La cour d’appel de Bamako a rabattu le délibéré de l’affaire de « déstabilisation » de la transition et ordonné la réouverture des débats au cours d’une nouvelle audience prévue pour le 2 mars prochain. Les motifs avancés : la mutation des juges en charge du dossier cités par la chambre d’accusation. Ce qui ne convainc pas le secrétaire administratif du CDR, Boubacar Yalkoué qui a indiqué que « le jugement a été renvoyé uniquement pour des raisons politiques ».
Le secrétaire administratif du bureau national du collectif pour le développement de la république (CDR), M. Boubacar Yalkoué a indiqué « qu’aucune raison ne peut justifier ce nouveau renvoi de l’affaire de déstabilisation de la transition si ce n’est pas politique ».
Selon lui, les juges avaient été déjà notifiés de leur mutation bien avant que l’affaire ne soit à la chambre d’accusation de la Cour d’Appel. En effet, « pourquoi le gouvernement a permis à ces juges d’ouvrir les débats à la chambre d’accusation de la cour sachant qu’ils avaient été déjà mutés ? » s’est-il posé la question.
Au-delà de cette interrogation, M. Yalkoué a rappelé qu’une mutation respecte tout un processus, d’où le temps nécessaire pour le gouvernement de savoir si ces juges avaient la capacité ou non de terminer ce procès.
Pour lui, ce sujet est si sensible qu’il est inconcevable de permettre aux juges d’ouvrir les débats sur ladite affaire et évoquer leur non compétence juste au moment du délibéré.
Cela, selon lui, est une preuve que le gouvernement veut contourner le débat fait sur ce dossier à la chambre d’accusation auxquels a pris part l’avocat général Alou Nampé dont la nullité de la procédure et la levée des mandats de dépôt avaient été demandées.
Selon Boubacar Yalkoué, si les conclusions de cet entretien arrangeaient bien le gouvernement, il allait permettre à ces mêmes juges qui ont ouvert les débats de statuer sur le dossier. Mais comme ça ne les arrange pas, dit-il, le gouvernement cherche un autre moyen pour faire trainer l’affaire.
Par conséquent, comme tel est le cas, selon lui, Boubacar Yalkoué le CDR emploiera tous les moyens possibles pour obtenir la libération de son porte-parole et coaccusés « on ne va pas faire les casses mais on va doubler la pression. Que ça soit sur le plan de la politique ou la justice on est prêt à tout » a-t-il indiqué en invitant l’ensemble des militants du CDR à rester debout et mobiliser.
A l’en croire « tant qu’on ne dit pas la vérité sur cette affaire, on ne va pas baisser le bras. Qu’ils préparent des nouvelles places en prison. On n’a pas peur de la prison » a-t-il indiqué.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS
Le secrétaire administratif du bureau national du collectif pour le développement de la république (CDR), M. Boubacar Yalkoué a indiqué « qu’aucune raison ne peut justifier ce nouveau renvoi de l’affaire de déstabilisation de la transition si ce n’est pas politique ».
Selon lui, les juges avaient été déjà notifiés de leur mutation bien avant que l’affaire ne soit à la chambre d’accusation de la Cour d’Appel. En effet, « pourquoi le gouvernement a permis à ces juges d’ouvrir les débats à la chambre d’accusation de la cour sachant qu’ils avaient été déjà mutés ? » s’est-il posé la question.
Au-delà de cette interrogation, M. Yalkoué a rappelé qu’une mutation respecte tout un processus, d’où le temps nécessaire pour le gouvernement de savoir si ces juges avaient la capacité ou non de terminer ce procès.
Pour lui, ce sujet est si sensible qu’il est inconcevable de permettre aux juges d’ouvrir les débats sur ladite affaire et évoquer leur non compétence juste au moment du délibéré.
Cela, selon lui, est une preuve que le gouvernement veut contourner le débat fait sur ce dossier à la chambre d’accusation auxquels a pris part l’avocat général Alou Nampé dont la nullité de la procédure et la levée des mandats de dépôt avaient été demandées.
Selon Boubacar Yalkoué, si les conclusions de cet entretien arrangeaient bien le gouvernement, il allait permettre à ces mêmes juges qui ont ouvert les débats de statuer sur le dossier. Mais comme ça ne les arrange pas, dit-il, le gouvernement cherche un autre moyen pour faire trainer l’affaire.
Par conséquent, comme tel est le cas, selon lui, Boubacar Yalkoué le CDR emploiera tous les moyens possibles pour obtenir la libération de son porte-parole et coaccusés « on ne va pas faire les casses mais on va doubler la pression. Que ça soit sur le plan de la politique ou la justice on est prêt à tout » a-t-il indiqué en invitant l’ensemble des militants du CDR à rester debout et mobiliser.
A l’en croire « tant qu’on ne dit pas la vérité sur cette affaire, on ne va pas baisser le bras. Qu’ils préparent des nouvelles places en prison. On n’a pas peur de la prison » a-t-il indiqué.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS