Kidal : Barkhane se retire

La mission antiterroriste française, Barkhane, a débuté hier, mardi 12 octobre 2021, la phase finale de son transfert de la base du Mali. Elle y laisse place à la Minusma et à l’armée malienne.

La France a commencé le transfert de ses bases militaires au Mali. Selon communiqué de l’Ambassade de France au Mali, ce transfert entre dans le cadre de l’adaptation du dispositif militaire français dans la bande sahélo-saharienne, décidée en juillet 2021 par le Président de la République. « Dans le cadre de l’adaptation du dispositif militaire français dans la bande sahélo-saharienne, décidée en juillet 2021 par le Président de la République, l’emprise française de Kidal à la MINUSMA a débuté, en étroite coordination avec les forces armées maliennes », a-t-on indiqué dans le communiqué. Selon les responsables militaires français, « l’emprise se situe au sein du camp de la MINUSMA à Kidal, ville où les forces armées maliennes disposent, dans un autre camp qui a été rénové par la MINUSMA, d’un bataillon d’infanterie motorisée (le 72e RIM) issu de l’armée reconstituée. Pour mémoire, 1300 militaires de la MINUSMA et plus de 400 soldats maliens sont aujourd’hui déployés à Kidal où ils assurent des missions de protection et de sécurisation ».

Un convoi logistique a quitté Kidal hier, mardi 12 octobre 2021, dans la matinée, à en croire les responsables de ladite force. « Un détachement de la Force Barkhane, reste sur place. Il est notamment chargé de conduire les dernières formalités administratives et logistiques avant le transfert définitif de l’emprise dans les prochaines semaines. Il sera en mesure de faciliter des missions de réassurance et d’appui au profit des partenaires, et travaillera donc en étroite coordination avec la MINUSMA et les FAMa », a-t-on indiqué le communiqué.

A en croire la mission, cette première étape dans l’adaptation du dispositif militaire français dans la BSS se déroule dans de très bonnes conditions de dialogue et de coordination avec nos partenaires de la MINUSMA et des FAMa.

Il faut rappeler que les autorités françaises ont entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2 500-3 000 hommes, contre plus de 5 100 aujourd’hui.

B. Guindo

Source : LE PAYS

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