Ce vendredi 16 novembre, jour de Baptême du Prophète PSL, l’excès de vitesse des conducteurs de véhicules de transport en commun, notamment les SOTRAMAS n’aurait sûrement pas échappé à aucun usager de la route dans la capitale malienne. Malheureusement, cette manière inconsciente de vouloir se faire de l’argent en une seule journée, a fait des victimes. Ainsi, on a pu recenser au moins deux accidents plus ou moins graves.
À Bamako, tout le monde connait la manière très peu orthodoxe des conducteurs de SOTRAMAS dans la circulation, qui est à la base de beaucoup d’accidents sur les différentes grandes artères de la ville des trois caïmans. Et, ce n’est pas l’un des jours les plus mouvementés, qu’est le baptême du Prophète de l’islam PSL, dans le pays qui fera exception à la « règle ».
Avec des milliers de personnes qui convergent vers les différents points de prêche de la capitale, c’est une aubaine pour les transporteurs, qui se font beaucoup d’argent lorsqu’on est un bon chausseur. Selon eux, le bon chauffeur c’est celui qui est rapide sans trop se préoccuper des règles de la circulation. Et à partir du moment où la police n’est ou ne dit rien, les collusions sont vites arrivées.
C’était le cas, ce samedi 16 novembre 2019 sur la route de Sirakoro, suivant l’alignement des piliers soutenant la ligne électrique à haute tension, et entre Badalabougou et Daoudabougou en face du Café Broadways. Le premier, dont nous avons été témoins, a été provoqué par une SOTRAMAS en partance pour aller prendre des passagers et qui roulait à vive allure.
C’est en voulant éviter un trou que le véhicule a renversé un motard qui était avec une dame. Heureusement, les blessures des deux personnes qui étaient sur la moto ne paraissaient pas aussi spectaculaires que l’accident. Le deuxième, qui nous a été rapporté par des témoins se serait passé presque de la même manière, mais il y aurait eu plus de victimes et dont certaines sérieusement blessées avec des dégâts matériels plus conséquents.
On souhaite prompt rétablissement aux blessés tout en interpellant les autorités et les syndicats des transports à trouver une solution à ce problème.
Saïdou Guindo