POLITIQUE• #URD :: Discours de Maitre Demba TRAORÉ lors de sa rencontre avec les membres et sympathisants de l’URD de la Région de Kayes ce Samedi 11 septembre 2021

Pour que l’union soit au service de la République et de la Démocratie, je travaille ! »
 
 Monsieur le secrétaire général de la section URD de Kayes,
Camarades secrétaires généraux et représentants des sections,
Mouvements des jeunes et femmes du parti,
Autorités administratives, traditionnelles, coutumières et religieuses,
Chers invités,
Mesdames, Messieurs…
 
 
C'est un agréable plaisir de me retrouver avec vous, à la tête d’une forte délégation en provenance de Bamako pour échanger sur la vie de notre parti.
 
Très chers camarades de la Cité des Rails, merci pour votre accueil chaleureux, pour votre hospitalité digne du royaume du Khasso.
 
Eh oui, quand on parle de Kayes, on pense forcement au Fort de Médine, aux Chutes du Felou et de Gouina, au Barrage Hydroélectrique de Manantali.
 
Nous ne saurions parler de Kayes, sans une pensée sur la grande richesse de son sous-sol (or, fer, bauxite etc….).
 
Kayes, c’est aussi cette Ligne du Chemin de Fer Dakar-Niger, tellement nourricière !
 
La première région, c’est également, toutes ces filles et tous les fils de la Diaspora, qui malgré les difficultés, subviennent formidablement au développement de leurs contrées, et même au-delà.
 
Enfin, quand on parle de Kayes, on pense à la capitale du Soudan français, à Nioro du Sahel, à Diéma, à Yelimané, à Bafoulabé, à Kéniéba, à Kita, où ont toujours vécu en véritable harmonie les Soninkés, Khassonkés, Malinkés, Maures, Peulh, Bambara, etc…
 
Mes chers camarades,
 
Une dure épreuve du destin, m’amène ce 11 septembre 2021, pour vous informer de ma candidature et solliciter vos bénédictions, votre précieux soutien et votre accompagnement.
Soyez  assurés de ma détermination, de mon engagement et de ma disponibilité à faire aboutir notre idéal commun, qui reste et demeure la poursuite du combat et de l'oeuvre de notre cher et  défunt Président feu Soumaila Cissé,   qu'Allah (swt) lui accorde son paradis.
 
Permettez-moi, avant d’aller plus loin, d’adresser  mes sincères félicitations et mes remerciements à la Direction de notre parti, avec à sa tête le Professeur Salikou Sanogo. Les actions exemplaires posées font évoluer un parti qui montre, à travers les épreuves, toute sa solidité.
 
Mes chers camarades,
 
« nous croyons conduire le destin, mais c’est toujours lui qui nous mène…», disait Denis Diderot, « le destin donne d’étranges rendez-vous », renchérit Alessandro Baricco…
 
Après plus de trois décennies d’engagement politique continu tant au niveau local qu’au plan national et international, ma candidature peut paraître naturelle pour certains, mais elle survient sans doute à un moment que ni vous ni moi n’avions prévu.
 
Il y a à peine un an, nous implorions le tout puissant pour le retour, sain et sauf, de notre Président Soumaila Cissé, paix à son âme. Il en fut ainsi, il nous revint souriant, confiant en l’avenir du Mali sur lequel il n’a cessé de méditer pendant six longs mois de captivité dans la solitude du désert. Il nous revint juste le temps pour lui, de prodiguer d’ultimes recommandations venant compléter le récit d’une vie hors du commun et dont nous fûmes les témoins et compagnons privilégiés.
 
La volonté divine s’est exprimée, Soumaila nous a quittés le 25/12/2020, après avoir soufflé ses 71 bougies, le cœur rempli d’espoir, la tête pleine de projets pour le Mali. Une vie remplie, une mort honorable, le destin en a ainsi décidé. Une épreuve d’une extrême dureté pour nous, ses héritiers politiques.
 
Une épreuve à laquelle nous ne nous attendions pas de sitôt, une épreuve qui nous révèle à nous-mêmes ! Une épreuve qui nous oblige à veiller scrupuleusement sur l’héritage politique de l’homme, afin qu’il ne souffre d’aucune altération, de l’entretenir, de le fructifier pour le plus grand bien des maliens pour qui l’homme a tant sacrifié.
 
