Dans une vidĂ©o qui fait le tour des rĂ©seaux sociaux, on remarque lâactuel ministre de la Justice Mamoudou KassoguĂ© patauger sur les raisons qui contraignent lâancien PrĂ©sident de la Transition, Bah NâDaw et son Premier ministre, Moctar Ouane, en rĂ©sidence surveillĂ©e.
Le ministre de la Justice et des Droits de lâHomme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou KassoguĂ© peine Ă convaincre les Maliens au sujet de lâassignation en rĂ©sidence de lâex PrĂ©sident de la Transition.
De fait, Ă la suite du coup dâEtat du 25 mai dernier, aprĂšs celui contre le rĂ©gime dĂ©mocratiquement Ă©lu du PrĂ©sident IBK, le dĂ©sormais ex-PrĂ©sident de la Transition, Bah NâDaw et son Premier ministre Moctar Ouane sont assignĂ©s en rĂ©sidence surveillĂ©e. Une situation qui prend lâallure de prison Ă domicile et qui inquiĂšte plus dâun, quand on ne sait les rĂ©elles motivations du prince du jour Ă maintenir lâĂ©treinte autour de ses deux ex-collaborateurs.
MalgrĂ© les appels de lâUnion Africaine, de la CEDEAO, malgrĂ© les dĂ©nonciations des structures de droits humains telles que la CNDH, le locataire de Koulouba brille par la surditĂ©, bien sĂ»r nourrie et entretenue. De quoi Assimi GoĂŻta a-t-il peur ?
Ce qui est ahurissant dans ce dossier est que lâactuel ministre de la Justice et des Droits de lâHomme, Garde des Sceaux, Mamoudou KassouguĂ©, que ses compatriotes connaissent pour sa franchise vis-Ă -vis du Droit, sâest livrĂ© au ridicule. Du parquet au ministĂšre de la Justice, lâhomme devient mĂ©connaissable. Dans une vidĂ©o oĂč il sâexprimait sur le dossier, le ministre peine Ă convaincre. M. Mamoudou KassouguĂ© est que « la prudence est de mise. Ce qui fait que ces personnes aujourdâhui sont en rĂ©sidence surveillĂ©e pour permettre mĂȘme le respect de leur intĂ©gritĂ© physique, le respect de leur droit ». Au mĂȘme moment, il reconnaĂźt que « cela ne peut pas justifier le fait que ces personnes soient retenues de façon Ă©ternelle dans ces conditions-là ». Quel paradoxe !
Dans la suite de la vidĂ©o, le ministre revient longuement dans ses micmacs : « Il y a des dispositions en cours pour les Ă©largir. Cela avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă la veille de la fĂȘte (Tabaski) beaucoup de choses avaient Ă©tĂ© mises en Ćuvre pour que cela arrive. Il y a des contraintes de derniĂšre minute venant des intĂ©ressĂ©s eux-mĂȘmes, qui nâont pas permis dâavancer. Nous sommes en contact avec lâUnion Africaine, la CEDEAO, la MINUSMA, la CNDH et dâautres structures pour permettre une issue heureuse. Le gouvernement est prĂȘt pour que tout se fasse pour que les gens retrouvent leur libertĂ©, mais cela va se faire dans des conditions qui peuvent garantir le respect de leur sĂ©curitĂ©. Le gouvernement a le devoir de sĂ©curiser tout le monde. Sâils sortent et que des choses viennent Ă leur arriver, lâEtat peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e. On est en train de rĂ©unir les conditions optimales de sĂ©curitĂ© pour que cela puisse se faire. Leur est ouvert Ă toute personne, pourvu quâelle respecte les consignes de sĂ©curitĂ©. Sinon, il nây a pas de restriction en tant que telle ».
Au-delĂ des propos, lâon remarque un ministre « embrouillĂ© », qui scrute ciel et terre avant dâarracher un mot Ă la nature pour justifier cette assignation qualifiable de violation de Droits de lâhomme.
DCA
Source : Le SOFT
Le ministre de la Justice et des Droits de lâHomme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou KassoguĂ© peine Ă convaincre les Maliens au sujet de lâassignation en rĂ©sidence de lâex PrĂ©sident de la Transition.
De fait, Ă la suite du coup dâEtat du 25 mai dernier, aprĂšs celui contre le rĂ©gime dĂ©mocratiquement Ă©lu du PrĂ©sident IBK, le dĂ©sormais ex-PrĂ©sident de la Transition, Bah NâDaw et son Premier ministre Moctar Ouane sont assignĂ©s en rĂ©sidence surveillĂ©e. Une situation qui prend lâallure de prison Ă domicile et qui inquiĂšte plus dâun, quand on ne sait les rĂ©elles motivations du prince du jour Ă maintenir lâĂ©treinte autour de ses deux ex-collaborateurs.
MalgrĂ© les appels de lâUnion Africaine, de la CEDEAO, malgrĂ© les dĂ©nonciations des structures de droits humains telles que la CNDH, le locataire de Koulouba brille par la surditĂ©, bien sĂ»r nourrie et entretenue. De quoi Assimi GoĂŻta a-t-il peur ?
Ce qui est ahurissant dans ce dossier est que lâactuel ministre de la Justice et des Droits de lâHomme, Garde des Sceaux, Mamoudou KassouguĂ©, que ses compatriotes connaissent pour sa franchise vis-Ă -vis du Droit, sâest livrĂ© au ridicule. Du parquet au ministĂšre de la Justice, lâhomme devient mĂ©connaissable. Dans une vidĂ©o oĂč il sâexprimait sur le dossier, le ministre peine Ă convaincre. M. Mamoudou KassouguĂ© est que « la prudence est de mise. Ce qui fait que ces personnes aujourdâhui sont en rĂ©sidence surveillĂ©e pour permettre mĂȘme le respect de leur intĂ©gritĂ© physique, le respect de leur droit ». Au mĂȘme moment, il reconnaĂźt que « cela ne peut pas justifier le fait que ces personnes soient retenues de façon Ă©ternelle dans ces conditions-là ». Quel paradoxe !
Dans la suite de la vidĂ©o, le ministre revient longuement dans ses micmacs : « Il y a des dispositions en cours pour les Ă©largir. Cela avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă la veille de la fĂȘte (Tabaski) beaucoup de choses avaient Ă©tĂ© mises en Ćuvre pour que cela arrive. Il y a des contraintes de derniĂšre minute venant des intĂ©ressĂ©s eux-mĂȘmes, qui nâont pas permis dâavancer. Nous sommes en contact avec lâUnion Africaine, la CEDEAO, la MINUSMA, la CNDH et dâautres structures pour permettre une issue heureuse. Le gouvernement est prĂȘt pour que tout se fasse pour que les gens retrouvent leur libertĂ©, mais cela va se faire dans des conditions qui peuvent garantir le respect de leur sĂ©curitĂ©. Le gouvernement a le devoir de sĂ©curiser tout le monde. Sâils sortent et que des choses viennent Ă leur arriver, lâEtat peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e. On est en train de rĂ©unir les conditions optimales de sĂ©curitĂ© pour que cela puisse se faire. Leur est ouvert Ă toute personne, pourvu quâelle respecte les consignes de sĂ©curitĂ©. Sinon, il nây a pas de restriction en tant que telle ».
Au-delĂ des propos, lâon remarque un ministre « embrouillĂ© », qui scrute ciel et terre avant dâarracher un mot Ă la nature pour justifier cette assignation qualifiable de violation de Droits de lâhomme.
DCA
Source : Le SOFT