Le FNDC estime que « cette prétendue décision illégale et arbitraire témoigne de la volonté de la junte de faire de l’intimidation, du harcèlement et de la tyrannie les leviers suprêmes de la transition ». Il appelle « tous les citoyens à une mobilisation internationale et nationale en accompagnant les manifestations du 14 août en Belgique et du 17 août sur toute l’étendue du territoire national ».
De son côté, Amnesty International déclare que la dissolution du FNDC « est une grave atteinte aux libertés d’association et de réunion pacifique reconnues par la Constitution guinéenne ». .
La junte militaire a, pour sa part, proclamé, le 13 mai, l’interdiction « jusqu’aux périodes de campagne électorale » de toute manifestation, pendant les trois ans de la Transition.
Source : senenews