Une épreuve qui nous fait injonction de laisser sur le bas-côté, tout ce qui pourrait nous porter préjudice, pour consacrer la meilleure part de nous à la difficile conquête du pouvoir que nous menons depuis plus de 10 ans et surtout, à l’exercice encore plus ardu, de ce pouvoir dans un pays fragilisé par une crise dont les sources sont endogènes et exogènes. Autant d’épreuves qui pourraient repousser plus d’un, ainsi Sénèque avait-il vu juste en affirmant :
 
« C’est par les épreuves qu’on reconnaît l’homme de cœur ».
 
Des hommes de cœur et de raison, notre parti en regorge. Nous avons été éprouvés et aguerris ensemble par le long et difficile combat pour le Mali, mené avec constance, courage et détermination au sein de notre parti, l’URD, créé il y a 18 ans.
 
A l’âge de la maturité de notre parti, et dans la douleur de la perte, le devoir nous incombe d’honorer la mémoire de l’illustre disparu, en inscrivant notre candidature dans l’esprit d’une  œuvre collective, pour relever le Mali.
 
Nous le pouvons car nous sommes forts des valeurs qui caractérisent notre union et porteurs d’une offre politique claire et lisible par nos concitoyens, nos alliés et nos partenaires.
 
Nous le pouvons car nous symbolisons l’espoir. Il nous appartient de le traduire en dynamique politique pour l’intérêt collectif.
 
Notre probité est notre marqueur le plus caractéristique. Nous n’avons jamais cédé aux mensonges, nous avons toujours œuvré avec comme seul bréviaire, comme seul argument la VÉRITÉ rien que la VÉRITÉ et toujours la VÉRITÉ.
 
Notre esprit constructif est un atout essentiel pour une démocratie entamée dans ses principes et dans ses fondements par une crise persistante. Nous avons su nous opposer avec courage quand il le fallait. Nous avons aussi fait preuve d’humilité pour saluer les actions qui nous semblaient aller dans le sens de l’intérêt général, quand il le fallait.
 
Nous savons faire preuve de discernement.
 
Nous sommes précurseurs en matière d’innovation politique tant par la rigueur de fonctionnement de notre organisation que par notre capacité d’accueil et d’intégration, gage de la grandeur de notre parti jamais démentie.
 
La place faite dans notre parti aux jeunes, aux femmes et à tous les groupes représentatifs de notre société reflète le sens de l’inclusivité qui nous anime.
 
Si l’URD n’a pas encore gouverné en tant que parti majoritaire, notre cheminement à nul autre pareil fait de nous, incontestablement, les mieux préparés à relever le Mali et redonner espoir aux maliens. Ce but supplante toute autre considération. Il exige force, abnégation et engagement total. Ce but exige un profond sens de l’Etat et un patriotisme qui ne souffrent d’aucune ruse, d’aucune cupidité, d’aucune considération individuelle.
 
Notre capacité à absorber les chocs et autres crises de croissance est le meilleur indicateur de solidité de notre parti et de fiabilité des hommes et des femmes qui l’animent.
 
 
 
Ces acquis ne doivent aucunement occulter les signaux faibles de tension, voire de dérives comportementales perceptibles ces temps-ci. Ils sont susceptibles de fragiliser le socle de notre cohésion interne. Notre savoir-faire, moteur de notre efficacité, a toujours bénéficié de nos postures individuelles et de notre vivre ensemble. Ces acquis sont précieux.
 
Il est de notre devoir d’en prendre soin et de ne faire aucune place à l’esprit de division au sein de notre famille. Éloignons nous des préjugés et cessons les invectives.
 
Nous devons rester unis, quoi qu’il advienne. La quête de cette unité est au cœur de ma démarche. Je ne perds pas de vue le fait que notre comportement a valeur d’exemple.
 
 
 
Malgré ces quelques alertes à prendre en considération, le bilan des 18 années d’existence de l’URD est largement positif. Je m’en glorifie et je rends grâce aux artisans de cette belle construction politique au premier rang desquels, notre regretté président Soumaïla Cissé, sans oublier les regrettés Oumar Samba Diallo, CheiknaHamalla Bathily, Baba Oumar Boré, Lassana Koné, Abdoulaye Koita, Kalifa Doumbia, Mme Boundy Aminata Souaré, Mody N’diaye, Niamé Keïta, Me Faguimba Keïta, Amadou Coulibaly dit Baba djeli, Djibril Souleymane N’diaye, Ousmane AlhéroTouré, Boubacar Diarra…Hé oui ! Nous n’avons pas le droit de trahir ni de travestir la mémoire de nos illustres disparus.
 
