UN AUTRE RESEAU DE TRAFIQUANTS D’ARMES ET MUNITIONS DEMANTELÉ PAR LE COMMISSAIRE YAYA NIAMBÉLÉ DU 16ème AR. ET SES HOMMES

Ces signaux inquiétants des réseaux terroristes et djihadiste du Mali !

Des morts et disparus, des déplacés, des familles entièrement disloquées… Mais d’où viennent les armes et munition des réseaux terroristes, djihadistes et d’autodéfense à l’origine profonde de ces tragédies au Mali ? Les commissariats de police et celui du 16ème Arrondissement de Bamako en l’occurrence, ont obtenu un début de réponse .

La situation est tout simplement alarmante et interpelle les plus hautes autorités. Force est de l’admettre : la plupart des armes dont il est ici question, proviennent des arsenaux maliens. Le Groupe Kojugu Kelebaa a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur la question : le trafic d’armes et de munitions impliquant les éléments des FAMAS.
Le commissaire Yaya Niambélé, Médaillé d’Honneur de la Police Nationale en charge du Commissariat du 16ème Arrondissement de Bamako et ses éléments viennent en effet de faire, une fois de plus, la preuve de leur efficacité et bonne collaboration d’avec la population.
Le jeudi 30 septembre 2021 aux environs de 17 heures, un de ses points focaux donna l’alerte : un gardien dans une maison sise à NIAMANA serait en possession d’un Pistolet Mitrailleur (PM) et son chargeur ; l’arme appartiendrait à son patron, un Officier de la Gendarmerie Nationale.
Alors, une équipe d’intervention rapide dirigée par le jeune Commandant MODY DIALLO se mit en branle avec pour mission d’interpeller le gardien et son arsenal de guerre.
A son arrivée sur les lieux, l’équipe d’intervention procéda à l’interpellation du suspect dénommé DIAGUINE DAO. Interrogé de retour au commissariat, par le Commissaire Niambelé, l’Enfant de Banan, le suspect confirma que l’arme (un Pistolet Mitrailleur – PM) appartenait bien à son patron qui serait en mission au Centre du Pays.
Et poursuit-il, il aurait profité de cette absence pour s’accaparer de l’arme en vue de la revendre.
Et il aurait trouvé preneur en la personne de NOUHOUM BARRY lequel, à son tour, l’aurait cédée à un certain AMADOU BARRY. Et en contrepartie, avoue le suspect, Nouhoum lui aurait remis la somme 150.000 FCFA.
Il fallait donc retrouver le nommé NOUHOUM BARRY et au plus vite. Ce qui n’était nullement une colle pour l’Enfant de Banan et ses hommes. Le suspect fut interpellé le même jour. Il avait, à sa disposition un bidon d’huile moteur de quatre (04) litres. Retenez bien ce détail.
Lors de son premier interrogatoire, le susnommé Nouhoum BARRY déclara dans un premier temps, avoir vendu l’arme au nommé Amadou Barry. Mais par la suite, il est revenu sur cette déclaration et avoua l’avoir vendue à un certain Nouhoum Diallo. Ce dernier est introuvable. Les descentes policières chez lui à domicile n’ont rien donné. Tout indique qu’il s’est déjà rendu au centre du pays.
Vous souvenez-vous du bidon d’huile de moteur de quatre (04) litres que le nommé AMADOU BARRY avait en sa possession au moment de son interpellation ? Le commissaire NIAMABÉLÉ, très vigilant, l’avait remarqué et l’avait, par conséquent saisi.

Figurez-vous que le bidon en question contenait 566 cartouches pour Pistolet Mitrailleur (PM) de types 7.62 semi-long d’assaut (une arme de guerre).
Interrogé à propos, le suspect déclara les avoir achetées avec un individu se trouvant à Macina. Et à ses dires, il s’apprêtait justement à envoyer la marchandise dans le cercle de KORO où vivent ses parents afin que ces derniers les utilisent contre des assaillants.
Des recherches doivent être menées afin de connaître l’origine de ces minutions. Proviennent-elles, elles aussi, l’arsenal militaire malien ?
Signalons qu’encore à l’heure actuelle, l’arme n’a pas été retrouvée. Non plus le nommé NOUHOUM DIALLO. Mais pour ceux qui connaissent «le compol NIAMBELE », l’interpellation de ce suspect ne serait qu’une question de temps. Pour l’arme, l’on craint à raison qu’elle soit en ce moment aux mains de combattants.
En tout état de cause, les principaux suspects sont aux arrêts. Rappelons que c’est LE nommé DIAGUINE DAO, Gardien au compte de l’Officier de la Gendarmerie Nationale, qui détenait l’arme de son patron et qui reconnait l’avoir mise à la vente par l’entremise de NOUHOUM BARRY lequel, à son tour, avoue l’avoir vendue au nommé AMADOU BARRY.
Tous les suspects ont été placés sous mandat de dépôt par la juge d’instruction au Tribunal de la Commune VI
C’est la deuxième fois, disions-nous, que le même commissaire YAYA NIAMBÉLÉ démantèle ainsi un réseau de trafic d’armes et de munitions destinées à des Groupes Djihadiste et/ou d’autodéfense.
Lors de la première opération, les suspects ont clairement déclaré avoir acheté dix (10) chargeurs pour PM avec un Caporal de l’Armée de Terre en poste à SEVARÉ et que ce dernier leur aurait vendu trois (03) autres PM entre 2020 et 2021. Il a avoué avoir vendu un Fusil Mitrailleur (FM) à la somme de trois 3.500.000 F CFA et que cette arme lui a été remise par un membre de groupe d’autodéfense, pour être revendue.
L’on constate donc à tous les coups, que nos porteurs d’uniformes sont cités dans les opérations de cette nature. Cela devient une constante inquiétante.
Autre constat : depuis sa prise de fonction, le commandement de la police du 16ème Arrondissement de Bamako, le commissaire YAYA NIAMBÉLÉ l’Enfant de Banan s’illustre de manière admirable.

Il mérite notre respect. Bravo et félicitions !

Bamananden
Journal Kojugu kelebaa (JKK)

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