En 2025, l’économie malienne évolue dans un climat complexe, entre pressions budgétaires, opportunités minières et quête de souveraineté économique. Pour faire face à ses besoins urgents, le pays a obtenu un soutien financier du FMI de 129 millions de dollars, destiné à stabiliser la balance des paiements et à soutenir les couches vulnérables touchées par les crises climatiques et sociales.
En parallèle, le Trésor public vise à mobiliser 1 255 milliards de FCFA sur le marché régional de l’UEMOA afin de financer les infrastructures, relancer les services publics et appuyer les réformes économiques. Ce recours à l’endettement régional, s’il traduit une volonté d’autonomisation, soulève néanmoins des préoccupations sur la soutenabilité de la dette.
L’autre moteur de l’économie malienne repose sur l’exploitation de ses ressources minières. Le pays anticipe une hausse de la production aurifère grâce à la relance d’opérations par de grands groupes internationaux comme Barrick Gold, même si les discussions du moment avec ce groupe semblent connaître un enlisement !!! Mais c’est surtout la mise en service de la mine de lithium de Goulamina qui attire l’attention, positionnant le Mali comme un futur acteur stratégique dans l’industrie mondiale des batteries électriques.
Toutefois, les défis structurels demeurent : chômage des jeunes, forte dépendance au secteur informel, corruption persistante et inégalités sociales. La croissance reste donc fragile, tant qu’elle ne s’accompagne pas de réformes profondes en faveur de l’inclusion, de la transparence et du développement local.
LA RÉDACTION MANDEINFOS »