 
 
Nous rendons un vibrant hommage à tous nos camarades qui sont décédés et continuons à prier pour le repos de leur âme.
 
Que le Tout Puissant les accueille en son saint Paradis.
 
Comment clore ce chapitre sans saluer avec respect et considération nos Présidentes d’honneur Mme Konaré Mama N’diaye Siby, Mme Coulibaly Salimata Cissé et nos Présidents d’honneur Younoussi Touré, Bandiougou Bidia Doucouré, Moulaye Haidara, Sadio Lamine Sow, Abou Samba Diallo, El Hadj Ousmane Mohamed Haidara qui continuent toutes et tous de nous servir de boussole;
 
Comment pourrais-je ne pas féliciter la dynamique jeunesse et les braves femmes de l’URD pour leur dévouement.
 
 
 
Mes chers camarades ;
 
 
 
Le solide ancrage de notre parti sur toute l’étendue du territoire national est une condition nécessaire à la conquête du pouvoir avec nos alliés. Ce seul ancrage n’y suffira pas.
 
Notre appréciation juste de l’état du pays et des dynamiques à l’œuvre dans la sous-région et au plan international, en est l’indispensable complément.
 
 
 
Plus que jamais, l’union est un enjeu crucial pour le Mali. L’URD se doit de réussir la sienne pour être l’artisan de celle de tout le peuple malien en quête d’une démocratie apaisée.
 
 
 
Mes chers camarades ;
 
 
 
Il y a exactement 30 ans, à peine sorti de l’adolescence, j’ai été porté, comme des millions de mes compatriotes, par le souffle de la nouvelle ère qui s’annonçait pour notre pays. La révolution pour une république démocratique venait d’aboutir en ce mois de mars 1991.
 
Il fallait remonter aux récits des années 1960 pour retrouver une telle communion des cœurs et des esprits sous nos cieux. Nous avons pris la belle victoire d’une bataille pour l’aboutissement du fait démocratique. Il ne s’agissait que de l’acquisition d’instruments dont le maniement va s’avérer très complexe dans la construction démocratique du Mali.
 
Les crises politiques successives en feront la démonstration.
 
 
 
Où en sommes-nous au plan politique et sécuritaire depuis l’avènement de la démocratie ? Le pays, traversé par des soubresauts, en proie à ses propres contradictions, cherche un point d’équilibre à travers une décentralisation d’abord, puis une régionalisation dont la réussite est corrélée à celle de la refondation de l’Etat. Aux prises avec une rébellion récurrente dans le septentrion, le Mali s’enfonce de jour en jour dans une crise qui interroge, au-delà de son aspect sécuritaire voire multidimensionnel, notre identité nationale. Nos mécanismes traditionnels de résolution de conflits sont mis à mal, l’apparition d’antagonismes sur fonds d’appartenance ethnique, inquiète au plus haut point. Les forces étrangères frères et amies, alliées à nos FAMAs, peinent à vaincre le mal.
 
 
 
Je profite de l’occasion pour m'incliner devant la mémoire des nombreuses victimes civiles et militaires, maliennes, africaines et étrangères qui ont perdu la vie en défendant notre souveraineté et l'intégrité de notre territoire. Je réitère mes condoléances les plus attristées à toutes les familles endeuillées et mes souhaits de prompt rétablissement aux nombreux blessés.
 
 
 
La définition d’un nouveau contrat social sera salutaire pour stopper cette spirale de la violence.
 
La crise, non circonscrite dans nos seules frontières, révèle à la fois la communauté de destin avec les pays voisins et les limites des politiques d’intégration en cours.
 
La crise met en évidence la position de centralité qu’occupe historiquement, géographiquement et surtout culturellement notre pays.
 
Comment transformer cet inconvénient en atout ? Nous avons commencé à y réfléchir dans notre programme de 2018. Il nous revient de reprendre le fil de ces réflexions pour les enrichir des nouvelles données apparues ces trois dernières années et opérer un réel exercice de prospective. Gérer, c’est aussi anticiper.
 
Une gestion transitoire du pays, consécutive à la crise post électorale de 2018 et de 2020, et à la volonté de changement largement exprimée par le Peuple malien est en cours. Toujours animés de notre esprit constructif et malgré nos difficultés internes, nous contribuons activement à la réussite de cette transition. L’URD a su coaliser d’autres forces politiques pour constituer le FSD et alerter sur les dérives de l’ancien régime. Le FSD est un membre fondateur du M5RFP, actuellement présent au sommet du pouvoir exécutif.
 
