Sommet l’international des magistrats : Le Mali accueille l’événement de 2023

Le Mali va abriter la conférence annuelle du groupe régional de l’union internationale des magistrats en février 2023. Cette organisation est comme un sommet continental qui porte les questions et les aspirations des magistrats africains.

Selon lbrahim Djibrilla Maiga, président de la commission préparatoire, c’est au tour du Mali d’être à l’honneur et d’accueillir cette échéance dont la dernière a été organisée en Israël.

Cette rencontre permettra d’illustrer, aux yeux du monde, que les qualificatifs ombrageux collés à notre pays ne sont pas fondés.
Le capitaine désigné par le SAM, lbrahim Djibrilla Maiga, estime que ce sera une occasion pour le monde de voir plus clair dans les avancées et dans le respect des droits humains.

Quant au ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des Sceaux, cette fête doit être mise à profit pour réussir le pari de l’organisation, tant sur l’aspect matériel et que scientifique.
Le ministre Mamoudou Kassogué, lui-même magistrat du SAM, s’est appesanti sur l’organisation de panels qui aborderont la lutte contre le terrorisme, les trafics humains ou encore la cybercriminalité.

Le Mali sera donc la vitrine de la magistrature mondiale durant une semaine en Février prochain. Des américains, des asiatiques et des européens seront au cœur de ces échanges pour harmoniser les valeurs transversales du monde.

Le SAM, à travers lequel, le Mali est membre de l’union internationale des magistrats, sera en première ligne dira lbrahim Djibrilla Maiga : « Le Mali est un pays comme un autre, cette rencontre est tournante et chaque pays à la chance de l’abriter »

Le président de la commission préparatoire a également expliqué de cette association internationale ne reconnaît qu’une seule organisation par pays, d’où la bonne place du SAM au nom du Mali. Les travaux se dérouleront à l’hôtel Radisson Collection, ex Sheraton

Bourama Kariba Konaté, président par intérim du Syndicat Autonome de la magistrature a relevé les accusations, à tort, contre le Mali qualifié de pays d’impunité et d’extrémisme violent ou encore de fanatisme religieux. C’est d’autant plus paradoxal car le Mali était cité en bon élève sur le plan démocratique, administratif et religieux.

La nouvelle donne, explique le président par intérim du SAM, enclenchée par les autorités et soutenue par le peuple résilient du Mali mérite d’être protégée.
Aussi, le Mali doit trouver les options pour rassurer tous les partenaires au regard des accords ratifiés.

Les magistrats du Mali vont donc jouer leur partition pour le retour définitif du Mali dans le concert des nations. Le Mali va donc réaffirmer son attachement aux principes et valeurs universels, aussi bien sur le plan national et international.

ABC

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