouvernance
Les actions prioritaires pour la bonne gouvernance consistera à « restaurer l’autorité et l’utilité sociale de l’État à travers la fourniture des services sociaux de base, promouvoir la citoyenneté et le civisme à travers l’éducation et la culture; renforcer la lutte contre l’impunité et accentuer la lutte contre la corruption; rationnaliser les dépenses publiques dans le train de vie de l’État » et « auditer la gestion des fonds alloués aux secteurs de la sécurité, de la défense et de la justice dans le cadre des lois d’orientation et de programmation ».
Refonte du système éducatif
Le troisième axe, exige comme actions prioritaires la négociation d’un moratoire avec les partenaires sociaux de l’éducation en mettant en place un cadre de concertation régulière, l’organisation des assises nationales sur l’éducation et une refonte du système éducatif.
Les réformes politiques et institutionnelles
Les actions consistera, en ce qui concerne les réformes politiques et institutionnelles, à parachever le processus de réorganisation territoriale, à reformer le système électoral en prenant en compte les Maliens établis à l’extérieur, à élaborer et adopter une nouvelle constitution, et à poursuivre le chantier de la régionalisation.
Adoption d’un pacte de stabilité sociale
Au titre de l’objectif 5, les actions ci-après doivent être envisagées: 1. Engager le débat sur les questions de société comme le rôle des autorités coutumières religieuses, la question de la pratique de l’esclavage ainsi que le statut de la femme 2. Relancer le dialogue avec les groupes radicaux maliens; 3. Engager le dialogue entre les communautés et les acteurs locaux en conflit; 4. Créer les conditions favorisant le retour des déplacés et réfugiés; 5. Accélérer le processus d’indemnisation des victimes depuis 1960.
Organisation des élections générales
Mission primordiale des autorités de la transition, l’organisation à temps des élections générales devra être mettre en place des institutions démocratiquement reconnues. Il s’agit du Président de la République, l’Assemblée Nationale. Les actions des ministres concernés consisteront à élaborer un chronogramme pour les futures échéances électorales et organiser les opérations référendaires et les élections générales.
Mettre fin aux crises consécutives
L’action gouvernementale doit tout faire pour mettre un terme à la profonde crise sécuritaire et de gouvernance que traverse le Mali depuis 2012, aggravée par une série de crises sociales, auxquelles s’est rajoutée, à la suite des élections législatives de mars et avril 2020, une crise post- électorale et institutionnelle qui a exacerbé aujourd’hui le déficit de confiance entre les gouvernants et les citoyens.
D.C.A
Source: Le Soft
En vue d’élaborer le Programme d’action du gouvernement de la transition, le Premier ministre Moctar Ouane a sommé les ministres de lui soumettre avant le mardi 28 octobre 2020, dans le cadre de leurs attributions spécifiques, leurs propositions de mesures et d’actions pour la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition.
Selon la correspondance adressée aux ministres à cet effet, « les actions à conduire ou les mesures à prendre doivent être centrées sur les missions assignées à la Transition à l’article 2 de la Charte, hiérarchisées, assorties d’objectifs à atteindre et d’un chronogramme d’exécution. Les choix doivent tenir compte, notamment, de la durée de la transition et viser principalement la refondation de l’Etat ». Toutefois, l’exécution des programmes ou projets déjà conclus avec les partenaires de coopération poursuivra autant que possible.
La correspondance est claire, « l’exécution du programme d’action gouvernemental fera l’objet d’une évaluation trimestrielle conformément au chronogramme arrêté et d’un suivi régulier du Conseil national de transition ». Les ministres sont donc prévenus.
Le Programme d’action gouvernementale pour la réussite de la transition ne doit point s’écarter des axes de la Feuille de route de la transition élaborée par les forces vives de la Nation, réunies en concertation nationale les 10, 11 et 12 septembre 2020.
Renforcement de la sécurité
Il s’agit de poursuivre la réforme du secteur de la sécurité, entamée par le Président IBK. Les priorités pour la sécurisation totale sur l’ensemble du territoire national consistera à « diligenter la relecture, l’appropriation et la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger; accélérer le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants dans le Nord et le Centre du pays; procéder à la dissolution effective de toutes les milices d’auto-défense » et « redéployer les forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire national.»
Promotion de la bonne gouvernance
Les actions prioritaires pour la bonne gouvernance consistera à « restaurer l’autorité et l’utilité sociale de l’État à travers la fourniture des services sociaux de base, promouvoir la citoyenneté et le civisme à travers l’éducation et la culture; renforcer la lutte contre l’impunité et accentuer la lutte contre la corruption; rationnaliser les dépenses publiques dans le train de vie de l’État » et « auditer la gestion des fonds alloués aux secteurs de la sécurité, de la défense et de la justice dans le cadre des lois d’orientation et de programmation ».
Refonte du système éducatif
Le troisième axe, exige comme actions prioritaires la négociation d’un moratoire avec les partenaires sociaux de l’éducation en mettant en place un cadre de concertation régulière, l’organisation des assises nationales sur l’éducation et une refonte du système éducatif.
Les réformes politiques et institutionnelles
Les actions consistera, en ce qui concerne les réformes politiques et institutionnelles, à parachever le processus de réorganisation territoriale, à reformer le système électoral en prenant en compte les Maliens établis à l’extérieur, à élaborer et adopter une nouvelle constitution, et à poursuivre le chantier de la régionalisation.
Adoption d’un pacte de stabilité sociale
Au titre de l’objectif 5, les actions ci-après doivent être envisagées: 1. Engager le débat sur les questions de société comme le rôle des autorités coutumières religieuses, la question de la pratique de l’esclavage ainsi que le statut de la femme 2. Relancer le dialogue avec les groupes radicaux maliens; 3. Engager le dialogue entre les communautés et les acteurs locaux en conflit; 4. Créer les conditions favorisant le retour des déplacés et réfugiés; 5. Accélérer le processus d’indemnisation des victimes depuis 1960.
Organisation des élections générales
Mission primordiale des autorités de la transition, l’organisation à temps des élections générales devra être mettre en place des institutions démocratiquement reconnues. Il s’agit du Président de la République, l’Assemblée Nationale. Les actions des ministres concernés consisteront à élaborer un chronogramme pour les futures échéances électorales et organiser les opérations référendaires et les élections générales.
Mettre fin aux crises consécutives
L’action gouvernementale doit tout faire pour mettre un terme à la profonde crise sécuritaire et de gouvernance que traverse le Mali depuis 2012, aggravée par une série de crises sociales, auxquelles s’est rajoutée, à la suite des élections législatives de mars et avril 2020, une crise post- électorale et institutionnelle qui a exacerbé aujourd’hui le déficit de confiance entre les gouvernants et les citoyens.
D.C.A
Source: Le Soft