Il nous revient de continuer à participer à l’animation de cette coalition politique pour appuyer le processus de transition en cours.
 
Cette stratégie de gouvernance politique, pour être crédible et efficace, doit véhiculer une vision et un programme. Car, d’après Umberto Eco, « la démocratie romaine a commencé à mourir lorsque ses hommes politiques ont compris qu’il n’était pas nécessaire de prendre les programmes au sérieux, mais qu’il suffisait de s’appliquer à paraître sympathique ».J’ajouterais dans le cas du Mali, que la duplicité de certains acteurs du jeu politique a entrainé une rupture de confiance avec les populations. Il nous incombe de rétablir, par l’exemplarité, ces liens de confiance de toute urgence.
 
 
 
Sur un autre plan, la performance de notre économie est tributaire à la fois de la situation politique instable au niveau national et d’une conjoncture internationale défavorable dont le Covid-19 est à la fois un révélateur et un accélérateur. Notre économie, à faible revenu, est exposée à la fluctuation des cours des matières premières. Si une embellie a été constatée suite à la baisse du cours du pétrole, l’inflation actuellement observée va fortement impacter le niveau de vie de nos populations.
 
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat alerte sur les effets du changement climatique sur nos territoires et par ricochet, sur nos économies fragiles.
 
 
 
La sécurité alimentaire qui est déjà un enjeu fort, devra être une priorité à travers une modernisation volontariste du secteur primaire et en adoptant au mieux une approche durable du développement.
 
 
 
Cependant, le Mali se doit aussi de prendre le wagon de l’économie numérique, et de l’industrialisation à l’instar d’autres pays africains, pour escompter accéder au cercle des pays émergents. Notre politique énergétique pourrait faire une large place aux énergies renouvelables dans cette optique.
 
 
 
Il est impératif de prendre à bras le corps, les questions sociales.
 
L’expression « crise de l’école » est devenue quasiment usuelle, les alertes des acteurs de la santé sont récurrentes. Le niveau de couverture en équipements sanitaires est alarmant malgré les efforts consentis. Les villes s’agrandissent et les services urbains ne suivent pas cette croissance. Les zones rurales souffrent d’enclavement, d’un faible accès aux services publics et surtout d’insécurité et de précarité. Le taux de pauvreté est de 47% et pourrait se dégrader sous les effets cumulés du Covid-19 et du changement climatique.
 
 
 
Ce tableau sombre mais réaliste n’occulte pas certaines avancées constatées ça et là.
 
Il s’agit ici de faire un état du parti et un bref diagnostic politique, économique, social et environnemental, pour mettre en lumière les défis qui nous attendent : maintenir le parti sur une trajectoire de performance et définir une vision et des leviers pour libérer le pays des maux dont il souffre, lui permettant ainsi de renouer avec la prospérité.
 
 
 
Avec pragmatisme, à l’URD nous avons fait le choix d’un libéralisme que doit instaurer un Etat démocratique, laïc et protecteur des plus faibles d’entre nous.
 
Malgré l’étroitesse des marges de manœuvre en matière de politiques budgétaire et monétaire, nous pouvons définir et conduire des politiques publiques efficientes.
 
La conjonction de facteurs favorables que sont nos ressources internes, les alliés politiques, une large base de militants, une reconnaissance internationale, nous permet d’envisager l’avenir avec optimisme et de nous donner les moyens de réaliser notre projet politique, pour le salut du peuple malien. Je suis préparé à conduire ce projet.
 
 
 
Pour l’URD et pour le Mali, je sens le moment venu pour moi d’engager et de gagner la bataille politique suprême, celle de l’élection présidentielle.
 
Je viens vous en demander l’autorisation et la bénédiction
 
 
 
J’ai mûri avec ce parti, après mes premiers pas au CNID faso yiriwa ton, j’y ai exercé des fonctions sensibles. Je connais intimement ses forces à activer, ses atouts à mobiliser, mais également ses faiblesses résiduelles qu’il nous appartient de transformer en appoint positif.
 
Vos conseils m’ont renforcé ; nos débats et contradictions ont permis de construire ce socle qui nous distingue des autres formations politiques.
 
Je peux réaliser ce large rassemblement sans lequel toute victoire serait illusoire.
 
 
 
Ma candidature, forte d’une légitimité d’appartenance sans ambiguïté, ne souffrira point de défaut de cohérence. Elle participera à la clarté de notre discours politique.
 
