Le parquet national financier a requis ce mardi 8 décembre quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l’encontre de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, jugé pour corruption et trafic d’influence, un procès inédit en France.
À l’issue de près de cinq heures d’un réquisitoire méthodique et aride, le procureur financier Jean-Luc Blachon a requis quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Il a réclamé les mêmes peines pour les deux autres accusés dans ce procès, l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert et Thierry Herzog, avocat historique de l’ancien président, demandant pour ce dernier qu’elle soit assortie de cinq ans d’interdiction professionnelle.
« Les faits ne se seraient pas produits si un ancien président, avocat par ailleurs, avait gardé présent à l’esprit la grandeur, la responsabilité, et les devoirs de la charge qui fut la sienne », a lancé le procureur. « La République n’oublie pas ses présidents, ne serait-ce que parce qu’ils font l’histoire. À l’inverse, on ne peut pas admettre d’un ancien président qu’il oublie la République et ce qu’elle porte depuis plusieurs décennies : un État de droit », a poursuivi Jean-Luc Blachon.
Dénonçant les « effets dévastateurs de cette affaire qui vient cogner les valeurs de la République », le magistrat financier a estimé qu’elle avait « abîmé » l’institution judiciaire, la profession d’avocat et l’image présidentielle.
Au lendemain des fermes dénégations de Nicolas Sarkozy à la barre, les deux représentants de l’accusation ont entamé en milieu d’après-midi la démonstration du « pacte de corruption » noué selon eux début 2014 entre les trois hommes.
L’ancien président (2007-2012) est soupçonné d’avoir conclu un « pacte de corruption », en obtenant des informations protégées par le secret, via son avocat Thierry Herzog, auprès du haut magistrat Gilbert Azibert, sur un pourvoi à la Cour de cassation. Ce dernier est aussi soupçonné d’avoir tenté d’influer sur la procédure, en échange de la promesse d’un « coup de pouce » pour un poste à Monaco – qu’il n’a finalement jamais eu.
Tout le monde a été témoin du fait qu’aujourd’hui finalement on peut dire que les réquisitions sont aussi disproportionnées par rapport à l’absence de ce parquet tout au cours de ces débats.
Source: RFI
À l’issue de près de cinq heures d’un réquisitoire méthodique et aride, le procureur financier Jean-Luc Blachon a requis quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Il a réclamé les mêmes peines pour les deux autres accusés dans ce procès, l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert et Thierry Herzog, avocat historique de l’ancien président, demandant pour ce dernier qu’elle soit assortie de cinq ans d’interdiction professionnelle.
« Les faits ne se seraient pas produits si un ancien président, avocat par ailleurs, avait gardé présent à l’esprit la grandeur, la responsabilité, et les devoirs de la charge qui fut la sienne », a lancé le procureur. « La République n’oublie pas ses présidents, ne serait-ce que parce qu’ils font l’histoire. À l’inverse, on ne peut pas admettre d’un ancien président qu’il oublie la République et ce qu’elle porte depuis plusieurs décennies : un État de droit », a poursuivi Jean-Luc Blachon.
Dénonçant les « effets dévastateurs de cette affaire qui vient cogner les valeurs de la République », le magistrat financier a estimé qu’elle avait « abîmé » l’institution judiciaire, la profession d’avocat et l’image présidentielle.
Au lendemain des fermes dénégations de Nicolas Sarkozy à la barre, les deux représentants de l’accusation ont entamé en milieu d’après-midi la démonstration du « pacte de corruption » noué selon eux début 2014 entre les trois hommes.
L’ancien président (2007-2012) est soupçonné d’avoir conclu un « pacte de corruption », en obtenant des informations protégées par le secret, via son avocat Thierry Herzog, auprès du haut magistrat Gilbert Azibert, sur un pourvoi à la Cour de cassation. Ce dernier est aussi soupçonné d’avoir tenté d’influer sur la procédure, en échange de la promesse d’un « coup de pouce » pour un poste à Monaco – qu’il n’a finalement jamais eu.
Tout le monde a été témoin du fait qu’aujourd’hui finalement on peut dire que les réquisitions sont aussi disproportionnées par rapport à l’absence de ce parquet tout au cours de ces débats.
Source: RFI