Dans un communiqué publié hier, mercredi 1er mai 2019, le Premier ministre, Chef de Gouvernement, Docteur Boubou CISSE, invite l’ensemble des Partis politiques et l’ensemble des regroupements de partis politiques à la cérémonie officielle de signature de l’Accord Politique en vue de la formation d’un Gouvernement de mission, le jeudi 2 mai 2019 dans la salle de conférence de la Primature. D’ores et déjà, les informations que nous possédons nous font croire que l’opposition (FSD et COFOP) risque d’aller en rangs dispersés. Au sein du FSD, il y a des partis politiques qui sont prêts à signer ledit accord politique d’une durée de deux ans comme le Parena de Tiébilé Dramé et d’autres ne pas sont pas prêts à signer comme l’URD de Soumaïla Cissé.
Dans un communiqué publié hier, mercredi 1er mai 2019, le Premier ministre, Chef de Gouvernement, Docteur Boubou CISSE, invite l’ensemble des Partis politiques et l’ensemble des regroupements de partis politiques à la cérémonie officielle de signature de l’Accord Politique en vue de la formation d’un Gouvernement de mission, le jeudi 2 mai 2019 dans la salle de conférence de la Primature. D’ores et déjà, les informations que nous possédons nous font croire que l’opposition (FSD et COFOP) risque d’aller en rangs dispersés. Au sein du FSD, il y a des partis politiques qui sont prêts à signer ledit accord politique d’une durée de deux ans comme le Parena de Tiébilé Dramé et d’autres ne pas sont pas prêts à signer comme l’URD de Soumaïla Cissé.
Contacté par nos soins, hier, mercredi 1er mai 2019, dans l’après midi, le chargé de la communication du Parti pour la renaissance nationale (Parena) nous confirmait la signature de l’accord politique, prévue ce jeudi, par son parti. Selon nos sources, d’autres partis au sein du FSD sont également disposés à signer le document dont le PSP de Oumar Hamadoun Dicko, le PDES de Djibril Tall. Mais, Nouhoum Togo du Pdes nous précisait hier que si son parti entre dans le gouvernement de Boubou Cissé, il démissionne. Du Coté de la COFOP, on apprend que les signataires de l’accord politique sont Housseiny A Guindo de la Codem, Mamadou Traoré du parti UNION. Les non partants ou les non signataires de l’accord politique sont : l’URD de Soumaïla Cissé. « Bonjour à tous, le bureau exécutif national de l’URD a réaffirmé son appartenance à l’opposition, à l’issue de sa réunion extraordinaire qui vient de prendre fin. En clair, l’URD n’enverra pas de représentant au prochain gouvernement du Dr Boubou Cissé. Restons mobilisés pour construire un parti capable de réaliser nos objectifs », a souligné le secrétaire général adjoint de l’URD, Daouda Touré. Il y a aussi le parti CNID FYT de Me Mountaga Tall qui ne participera pas au gouvernement de Boubou Cissé. «Bonjour, Le Comité Directeur du CNID – FYT, réunit en session extraordinaire ce mercredi 1er mai 2019, a décidé de ne pas participer au prochain Gouvernement et de s’investir dans la préparation du Dialogue national inclusif. Le CNID – FYT souhaite bonne chance à la nouvelle équipe et au Premier ministre Boubou Cissé » a écrit Me Mountaga Tall. Outre ces deux partis membres du FSD qui ont clarifié leur position, on apprend également que le MPR de Choguel K Maïga, le Modec de Konimba Sidibé, le FAD de Nouhoum Sarr, le FCD de Djibril Tangara ne prendront pas part au gouvernement de « large ouverture » de Boubou Cissé.
Coté COFOP, il semblerait que le parti SADI de Dr Oumar Mariko ne soit pas disposé à participer au gouvernement de mission de Dr Boubou Cissé. Il nous revient aussi que d’autres partis membres de l’opposition ne feront pas partis du futur équipe gouvernementale comme Fare An Ka Wuli de Modibo Sidibé et Adp-Maliba de Aliou Diallo.
« Le Présent accord politique est conclu pour une durée de deux ans »
L’article 3 dudit accord politique stipule que la mission du gouvernement portera principalement sur: l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un dialogue politique inclusif avec toutes les forces politiques et sociales significatives du Mali, la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger dans le cadre d’une appropriation nationale du processus de paix, la conduite dans le consensus, des reformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales indispensables à la stabilisation du pays et au progrès économique : modernisation et rationalisation de l’administration d’Etat, révision de la Constitution du 25 février 1992, reforme électorale, découpage territorial etc. la stabilisation du centre du pays et la lutte contre le terrorisme ; l’organisation des prochaines élections législatives et tous autres scrutins qui s’imposent, l’assainissement et la gestion rigoureuse des finances publiques le tout soutenu par une lutte implacable contre la gabegie, la corruption et l’enrichissement illicite, la lutte contre l’impunité, le népotisme et toutes les formes d’injustice ; la restauration de l’autorité de l’Etat avec notamment l’adoption de mesures fortes contre l’incivisme, la mise en œuvre de mesures urgentes pour sauver l’année scolaire 2019, les reformes politiques et institutionnelles, l’apaisement du front social par la refondation du cadre légal et règlementaire du monde du travail sans mettre en cause les droits acquis des travailleurs, le renforcement de la diplomatie malienne et la coopération internationale, la lutte contre les effets des changements climatiques. Quant à l’article 16, il indique que le Présent accord politique est conclu pour une durée de deux ans. Il ne peut être reconduit de manière tacite. Enfin, l’Article 19 précise que « l’adhésion au présent accord ne constitue point une garantie d’obtention de postes ministériels pour un parti ou un regroupement de partis. Tous les signataires se verront, cependant, offrir la possibilité de contribuer à l’action du gouvernement ».
A ce stade des choses, tout est encore possible, c’est la politique. La signature dudit « Accord Politique »prévue ce jeudi nous édifiera encore plus.A
Source: Lerepublicainmali