Classification sans suite du dossier de l’achat de l’avion présidentiel et équipements militaires : Soumeylou Boubeye Maïga affirme, le procureur général de la Cour Suprême dément

Depuis quelques jours, une information persistante est relayée dans la presse, selon laquelle, le dossier de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires a été classée sans suite par la Cour Suprême. L’auteur de cette annonce n’est autre que l’ancien premier ministre du régime déchu d’IBK, en la personne de Soumeylou Boubeye Maïga, ministre de la défense lors des faits.
Le procureur général de la Cour Suprême, Mamoudou Timbo vient d’apporter un démenti formel. A la télévision nationale, ORTM, il a déclaré : « Je m’inscris en faut contre cette, ce n’est pas de la bonne information, c’est une contre vérité. Je vais apporter l’éclairage nécessaire. C’est vrai à un moment donné sous l’ancien régime, des enquêtes de police avaient été menées, parce que la presse faisait l’écho, et qu’il avait été au procureur de la république en charge du pôle économique d’alors de classer l’affaire sans suite qui s’est conformé aux instructions qu’il a reçu des plus hautes autorités dont il relève. Par la suite, un autre ministre de la justice est venu qui a estimé que cette affaire ne devrait pas faire l’objet de classement sans suite et a donné des informations dans le sens contraire donc, de reouvrir le dossier. Des enquêtes supplémentaires ont menées. Des ministres qui devraient être entendu lors de la première enquête l’ont été. Là deuxième phase de l’enquête ont amené de nouveaux éléments. Les deux procès verbaux plus le rapport du Vérificateur Général constituent une moisson d’informations. Tout ce qui concerne les autorités gouvernementales, les poursuites judiciaires sont déclenchées aux soins du procureur général près la Cour Suprême. Donc un procureur général du pôle économique et financier n’avait pas qualité à classer l’affaire sans suite. Car l’appréciation des éléments de l’enquête ne relevait pas de son autorité mais de l’autorité du procureur général près la Cour Suprême. Que la haute cour de justice soit fonctionnelle ou pas, le travail de l’instruction continuera à la haute cour de justice. Le fait que nous n’avons pas de haute cour de justice, nous ne devont rester dans l’impunité parce que au bout de dix ans, si les affaires ne sont pas jugées, les faits sont prescrits on ne peut plus les poursuivre ».
« Le dossier n’est pas classé sans suite, les enquêtes sont en cours et les responsables seront traduits devant la justice » prévient le procureur.
Vivement la manifestation de la vérité
DTK
Source: Mali24.info

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