La gouvernance malienne en 2025 est caractérisée par une transition politique ambitieuse, orientée vers une refondation de l’État à travers des réformes structurelles. Le gouvernement de transition cherche à bâtir un nouveau socle institutionnel, avec un accent sur la moralisation de la vie publique, la décentralisation et la réforme judiciaire.
La lutte contre la corruption s’intensifie. Des rapports du Bureau du Vérificateur général et de l’OCLEI ont mis en lumière de nombreux dysfonctionnements, entraînant des poursuites contre plusieurs responsables. Cette dynamique est saluée, mais aussi scrutée : la société civile attend des résultats durables et impartiaux, loin des effets d’annonce.
Les autorités maliennes mettent aussi en avant la gouvernance de proximité, avec un retour progressif des services publics dans les zones rurales et excentrées, touchées par le conflit. Des expérimentations de gestion communale participative visent à rapprocher les citoyens de l’administration.
Cependant, la prolongation de la transition et le flou autour d’un calendrier électoral soulèvent des inquiétudes nationales et internationales. Si les réformes sont perçues comme nécessaires, elles doivent s’inscrire dans un cadre démocratique et inclusif pour éviter de fragiliser davantage l’équilibre institutionnel.
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