Yèrèwolo, une boussole commandée ?

Edito !

Actuellement, avec les problèmes que les autorités de la transition traversent dont notamment les sanctions de la CEDEAO, la création des fronts politiques du refus comme celui du PARENA et du Front pour la réussite de la transition dirigé par monsieur Housseïni Amion Guindo et malgré tous ces poids, les dirigeants de la Transition ne dérogent pas à la sacro-sainte règle de poursuivre leur chemin sans subir les pressions. Pour cela, le mouvement Yèrèwolo, dirigé par Adama Ben Diarra semblerait plus se placer au cœur des actions des autorités de la Transition. Ainsi, ce mouvement est en train de légitimer les actions du gouvernement en faisant adhérer le peuple aux idéaux de la Transition. Pourquoi est-ce que la Transition a besoin d’une telle action pour prospérer ? Quels sont les enjeux de ces actions de promotion ? On le sait bien, les autorités de la Transition ont besoin du soutien populaire. Il semble aussi évident que certaines personnalités font tout pour entretenir le mouvement Yèrèwolo à travers des financements colossaux, afin d’avoir l’adhésion des maliens aux idéaux de la refondation et de la vraie souveraineté qu’ils prônent. Le mouvement Yèrèwolo soutiendra-t-il un candidat à la prochaine élection présidentielle ? Si la détermination du peuple est assez souvent motivée par des campagnes sous roche, il serait très difficile d’imaginer que le mouvement Yèrèwolo n’est pas en mission pour la Transition, dans le but de permettre aux autorités de faire ce qui leur semble nécessaire pour le Mali, sans une grande opposition populaire. Tout porte donc à croire que Yèrèwolo est une boussole à cet effet. Elle est visiblement téléguidée et semble être un parti politique en gestation pour soutenir soit un candidat à la prochaine élection présidentielle, même si elle pourrait connaître un léger report pour des raisons sécuritaires et/ou de refondation. Si jamais les manettes de cette commande sont portées par les autorités de la Transition, cela ne constituera-t-il pas une déviation notoire vis-à-vis des idéaux de gouvernance nouvelle tant espérés ? Le temps est le meilleur juge et nous édifiera !

La Redaction

Source : Journal Mandé Infos

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