CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MALI : YOUSSOUF BATHILY REMPILE POUR UN NOUVEAU MANDAT DE CINQ ANS

Youssouf Bathily a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). C’était à l’issue de l’assemblée consulaire extraordinaire élective tenue hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB).

Le président sortant qui a toujours prôné le consensus pour consolider les acquis et éviter tout ce qui peut fragiliser davantage le secteur privé national, a remporté l’élection avec 257 voix, contre neuf pour son challengeur Sanou Sarr, membre consulaire élu à Kayes lors du scrutin du 17 janvier dernier.
Le nouveau bureau de dix membres, élu à l’occasion, a été installé solennellement par le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements. Adama Yoro Sidibé a, au nom du chef du département en charge de l’Industrie et du Commerce, félicité les membres consulaires pour leur sens élevé de responsabilité en participant activement à la réussite de ce processus électoral.

Le numéro 2 du département a également félicité les membres du bureau sortant pour le travail accompli, tout en promettant le soutien du département à la nouvelle équipe pour la promotion du secteur privé malien.
Le nouveau bureau installé, Youssouf Bathily a placé sa mandature sous le signe de la réconciliation et la cohésion sociale. «L’élection s’est déroulée dans la plus grande transparence et il n’y a eu ni gagnant, ni de perdant, c’est le secteur privé du Mali qui a gagné», a déclaré le président Youssouf Bathily.

Parlant de ses objectifs pour les cinq prochaines années, il a exprimé son ambition de poursuivre des programmes comme la modernisation des marchés, l’aménagement des zones industrielles pour le privé, les centres de formation et les ports secs pour faciliter le trafic entre les pays. Pour atteindre ces objectifs de promotion et d’épanouissement du secteur privé malien, le président réélu entend nouer des partenariats entre les privés maliens et ceux de l’étranger. Afin, selon lui, de pouvoir installer le maximum d’industries de transformation de nos produits locaux et de nos produits de base.

Anne-Marie KEITA

Source : L’ESSOR



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