LES VÉRITÉS DE KARIM KEITA : «JE NE DEMANDE QU’À ÊTRE ENTENDU.»

Tout indique, au préjudice de la vérité, qu’il y a dans cette cabale politico-médiatique contre l’ex-famille présidentielle une entente diabolique, en tout cas clairement mafieuse. Des grands médias français qui se défroquent et choisissent de tremper dans la partie sans retenue et sans discernement à l’exception faite de Serge Daniel, pourtant un gars traité de tous les noms au Mali à cause de service employeur.

Parce que son père, Ibrahim avait régné et qu’on ne pouvait pas régner impunément, comme Louis, on a décidé que Karim Keïta, fils d’IBK était coupable. Parce que fils de président, il est capable de tout et coupable de tout. Pas de scandale sans le nom de Karim Keïta, on lui prête même d’être l’instigateur des accidents des camions Benz, du nom de ces véhicules de transport de sable et de graviers connus à Bamako pour n’avoir pas de freins et ne respectant aucune norme de sécurité et de règles de la circulation routière.

Le fils ainé du président Keïta était-il autant décrié et autant détesté par ses compatriotes comme le décrivent les médias français au service de la Mafia corse ?
L’honorable député de notre commune dont je m’honore de l’amitié et de la fraternité, malgré tout ce qu’on colportait sur son compte était un homme sensible et très ouvert. Il se savait fragiliser par sa posture de fils de président en dépit des seuls avantages que certains y voient.

En effet, Karim Keïta aurait-il été accusé dans cette affaire de disparition s’il n’était pas le fils du président ? Quels intérêts Karim Keïta, accusé déjà de tous les péchés d’Israël même de vouloir succéder à son père, avait-il à faire disparaître un journaliste qui aurait pu avoir simplement des informations compromettantes ? Quel genre d’information le journaliste Birama Touré de la même commune que l’honorable peut-il avoir sur Karim Keïta qui n’était déjà pas sur la place publique ?

Mais non, comme le dit l’adage bien connu «quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît». Mais au nom de l’objectivité, de l’honorabilité et du sacerdoce journalistiques, quelle âme généreuse dans cette presse malienne va-t-elle rompre l’omerta corporatiste pour dire que la vérité : non Birama Touré n’appartenait plus à la rédaction du journal le Sphinx au moment des faits. Donc, nul n’en profite à des fins de règlements de compte ou de basses ambitions personnelles. 

Faut-il tout dire au risque de choquer et d’attiser la peine déjà lourde d’une famille qui s’angoisse et pleure la disparition inexpliquée d’un fils ? Que la vérité soit. On verra que l’honorable Karim Keïta ne figurera pas parmi ceux qui avaient des raisons à voir Birama Touré disparaitre. Ceux-là même qui croient viscéralement à Lénine quand il disait comme l’a rappelé l’honorable que si l’on veut faire croire en un mensonge, il faut le répéter un million de fois, il deviendra vérité aux yeux des gens.

Mais le fils du Président qui n’a jamais manqué à sa parole et qui, contrairement à d’autres aux nombre desquels ses incriminateurs et réprobateurs, n’a pas fuit la justice de son pays, sait aussi que la vérité finit toujours par triompher.
Que continuent de baver ceux qui ont l’accusation facile et ceux qui fuient la vérité, pour sa part l’honorable Karim Keïta est convaincu que tôt ou tard les Maliens sauront entre la vérité et ivraie dans cette triste et regrettable affaire de disparition. Comme son père l’honorable Karim Keïta ne se dérobera pas. Car point n’est besoin de forcer une porte déjà ouverte.

Il y a 25 mois, soit deux ans et un mois, le député de la Commune II, président de la commission défense, l’honorable Karim Keita, bien fils de président avait accepté de répondre à la convocation de la justice. Mais de cela, on n’en a cure. Ce qui importe c’est le sensationnel, pardon l’immonde injustice qui crucifie un fils parce que son père a présidé aux destinées du Mali. Sera-t-il écouté un jour, comme disent les journalistes, pardon entendu un jour ?

Sinon dans une interview au journal de Monsieur Alexis Kalambri (Mali-Tribune N°31 du vendredi 28 juin 2019), l’Honorable s’était expliqué et avait donné sa version et sa part de vérité. Karim Keita avait clairement dit qu’il ne connaissait pas Birama Touré, qu’il ne l’avait jamais rencontré à plus forte raison pour le faire disparaitre. Contrairement aux élucubrations de ceux qui trouvent refuge ailleurs qui le font passer comme un fuyard, le député Karim Keïta n’a jamais réfusé de déférer à la convocation d’un juge.

Et pour ceux qui connaissent pour peu son père le président Keïta, il n’est pas homme à soustraire sa progéniture ou ses proches des filets de la justice. Sinon certains ne seraient pas en prison sous son mandat… Donc Karim n’aurait jamais pu refuser sous la présidence de son père de répondre à la convocation d’un juge. Dix (10) mois après sa destitution suite au coup d’État du 18 août 2020, malgré l’acharnement judiciaire (à mettre au compte des instrumentalisations politiciennes de ses adversaires) il n’y a encore aucun honorable juge qui a contredit le président Keïta quand il a dit encore président qu’il n’a jamais donné d’instruction à un juge.

Mais à quoi bon la vérité des vaincus… À quoi bon aujourd’hui de dire que Karim Keïta n’a jamais rien demandé dans ce dossier qu’à être entendu et qu’il est toujours dans cette disposition d’esprit parce qu’il n’est pas celui qui a fait disparaitre Birama Touré qu’il souhaite de tout cœur la réapparition. Contrairement à certains hélas…

En attendant, que ceux qui sont encore mus par un minimum de sens de justice et d’équité lisent la part de vérité de l’honorable Karim Keïta dans le journal de Monsieur Alexis Kalambri : Mali-Tribune N°31 du vendredi 28 juin 2019.

Mohamed Lamine Keita
Commune II

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