Mali : INSÉCURITÉ AU CENTRE : UNE DIZAINE DE PERSONNES DONT UN IMAM ET SON FILS ENLEVÉS DANS LA COMMUNE DE BAMBA

L’insécurité ne faiblit pas dans notre pays. Du mois de novembre à nos jours, le Mali a enregistré des dizaines de morts et plusieurs blessés. Mais plusieurs enlèvements ont été signalés suite à des attaques menées par des hommes armés non identifiés au Centre et au sud du pays. 


Avant-hier, mercredi 02 décembre 2020, une dizaine de personnes dont un imam et son fils ont été enlevées  par des groupes armés terroristes dans la commune de Bamba, cercle de Koro, région de Mopti.

Ces attaques font des victimes parmi lesquelles des  femmes et des  enfants. Au mois d’octobre, une attaque, sur la route entre Bandiagara et Bankass, avait fait douze (12) morts, des blessés et des disparus parmi les forains, dont deux femmes et un enfant. Le camp de Sokoura a été attaqué et tout dernièrement le village Minimakanda a fait l’objet d’attaques terroristes. S’ ajoutent les tueries perpétrées contre les forains de Farabougou dans le cercle de Niono, sources de plusieurs victimes et de nombreux disparus.

Après tous ces crimes, les autorités condamnent et  se rendent sur place pour constater les faits. Néanmoins, les attaques se multiplient toujours sans que  circonstances de certaines d’entre elles ne soient  connues.

Avant l’enlèvement de ces personnes dans la commune de Bamba, des sources ont signalé un regroupement de plus de 500 terroristes dans la zone particulièrement dans les environs du hameau de Bankouma.

Aujourd’hui, Bankouma est un hameau fantôme : son chef a été assassiné et les habitants ont tous fuit il y a plus de 8 mois. Selon une source, ‘’les terroristes utilisent les ruines de cet Hameau comme base logistique. Ils s’y regroupent pour programmer leurs actions’’. Cette même source indique ceci : «  L’armée doit arrêter avec les missions cosmétiques et les visites de contrôle après les attaques. Elle doit élire domicile dans les localités menacées pour empêcher les terroristes d’avoir un gîte et un couvert leur permettant d’agir ».

Source : Le Soir de Bamako




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