RENCONTRE POUR LA RESTAURATION DE LA PAIX DANS LA BANDE FRONTALIERE NIGERO- MALIENNE

Les communautés des localités  d’Anderamboukane,  banibangou et  de  d’Abala  scellent les tueries  pour  un meilleur vivre ensemble

Le Gouverneur de Menaka, M .Daouda MAIGA  était le vendredi dernier  à la frontière nigéro-malienne  à l’occasion de la rencontre entre les communautés vivant le long de la frontière  qui separe  nos deux Etats. A travers ces assises  de 72 heures,  les deux communautés qui faut-il le préciser ont un destin commun  malgré la divergence de leur  nationalité, ont décidé  de s’unir pour  donner la chance à la paix   en combattant ensemble, les  ennemis notamment, les voleurs de bétails et autres bandits de grand chemin. La rencontre s’est déroulée dans la partie malienne de la frontière à Anderamboukane

 Toutes les sensibilités du secteur étaient présentes à  cette rencontre qui doit inspirer plusieurs communautés de nos deux pays. Etaient ainsi présents à cette rencontre   côté malien en plus du Gouverneur, le Maire et  le président du collège  transitoire   d’Anderamboukane, les représentants de l’équipe régionale  d’appui  à la réconciliation. Du coté du Niger, le représentant  des préfectures des  communes de banibangou et  de  d’Abala   était présent tout comme les chefs coutumiers et traditionnels.  Les partenaires Techniques et Financiers  étaient de la partie tout  comme l’Association  Humanitaire pour la Paix  et  le Développement dans le Sahel ( ASPDS ) qui est présidée par  M .Yacine Ag  Mohamed MOUSSA.  Au cours des échanges qui se sont déroulés dans le plus grand respect, Les aspects les plus urgents et  les  plus importants  sur lequel  les communautés  pouvaient  ensemble trouver des solutions  ont été abordés.  La rencontre aura également permis   de dégager des solutions pour  une paix  durable entre les différentes communautés qui vivent le long de la  frontière Nigéro-malienne.  C’est ainsi que les leaders  des communautés du cercle d’Anderamboukane (République du Mali )  et  des communes de banibangou et  de  d’Abala  (République du Niger)  partageant  les mêmes ressources naturelles se sont engagés de façon solennelle à sceller à jamais  les  querelles et les tueries inutiles que vivent  leurs populations respectives pour un meilleur vivre ensemble et la cohésion sociale.  ‘’Nous faisons aujourd’hui la paix  et demandons  à  tous de faire la paix à être tous acteurs de la paix et la stabilité.  Les communautés pastorale qui font face aux mêmes difficultés et subissent la violence armée dans leur quotidien seront désormais solidaires et agiront  ensemble dans la défense de leurs intérêts ‘’ peut-on  lire dans l’accord signé  entre les  représentants des différentes communautés à l’issue des travaux.     Partie malienne et partie nigérienne se sont également  mises d’accord   à informer  les éleveurs sur les us et coutumes des communautés d’accueil    mais, aussi d’assurer   la mise en contact des leaders situés de part et d’autre de la frontière pour régler tout malentendu survenu avant la mise en œuvre du présent document d’entente.  ‘’Rechercher ensemble des solutions concrètes pour assurer la mobilité en toute quiétude des  pasteurs pour une exploitation rationnelle des ressources naturelles de la frontière dans le respect des textes de loi des  deux  Etats  ‘’ est aussi un point important de l’accord. Les deux communautés     souhaitent que les autorités  Maliennes et Nigériennes instaurent  une coopération et une entraide entre les autorités sécuritaire et judiciaires situées de part et d’autre de la frontière. Dans la même dynamique, l’on souhaite le renforcement  des relations de coopération et de collaboration entre les forces de défense et de sécurité des deux pays le long de la frontière.’’ Sensibiliser   et impliquer les intermédiaires (courtier)  pour la recherche des animaux volés , intensifier la rencontre inter et  intracommunautaire le long de la frontière des deux Etats   ,Créer des comités mixtes  de vigilance composée des leaders communautaires des 2 États’’ sont également des points d’accord  de la rencontre tout comme la  revalorisation des  chefs coutumiers  pour qu’ils jouent  pleinement leurs rôles. Les parties signataires de cet accord s’accordent  sur le fait que le réseau des voleurs des bandits brigands et braqueurs  est  sans frontières et sans communauté ; en conséquence, son démantèlement paraît indispensable pour le rétablissement de la paix et la sécurité le long de la frontière de la commune.

ALEXIS

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