Dans les cercles de Kangaba et Kéniéba, l’exploitation aurifère, autrefois perçue comme une opportunité économique, est devenue une source de crise multiforme. L’environnement subit une destruction massive (déforestation, pollutions diverses a des produits nocifs), tandis que le tissu social se déchire entre familles, « kabilas », communautés et villages, désormais en conflit pour le contrôle des terres et ressources.
Face à l’absence ou aux défaillances de régulation, des acteurs informels et étrangers exploitent sans redevabilité, accentuant les tensions et menaçant la stabilité locale.
Pour sortir de cette impasse, des solutions existent bien, notamment : s’inspirer de modèles comme le Community Mining au Ghana, instaurer un cadre légal spécifique à l’orpaillage, renforcer le rôle des collectivités et communautés dans les processus d’octroi des permis et surtout, redonner la parole aux communautés locales à travers des États généraux de l’or.
Le Mandé peut encore se relever. Mais il faut agir vite, avec justice, rigueur et vision.
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