Dans le cadre de sa session extraordinaire, le Conseil national de la transition (CNT) a tenu, jeudi 11 mars 2021, une séance plénière dans la salle Djeli Baba Sissoko du Centre international de conférence de Bamako (CICB). Au cours de cette session, la vente de l’institut national des Arts (INA) de Bamako a été annoncée par le président de la commission culture du CNT, Magma Gabriel Konaté.
« Ce qui est très grave, c’est que l’Institut national des arts, ce joyau architectural, d’après mes recherches, a été vendu », a affirmé le président de la commission culture du Conseil national de la Transition (CNT), Magma Gabriel Konaté au cours de la séance plénière de ce jeudi 11 mars 2021.
« Comment peut-on vendre cet institut » ?
Étonné et surpris par le résultat de ses recherches, Magma Gabriel Konaté demande des précisions à la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré. « Comment peut-on vendre cet institut qui a vu beaucoup d’artistes passés, des gens qui ont fait le bonheur du peuple malien et qui ont fait rayonner le nom du Mali au-delà de l’Afrique ? », a-t-il demandé.
« Oui, l’INA a été cédée au grand dam de tous les amoureux des arts et de la culture », confirme Kadiatou Konaré avec regret dans l’âme avant de reconnaitre que l’INA est « un joyau architectural, un lieu de mémoire ».
Selon les précisions de la ministre, cette vente a eu lieu entre 2019 et 2020. La ministre demande néanmoins d’interroger ce que l’État malien fait avec ces biens immobiliers. « C’est cette politique de vente des immeubles, des biens de l’État qu’il faut vraiment interroger », recommande-t-elle.
« Assainir la maison »
La ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme rassure toutefois que la transition va travailler à ce que cette politique de vente des biens de l’État ne puisse plus se poursuivre. « Nous, ce que nous pouvons faire, pour la période de la transition, qui est aussi une période qui va nous permettre de préparer les jours d’après, c’est d’assainir un peu la maison pour que ceux qui vont arriver puissent travailler en s’appuyant sur de véritables politiques de bonne gouvernance », explique-t-elle.
Ces nouvelles politiques que prévoit la ministre Kadiatou Konaré ont pour dessein d’éviter la vente des établissements ainsi que des biens de l’État. « Et s’il y a des dispositifs réglementaires à prendre, nous allons les prendre parce que nos biens physiques font partie intégrante des patrimoines matériels et des patrimoines immatériels », a-t-elle rassuré.
Source : @Phileingora.org
« Ce qui est très grave, c’est que l’Institut national des arts, ce joyau architectural, d’après mes recherches, a été vendu », a affirmé le président de la commission culture du Conseil national de la Transition (CNT), Magma Gabriel Konaté au cours de la séance plénière de ce jeudi 11 mars 2021.
« Comment peut-on vendre cet institut » ?
Étonné et surpris par le résultat de ses recherches, Magma Gabriel Konaté demande des précisions à la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré. « Comment peut-on vendre cet institut qui a vu beaucoup d’artistes passés, des gens qui ont fait le bonheur du peuple malien et qui ont fait rayonner le nom du Mali au-delà de l’Afrique ? », a-t-il demandé.
« Oui, l’INA a été cédée au grand dam de tous les amoureux des arts et de la culture », confirme Kadiatou Konaré avec regret dans l’âme avant de reconnaitre que l’INA est « un joyau architectural, un lieu de mémoire ».
Selon les précisions de la ministre, cette vente a eu lieu entre 2019 et 2020. La ministre demande néanmoins d’interroger ce que l’État malien fait avec ces biens immobiliers. « C’est cette politique de vente des immeubles, des biens de l’État qu’il faut vraiment interroger », recommande-t-elle.
« Assainir la maison »
La ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme rassure toutefois que la transition va travailler à ce que cette politique de vente des biens de l’État ne puisse plus se poursuivre. « Nous, ce que nous pouvons faire, pour la période de la transition, qui est aussi une période qui va nous permettre de préparer les jours d’après, c’est d’assainir un peu la maison pour que ceux qui vont arriver puissent travailler en s’appuyant sur de véritables politiques de bonne gouvernance », explique-t-elle.
Ces nouvelles politiques que prévoit la ministre Kadiatou Konaré ont pour dessein d’éviter la vente des établissements ainsi que des biens de l’État. « Et s’il y a des dispositifs réglementaires à prendre, nous allons les prendre parce que nos biens physiques font partie intégrante des patrimoines matériels et des patrimoines immatériels », a-t-elle rassuré.
Source : @Phileingora.org