D’âpres négociations menées auprès de la centrale syndicale de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) ont abouti sur un accord. Des dispositions sont prises pour la rentrée des classes, contre la vie chère et des mesures fortes pour contrer la pandémie de Covid-19… Cinq membres du gouvernement donnent des éclairages.
Dans l’après-midi du vendredi 22 janvier dernier, juste après la signature de l’accord avec l’Union nationale des travailleurs du Mali, cinq membres du gouvernement dont le ministre porte-parole en charge du travail et de la fonction publique, Me Harouna Touréh, ont tenu un point de presse à la primature pour évoquer, non seulement l’entente retrouvée avec la centrale syndicale, l’UNTM, mais aussi des questions relatives à la Covid-19 et ses conséquences, la rentrée des classes, la cherté de la vie et les dispositions prises afin d’éviter la flambée des prix.
Ce grand oral auquel les ministres du travail et de la fonction publique, de la santé et du développement social, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de l’énergie et de l’eau, se sont prêtés, a permis de comprendre les thématiques abordées. Chacun a, en ce qui le concerne, à tour de rôle, expliqué l’actualité dans son ministère.
Prenant la parole, le ministre porte-parole du gouvernement est revenu sur la volonté des autorités transitoires à apaiser le front social et réussir la transition. « Depuis notre arrivée, nous avons eu beaucoup de préavis de grève, plus d’une centaine. Nous étions en négociation avec l’Untm, nous sommes entendus sur l’ensemble des revendications », a déclaré le ministre Harouna Touréh.
Mobilisation générale
Pr. Doulaye Konaté en charge de l’éducation nationale était chargé de parler des dispositions prises pour la rentrée des classes, effective hier lundi 25 janvier. Pour le patron du département de l’éducation nationale qui affirme travailler en tandem inséparable avec son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la rentrée des classes 2020-2021 était, d’abord, fixée pour le 4 janvier, puis reporté pour le 25 du mois en cours à cause du contexte sanitaire qui avait prévalu à la fermeture des écoles.
« Les décisions prises pour l’ouverture des classes sont en connaissance de cause et en toute responsabilité. Tout le monde sait que la mortalité pour la deuxième vague de Covid-19 a été plus grave », affirme le ministre Konaté avant de déclarer. « Le lundi prochain (25 janvier), nous avons décidé de l’ouverture de l’année scolaire 2020-2021. Au regard de l’évolution de la maladie, il ressort de toutes les analyses qu’il faut s’adapter. Tous les spécialistes conviennent ».
Invitant tous les acteurs à une mobilisation générale autour de l’école dans le respect des mesures barrières, le ministre Konaté a rassuré que des dispositions sont prises pour travailler à doter les établissements des kits scolaires, doter les élèves des masques lavables.
«Dans chaque école un comité de veille de cinq personnes sera mis en place. Il faut qu’on travaille à l’effectivité des mesures barrières. Les leçons modèles par rapport au covid-19 pour expliquer aux enfants le virus seront dispensées », rassure le Pr. Doulaye Konaté.
« On doit apprendre à travailler avec cette pandémie. Nous devons tous se mobiliser », poursuit le ministre en charge de l’enseignement supérieur qui préconise l’enseignement en ligne pour assurer la continuité pédagogique. «Nous allons encourager l’enseignement en ligne. Nous renforcerons le dispositif déjà là en formant un personnel technique dédié à cela », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou Traoré, est revenu sur la cherté de la vie qui selon lui se caractérise par la flambée des prix de certains produits sur le marché. « Le gouvernement dans une démarche proactive à prix des mesures fortes pour remédier », indique-t-il.
Selon lui, en ce qui concerne le blé, les patrons des industries ont été rencontrés pour que désormais toute augmentation soit décidée avec toutes les parties.
Concernant le ciment, le gouvernement reconnait que la production locale ne peut satisfaire la demande nationale. C’est pourquoi, la compassion vient du Sénégal. A ce niveau, le ministre Traoré a rassuré que les mesures sont prises pour accroître l’offre sur le marché, aussi augmenter la production locale.
‘’Ayons confiance à la science’’
Le ministre de la santé et du développement social a parlé des mesures prises par le gouvernement contre la Covid-19. « Sur le plan technique sanitaire, le gouvernement a pris des mesures de renforcer les structures de santé en conformité avec le système de santé. Tous les centres ont été réaménagés, les ambulances équipées, les centres de santé dotés en médicament.
Suivant ses explications, aujourd’hui, ‘’il y a 752 malades de Covid-19 traités à domicile, moins de cas grave. On assiste que les mesures prises commencent à avoir des effets. Sur 1700 prélèvement 230 positifs, nous sommes en train d’aller dans de bonnes directions’’. Au Mali, selon la ministre, il y a 4.222.000 de personnes à vacciner contre la Covid-19. « Ayons confiance à la science. Nous sommes tous là, parce que nous avons été vaccinés et soignés. Donc, n’ayons pas peur du vaccin anti-covid-19 », a conclu la ministre de la santé et du développement social.
