Officiellement investi président des États-Unis mercredi 20 janvier, Joe Biden est déjà revenu sur certaines des mesures phares de Donald Trump. Il a aussi nommé un Africain à la tête de la Millennium Challenge Corporation.
Ce fut l’une des mesures les plus controversées de son prédécesseur. Quelques heures seulement après son investiture, Joe Biden est revenu sur le « Muslim ban », ce décret migratoire controversé qui interdisait l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de pays majoritairement musulmans, dont nombre de pays africains.
Au total, Biden a signé dix-sept décrets qui marquent une rupture avec l’administration Trump. L’un d’entre eux, portant sur la lutte contre le racisme dans les institutions publiques, ordonne aux différentes agences fédérales d’évaluer les inégalités dans leurs politiques et dans leurs programmes.
Le nouveau président américain a en outre annoncé un projet de loi qui offrira aux jeunes arrivés de manière illégale sur le territoire avant leur majorité – les « dreamers » – et aux autres personnes en situation irrégulière la possibilité d’être naturalisés.
Retour au sein de l’OMS
Joe Biden est également revenu sur la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une organisation dont les États-Unis constituaient le principal donateur et que l’ancien président américain avait qualifiée de « marionnette » aux mains de la Chine.
« Depuis la création de l’OMS en 1948, les États-Unis ont joué un rôle crucial pour la santé dans le monde, et les Américains ont réalisé des contributions conséquentes dans ce domaine. Nous avons hâte de continuer ce partenariat », a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Nomination
Le président fraîchement investi a également décidé de nommer l’Américano-Guinéen Mahmoud Bah à la tête de la Millennium Challenge Corporation (MCC). Créée en 2004, la MCC est une agence indépendante du gouvernement américain qui fournit des subventions et une assistance économique à certains pays. Présente dans une vingtaine d’États africains, la MCC revendique une approche « innovante » de l’aide publique au développement.
Mahmoud Bah a exercé différentes positions au sein de la MCC depuis plus de dix ans. Il a notamment travaillé pendant trois ans en Côte d’Ivoire en tant que directeur pays. Plus récemment, il avait été nommé vice-président intérimaire pour l’administration et les finances, et directeur financier.
Né à Lomé, le nouveau directeur de la MCC a étudié à l’université du Maryland aux États-Unis, où il réside actuellement. Il est le frère de Mamadou Bah, ancien journaliste de Jeune Afrique (1998-1999) décédé en 2010 à Haïti, où il exerçait les fonctions de porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).
Changement de politique
L’administration de Donald Trump s’est caractérisée par son refus de s’engager véritablement en Afrique et par son désintérêt net pour le continent. L’arrivée de Joe Biden et ces premières décisions laissent présager un retour des États-Unis vers le multilatéralisme et un apaisement des relations avec certains pays africains.
Pour le conseiller sur l’Afrique, Biden s’est entouré de membres de l’ancienne administration de Bill Clinton ou Barack Obama. Il a notamment promis d’organiser prochainement un sommet auquel il conviera les chefs d’État africains, sur le modèle de celui qu’avait organisé Obama en 2014.
Jeuneafrique
Ce fut l’une des mesures les plus controversées de son prédécesseur. Quelques heures seulement après son investiture, Joe Biden est revenu sur le « Muslim ban », ce décret migratoire controversé qui interdisait l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de pays majoritairement musulmans, dont nombre de pays africains.
Au total, Biden a signé dix-sept décrets qui marquent une rupture avec l’administration Trump. L’un d’entre eux, portant sur la lutte contre le racisme dans les institutions publiques, ordonne aux différentes agences fédérales d’évaluer les inégalités dans leurs politiques et dans leurs programmes.
Le nouveau président américain a en outre annoncé un projet de loi qui offrira aux jeunes arrivés de manière illégale sur le territoire avant leur majorité – les « dreamers » – et aux autres personnes en situation irrégulière la possibilité d’être naturalisés.
Retour au sein de l’OMS
Joe Biden est également revenu sur la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une organisation dont les États-Unis constituaient le principal donateur et que l’ancien président américain avait qualifiée de « marionnette » aux mains de la Chine.
« Depuis la création de l’OMS en 1948, les États-Unis ont joué un rôle crucial pour la santé dans le monde, et les Américains ont réalisé des contributions conséquentes dans ce domaine. Nous avons hâte de continuer ce partenariat », a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Nomination
Le président fraîchement investi a également décidé de nommer l’Américano-Guinéen Mahmoud Bah à la tête de la Millennium Challenge Corporation (MCC). Créée en 2004, la MCC est une agence indépendante du gouvernement américain qui fournit des subventions et une assistance économique à certains pays. Présente dans une vingtaine d’États africains, la MCC revendique une approche « innovante » de l’aide publique au développement.
Mahmoud Bah a exercé différentes positions au sein de la MCC depuis plus de dix ans. Il a notamment travaillé pendant trois ans en Côte d’Ivoire en tant que directeur pays. Plus récemment, il avait été nommé vice-président intérimaire pour l’administration et les finances, et directeur financier.
Né à Lomé, le nouveau directeur de la MCC a étudié à l’université du Maryland aux États-Unis, où il réside actuellement. Il est le frère de Mamadou Bah, ancien journaliste de Jeune Afrique (1998-1999) décédé en 2010 à Haïti, où il exerçait les fonctions de porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).
Changement de politique
L’administration de Donald Trump s’est caractérisée par son refus de s’engager véritablement en Afrique et par son désintérêt net pour le continent. L’arrivée de Joe Biden et ces premières décisions laissent présager un retour des États-Unis vers le multilatéralisme et un apaisement des relations avec certains pays africains.
Pour le conseiller sur l’Afrique, Biden s’est entouré de membres de l’ancienne administration de Bill Clinton ou Barack Obama. Il a notamment promis d’organiser prochainement un sommet auquel il conviera les chefs d’État africains, sur le modèle de celui qu’avait organisé Obama en 2014.
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