Tout comme l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la synergie des sections syndicales des surveillants de prison a aussi adressé, le 02 novembre 2020, un préavis de grève de 4 jours au ministre du travail et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement. Les syndicats des surveillants de prison, au nombre de trois, exigent non seulement l’application de l’article 148 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Education Surveillée, mais aussi la relecture du décret n°2019-0463/P-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée pour l’aligner au montant des autres forces de sécurités. A défaut d’avoir gain de cause, les surveillants de prison menacent d’observer une grève de 4 jours à compter du 17 novembre 2020.
Dans leur préavis de grève en date du 2 novembre 2020, les syndicats des surveillants de prison affiliés à l’UNTM, la CSTM (Confédération syndicale des travailleurs du Mali) et la CDTM (Centrale démocratique des travailleurs du Mali), ont rappelé que des engagements avaient été pris par le Président de la République à l’occasion de la fête de l’armée de 2017 annonçant, expressément dans son discours, l’alignement des surveillants de prison aux avantages accordés aux Forces de défense et de Sécurité. A ce jour, les surveillants de prison constatent le retard et la lenteur dans la mise en œuvre des articles 145, 148 et 149 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016. L’article 148 de cette loi stipule que « la liste des primes et indemnités, leur taux, ainsi que les conditions et modalités de leur octroi, sont déterminés par décret pris en conseil des ministres ». « Considérant la mise en place des organes exécutifs de la transition, les syndicats des surveillants de prison, unis en synergie d’action, décident d’observer une grève de 04 jours allant du mardi 17 novembre 2020 inclus au vendredi 20 novembre 2020 inclus si les revendications ci-après ne sont pas satisfaites : L’application de l’article 148 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Education Surveillée ; la relecture du décret n°2019-0463/P-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée pour l’aligner au montant des autres forces de sécurités », révèle le préavis de grève des surveillants de prison. Dans leur correspondance adressée au ministre du travail et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement, les syndicalistes, le Commandant Abdoulaye FOFANA du syndicat des surveillants de prison affilié à l’UNTM, le Lieutenant Daouda KONATE du syndicat des surveillants de prison affilié à la CDTM et le Commandant Ladji Ousmane Touré du syndicat des surveillants de prison affilié à la CSTM évoquent leur engagement à trouver un dénouement heureux à cette situation.
A rappeler que le 2 novembre dernier, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la première et la plus grande centrale syndicale du Mali, a déposé un préavis de grève de trois jours à partir du 18 novembre prochain. L’UNTM exige du Gouvernement, le règlement des droits des Compressés et des Partants Volontaires à la Retraite, l’octroi d’indemnités et de primes de spécificités par catégories à tous les fonctionnaires de façon équitable, l’application des mesures pour la réduction de la cherté de vie non respectée par les marchands, la relance du chemin de fer, l’ouverture de concours de recrutement de 20000 diplômés dans la Fonction Publique de l’Etat avant le 15 décembre 2020, l’intégration définitive des Enseignants communautaires dans la Fonction Publique des collectivités, la restauration de la sécurité et de l’intégrité territoriale, la participation des syndicats et la mise en place du Conseil National de la Transition (CNT) avant le 15 novembre 2020. «Si les exigences ainsi formulées sont restées lettres mortes, le Bureau Exécutif engage à tous les démembrements à observer une grève de 72 heures allant du mercredi 18 novembre au vendredi 20 novembre 2020 sur toute l’étendue du territoire », révèle le préavis de grève de l’UNTM, dirigée par Yacouba Katilé.
Aguibou Sogodogo
Source: Lerepublicainmali
Dans leur préavis de grève en date du 2 novembre 2020, les syndicats des surveillants de prison affiliés à l’UNTM, la CSTM (Confédération syndicale des travailleurs du Mali) et la CDTM (Centrale démocratique des travailleurs du Mali), ont rappelé que des engagements avaient été pris par le Président de la République à l’occasion de la fête de l’armée de 2017 annonçant, expressément dans son discours, l’alignement des surveillants de prison aux avantages accordés aux Forces de défense et de Sécurité. A ce jour, les surveillants de prison constatent le retard et la lenteur dans la mise en œuvre des articles 145, 148 et 149 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016. L’article 148 de cette loi stipule que « la liste des primes et indemnités, leur taux, ainsi que les conditions et modalités de leur octroi, sont déterminés par décret pris en conseil des ministres ». « Considérant la mise en place des organes exécutifs de la transition, les syndicats des surveillants de prison, unis en synergie d’action, décident d’observer une grève de 04 jours allant du mardi 17 novembre 2020 inclus au vendredi 20 novembre 2020 inclus si les revendications ci-après ne sont pas satisfaites : L’application de l’article 148 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Education Surveillée ; la relecture du décret n°2019-0463/P-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée pour l’aligner au montant des autres forces de sécurités », révèle le préavis de grève des surveillants de prison. Dans leur correspondance adressée au ministre du travail et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement, les syndicalistes, le Commandant Abdoulaye FOFANA du syndicat des surveillants de prison affilié à l’UNTM, le Lieutenant Daouda KONATE du syndicat des surveillants de prison affilié à la CDTM et le Commandant Ladji Ousmane Touré du syndicat des surveillants de prison affilié à la CSTM évoquent leur engagement à trouver un dénouement heureux à cette situation.
A rappeler que le 2 novembre dernier, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la première et la plus grande centrale syndicale du Mali, a déposé un préavis de grève de trois jours à partir du 18 novembre prochain. L’UNTM exige du Gouvernement, le règlement des droits des Compressés et des Partants Volontaires à la Retraite, l’octroi d’indemnités et de primes de spécificités par catégories à tous les fonctionnaires de façon équitable, l’application des mesures pour la réduction de la cherté de vie non respectée par les marchands, la relance du chemin de fer, l’ouverture de concours de recrutement de 20000 diplômés dans la Fonction Publique de l’Etat avant le 15 décembre 2020, l’intégration définitive des Enseignants communautaires dans la Fonction Publique des collectivités, la restauration de la sécurité et de l’intégrité territoriale, la participation des syndicats et la mise en place du Conseil National de la Transition (CNT) avant le 15 novembre 2020. «Si les exigences ainsi formulées sont restées lettres mortes, le Bureau Exécutif engage à tous les démembrements à observer une grève de 72 heures allant du mercredi 18 novembre au vendredi 20 novembre 2020 sur toute l’étendue du territoire », révèle le préavis de grève de l’UNTM, dirigée par Yacouba Katilé.
Aguibou Sogodogo
Source: Lerepublicainmali