Ousmane Morba
Source: L’Observatoire
Dans l’après-midi du vendredi 22 janvier dernier, juste après la signature de l’accord avec l’Union nationale des travailleurs du Mali, cinq membres du gouvernement dont le ministre porte-parole en charge du travail et de la fonction publique, Me Harouna Touréh, ont tenu un point de presse à la primature pour évoquer, non seulement l’entente retrouvée avec la centrale syndicale, l’UNTM, mais aussi des questions relatives à la Covid-19 et ses conséquences, la rentrée des classes, la cherté de la vie et les dispositions prises afin d’éviter la flambée des prix.
Ce grand oral auquel les ministres du travail et de la fonction publique, de la santé et du développement social, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de l’énergie et de l’eau, se sont prêtés, a permis de comprendre les thématiques abordées. Chacun a, en ce qui le concerne, à tour de rôle, expliqué l’actualité dans son ministère.
Prenant la parole, le ministre porte-parole du gouvernement est revenu sur la volonté des autorités transitoires à apaiser le front social et réussir la transition. « Depuis notre arrivée, nous avons eu beaucoup de préavis de grève, plus d’une centaine. Nous étions en négociation avec l’Untm, nous sommes entendus sur l’ensemble des revendications », a déclaré le ministre Harouna Touréh.
Mobilisation générale
Pr. Doulaye Konaté en charge de l’éducation nationale était chargé de parler des dispositions prises pour la rentrée des classes, effective hier lundi 25 janvier. Pour le patron du département de l’éducation nationale qui affirme travailler en tandem inséparable avec son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la rentrée des classes 2020-2021 était, d’abord, fixée pour le 4 janvier, puis reporté pour le 25 du mois en cours à cause du contexte sanitaire qui avait prévalu à la fermeture des écoles.
« Les décisions prises pour l’ouverture des classes sont en connaissance de cause et en toute responsabilité. Tout le monde sait que la mortalité pour la deuxième vague de Covid-19 a été plus grave », affirme le ministre Konaté avant de déclarer. « Le lundi prochain (25 janvier), nous avons décidé de l’ouverture de l’année scolaire 2020-2021. Au regard de l’évolution de la maladie, il ressort de toutes les analyses qu’il faut s’adapter. Tous les spécialistes conviennent ».
Invitant tous les acteurs à une mobilisation générale autour de l’école dans le respect des mesures barrières, le ministre Konaté a rassuré que des dispositions sont prises pour travailler à doter les établissements des kits scolaires, doter les élèves des masques lavables.
«Dans chaque école un comité de veille de cinq personnes sera mis en place. Il faut qu’on travaille à l’effectivité des mesures barrières. Les leçons modèles par rapport au covid-19 pour expliquer aux enfants le virus seront dispensées », rassure le Pr. Doulaye Konaté.
« On doit apprendre à travailler avec cette pandémie. Nous devons tous se mobiliser », poursuit le ministre en charge de l’enseignement supérieur qui préconise l’enseignement en ligne pour assurer la continuité pédagogique. «Nous allons encourager l’enseignement en ligne. Nous renforcerons le dispositif déjà là en formant un personnel technique dédié à cela », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou Traoré, est revenu sur la cherté de la vie qui selon lui se caractérise par la flambée des prix de certains produits sur le marché. « Le gouvernement dans une démarche proactive à prix des mesures fortes pour remédier », indique-t-il.
Selon lui, en ce qui concerne le blé, les patrons des industries ont été rencontrés pour que désormais toute augmentation soit décidée avec toutes les parties.
Concernant le ciment, le gouvernement reconnait que la production locale ne peut satisfaire la demande nationale. C’est pourquoi, la compassion vient du Sénégal. A ce niveau, le ministre Traoré a rassuré que les mesures sont prises pour accroître l’offre sur le marché, aussi augmenter la production locale.
‘’Ayons confiance à la science’’
Le ministre de la santé et du développement social a parlé des mesures prises par le gouvernement contre la Covid-19. « Sur le plan technique sanitaire, le gouvernement a pris des mesures de renforcer les structures de santé en conformité avec le système de santé. Tous les centres ont été réaménagés, les ambulances équipées, les centres de santé dotés en médicament.
Suivant ses explications, aujourd’hui, ‘’il y a 752 malades de Covid-19 traités à domicile, moins de cas grave. On assiste que les mesures prises commencent à avoir des effets. Sur 1700 prélèvement 230 positifs, nous sommes en train d’aller dans de bonnes directions’’. Au Mali, selon la ministre, il y a 4.222.000 de personnes à vacciner contre la Covid-19. « Ayons confiance à la science. Nous sommes tous là, parce que nous avons été vaccinés et soignés. Donc, n’ayons pas peur du vaccin anti-covid-19 », a conclu la ministre de la santé et du développement social.
Ousmane Morba
Source: L’Observatoire