Les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : Mali, Burkina Faso, Niger, cherchent à affirmer leur souveraineté. Toutefois, les partenaires techniques et financiers (PTF) de ces pays continuent d’imposer des conditions qui supplantent les lois nationales dans des domaines clés (économie, gouvernance, justice, éducation, etc.).
Ce déséquilibre compromet l’autonomie décisionnelle des États, les forçant à suivre des procédures et des réformes dictées de l’extérieur, souvent inadaptées aux réalités locales.
Pour concilier la souveraineté et une coopération utile, les États de l’AES doivent proposer entre autre : une doctrine AES de partenariat souverain, le renforcement des capacités internes d’expertise, le développement de partenariats alternatifs Sud-Sud et la mise en place d’un fonds d’autofinancement des investissements.
La souveraineté qui est une aspiration profonde des peuples de l’AES ne doit plus être négociable. A cet effet, l’AES doit établir des relations fondées sur le respect mutuel et les priorités endogènes.
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