LA TRANSITION RATTRAPÉE PAR UN PUTSCH À L’AVEUGLETTE

FACE AUX ÉNORMES DÉFIS QU’ELLES AFFRONTENT LABORIEUSEMENT ET AVEC TANT DE PEINE, LA TRANSITION EST EN PASSE D’ÊTRE RATTRAPÉE PAR LES ERREURS ET INCURIES IRRÉVERSIBLES DE CEUX QUI L’ONT OCCASIONNÉE. ELLES LEURS REBONDISSENT À LA FACE NOTAMMENT À TRAVERS PLUSIEURS MISSIONS CONTRAIGNANTES DONT LES RÉFORMES INSTITUTIONNELLES.

Comment par exemple organiser l’élection présidentielle avec une Ceni représentative des différentes forces politiques ? C’est manifestement la quadrature du cercle, et pour cause : alors que l’Assemblée nationale est dissoute, l’actuel CNT ne repose sur aucun critère qui puisse les départager. Reste la possibilité d’adaptation de la nouvelle loi électorale en gestation à cette donne, imputable par ailleurs aux ardeurs euphoriques de putschistes. Toujours est-il que d’autres effets imprévus vont réapparaître avec une suppression probable du parrainage parlementaire des candidatures à la présidentielle. On pourrait peut-être ne retenir que le seul parrainage des élus municipaux, quoique cette option, par-delà l’expiration des mandats municipaux au moment du scrutin, préfigure d’une affluence ingérable de candidatures que le seul relèvement de la caution pourrait ne pas freiner. Paradoxe : il fallait épargner l’assemblée nationale d’une dissolution pour que la tâche soit plus facile.

Rassemblées par la Rédaction


Source: Journal Le Témoin- Mali



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