Pour que l’union soit au service exclusif de la république et de la démocratie, je m’engage devant dieu, devant vous, devant les militants et devant nos alliés futurs, à incarner la vision d’un grand parti, le vôtre, le mien, l’URD et à définir de façon participative, notre programme politique en réponse au diagnostic posé sur l’état du Mali.
 
 
 
J’ai eu la chance et l’opportunité d’exercer de hautes fonctions au sein des trois pouvoirs, piliers de notre démocratie. Mon parcours d’homme politique, d’avocat et d’acteur actif de la vie associative m’a préparé à une telle rencontre avec le peuple malien.
 
 
Prêt, je le suis pour porter haut le flambeau de notre parti et celui de nos alliés afin de redonner confiance et espoir à nos concitoyens.  
 
Je suis prêt, fort de l’héritage de feu Soumaila Cissé et de vos apports, à tracer la voie de la paix et de la prospérité pour chaque malien, en tout point du territoire national.
 
 
 
Je réponds, non sans appréhension, à l’appel de sympathisants, militants et cadres du parti soucieux de préserver nos acquis et de voir aboutir le grand dessein que nous murissons pour notre cher pays depuis tant d’années ;
 
Je réponds à la volonté d’alliés politiques objectifs, qui s’adossent à nous avec l’espoir de mettre fin aux maux dont souffrent nos compatriotes ;
 
Je réponds aux sollicitations de leaders communautaires et plus largement à celles d’une Société civile en attente de justice sociale et de prospérité économique ;
 
Je réponds aux doléances d’acteurs publics et privés voulant renouer avec un fonctionnement normal de l’Etat et qui sont en attente d’un rebond de notre économie soumise à de nombreux aléas ;
 
Je réponds aux citoyens et justiciables rencontrés aux confins du Mali, au gré de dossiers défendus ;
 
Je réponds aux cultivateurs et éleveurs intimidés qui abandonnent champs et pâturages ;
 
Je réponds à ces millions de débrouillards pour qui la justice sociale ne fonctionne plus ;
 
Je réponds aux amis du Mali, qu’ils soient de la Sous-région ou de contrées plus lointaines, avec lesquels nous avons de réelles convergences de vue sur la démocratie, sur les droits humains et sur le développement.
 
 
 
La longueur de ma note de déclaration de candidature relève tant de la gravité des enjeux que de ma ferme volonté à leur apporter la réponse la plus appropriée, pour l’URD et pour le Mali.
 
La régénérescence d’une nation est un travail profond et de longue haleine qui exige une vision transversale des principales problématiques, une forte endurance face aux épreuves, une constance dans l’engagement.
 
J’ai acquis ces qualités et ces capacités grâce à vous, grâce à ma famille et grâce à mes amis, nombreux.
 
« Dieu est avec les endurants », nous révèlent les livres saints. La victoire ne saurait être loin.
 
 
 
Mes chers camarades ;
 
 
 
Je me présente donc à vous, riche de nos valeurs, riche d’amitiés et d’alliances pouvant nous mener à la victoire et de belle manière.
 
En votre nom, avec votre mandat, je m’engage à  mobiliser nos militants, sympathisants et alliés, ceux-là qui font de l’URD un grand parti, dans une grande dynamique politique.
 
Je veux engager une réelle démarche participative pour poursuivre l’œuvre de Soumaïla Cissé, notre œuvre collective. Comités, sous-sections, sections, associations, clubs de réflexion, seront mis à contribution pour affiner et porter notre projet.
 
Car, au-delà de l’important enjeu d’un mandat présidentiel, il est question d’une transformation durable et en profondeur du Mali, avec la participation active des maliens.
 
C’est une continuité de notre vision politique, résolument portée par une méthodologie basée sur l’inclusion et la participation. La démarche est rendue possible et aisée grâce à la vulgarisation des nouvelles technologies de communication.
 
 
 
Je suis intimement convaincu que si la maîtrise de sujets techniques est importante, celle de la mobilisation et de la participation est essentielle au renouveau du Mali.
 
J’ambitionne de faire évoluer les pratiques en impliquant fortement le citoyen à la réelle définition des besoins et des choix prioritaires qui le concernent et qui impactent son quotidien.
 
 
 
Ensemble, restaurons l’espoir. Unis, rétablissons la confiance ! Tous Ensemble, reconstruisons le Mali!
 
 
 
VIVE L’URD
 
VIVE LE MALI
 
QUE DIEU BÉNISSE LE MALI!
 
 
 
Je vous remercie.
 
Me Demba Traoré

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