Premiers représentants de l’Etat dans ses différentes subdivisions administratives à travers le pays, les administrateurs civils observent depuis plusieurs semaines, une grève illimitée, alors que depuis 2018, une ordonnance de loi les interdisant d’aller en grève est en vigueur en République du Mali.
Si l’on s’en tient à l’ordonnance N°2018-018/P-RM portant statut du corps préfectoral, le droit de grève n’existe pas pour un administrateur civil malien. Cela parce que l’article 79 de ladite ordonnance dispose ce qui suit : ‘‘Le droit de grève n’est pas reconnu aux membres du corps préfectoral nommés représentants de l’Etat. De même, est interdit aux membres du corps préfectoral nommés représentants de l’Etat, toute action concertée de nature à entraver le bon fonctionnement de l’administration’’.
Selon des sources introduites, les administrateurs civils avaient approuvé le projet et l’application de cette loi en 2018 après avoir acquis un certain nombre de revendications syndicales. Aujourd’hui, sur vingt millions de Maliens, il n’y a que neuf-cent personnes qui répondent au titre administrateurs civils, alors que l’incidence budgétaire de leurs revendications initiales s’élève à plus de vingt-six milliards de francs. Analysons !
La récente libération des terroristes avec rançon contre celle des otages Soumaïla Cissé et des étrangers, a été une occasion pour les administrateurs d’accuser l’Etat malien de n’avoir rien fait pour obtenir la libération de deux de leurs, encore retenus otages.
Si aujourd’hui c’est l’Etat qui est mis en cause, les plus avertis eux voient une manipulation. Car, les 19 octobre, aucune des onze (11) revendications des administrateurs civils ne faisait cas des leurs retenus otages. Autrement dit : sur le papier, les administrateurs ont oublié leurs collègues otages. Mais dans leur communication, leurs collègues otages viennent en tête. Le déphasage est de taille. Chose que laisse croire que cette grève tend vers une rébellion, voire une manipulation politicienne.
Correspondance particulier
Source: La Lettre du Mali
Si l’on s’en tient à l’ordonnance N°2018-018/P-RM portant statut du corps préfectoral, le droit de grève n’existe pas pour un administrateur civil malien. Cela parce que l’article 79 de ladite ordonnance dispose ce qui suit : ‘‘Le droit de grève n’est pas reconnu aux membres du corps préfectoral nommés représentants de l’Etat. De même, est interdit aux membres du corps préfectoral nommés représentants de l’Etat, toute action concertée de nature à entraver le bon fonctionnement de l’administration’’.
Selon des sources introduites, les administrateurs civils avaient approuvé le projet et l’application de cette loi en 2018 après avoir acquis un certain nombre de revendications syndicales. Aujourd’hui, sur vingt millions de Maliens, il n’y a que neuf-cent personnes qui répondent au titre administrateurs civils, alors que l’incidence budgétaire de leurs revendications initiales s’élève à plus de vingt-six milliards de francs. Analysons !
La récente libération des terroristes avec rançon contre celle des otages Soumaïla Cissé et des étrangers, a été une occasion pour les administrateurs d’accuser l’Etat malien de n’avoir rien fait pour obtenir la libération de deux de leurs, encore retenus otages.
Si aujourd’hui c’est l’Etat qui est mis en cause, les plus avertis eux voient une manipulation. Car, les 19 octobre, aucune des onze (11) revendications des administrateurs civils ne faisait cas des leurs retenus otages. Autrement dit : sur le papier, les administrateurs ont oublié leurs collègues otages. Mais dans leur communication, leurs collègues otages viennent en tête. Le déphasage est de taille. Chose que laisse croire que cette grève tend vers une rébellion, voire une manipulation politicienne.
Correspondance particulier
Source: La Lettre du Mali