BOULKASSOUMBOUGOU KOULOUBLENI – LES FIDÈLES MUSULMANS OPPOSÉS À L’OUVERTURE DU BAR DE L’ARTISTE SALIF KEITA PRÈS DE LA MOSQUÉE

Non à l’ouverture d’un Bar‐ restaurant face au centre de santé et près de la mosquée

Vendredi 14 mai 2021, après la prière, les musulmans ont convergé vers la maison de l’artiste SALIF KEITA à  Boulkassoumbougou-Kouloubleni en commune I en vue de protester contre l’installation d’un bar à proximité du lieu de culte et du centre de santé.
Les manifestants étaient conduits par l’Iman Ballo, de la grande mosquée de BOULKASSOUMBOUGOU. Les manifestants scandaient des slogans du genre « ouverture de Bar à côté de centre de santé: nous ne sommes pas d’accord »; « Salif Keïta; hôte des prostituées ».

La police du 12 ème arrondissement était sur place et visiblement surprise de cette sortie spontanée des religieux. Certains manifestants, très remontés estimaient que cet acte ne sied pas à SALIF KEITA,  représentant du peuple malien au CNT.
Aussi, cherchaient-ils  à  savoir qui a bien pu donner l’autorisation  à  Salif Keita : le maire, s’interroge-t-on?
Dautres, de jurer la main sur le coeur qu’ils préféraient  « mourir dans la main du Créateur ALLAH que de subir Sa colère à cause de la prolifération de bars ! »…
Cet incident engendre en outre d’autres  questions en rapport avec la proliffération anarchique des lieux de plaisirs en commune I en général et dans ce quartier en particulier avec ce que cela comporte en termes de nuisances sonores et autres désagréments causés par usagers, à  savoir les prostituées, ivrognes, bagarreurs entre autres marginaux).
Il nous reviens que ces lieux de plaisirs sont installés pour la plupart en violation du décret N°06 -340 /P- RM du 10 Août 2006 portant réglementation de l’exploitation des établissements de tourisme et qui stipule en son article 3: « Aucun établissement de tourisme ne peut être à proximité des édifices ci-après: les lieux de culte, les cimetières, les établissements scolaires, les établissements hospitaliers, les centres de santé et les casernes ».
Voilà qui est clair !

Bamanan den

Source: L’OBSERVATOIRE KOJUGU

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