Quelques précisions à la France et à L’ONU

1_ Le peuple Malien dans sa majorité ne reconnaît pas  la France comme son  interlocuteur à L’ONU compte tenu du comportement ambiguë des autorités Françaises dans la gestion de la crise sécuritaire au Mali.

2_ le traité de coopération en matière de défense qui a autorisé la présence de la force Barkhane au Mali a été signé entre la France et le Mali conformément aux dispositions en la matière.
De ce fait, L’ONU n’a aucun pouvoir d’imposer la présence des forces Barkhanes au peuple Malien contre le gré du peuple malien et des autorités Maliennes en charge de la gestion du Mali.

3_ La création de la  police territoriale n’est mentionnée nulle part dans l’accord d’Alger.  Sa création  viole le premier prince de l’accord d’Alger à savoir le respect de l’unité nationale du Mali, l’intégrité territoriale de l’Etat,  la souveraineté et le  respect de la forme républicaine et laïque du Mali.

4_ Toute imposition de la création de la police territoriale par la France ou par L’ONU est de nature à imposer au peuple malien la partition du Mali en violation du principe de souveraineté, du droit à la légitime défense et des dispositions du droit international.

5_ le terrorisme au Mali ayant une envergure mondiale fait appel à une gestion mondiale.
Le Mali a besoin de la présence de toutes les puissances aux chevets des forces armées et de  sécurité du Mali et aussi du G5sahel sans la présence des forces d’occupations étrangères.

6_ La présence de la Minusma est de nature à encourager la présence des forces d’occupations au Mali qui n’ont rien apporté à la résolution de la crise au Mali depuis 8 ans.

7_ Continuer à mettre le Mali sous chapitre 7 des Nations Unies est de nature à compromettre la souveraineté du Mali.

Le peuple malien va cumuler la résistance à la résilience pour empêcher toute tentative d’imposition de la partition du Mali.

Aboubacar sidick Fomba président du parti ADEPM et membre du CNT.

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