RENCONTRE SUR LE SÉCURISATION DES ÉCHANGES TRANSFRONTALIERS D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

LE PREMIER MINISTRE PRÉSIDE LES TRAVAUX D’OUVERTURE

Le premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances Dr Boubou Cissé a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest, ce matin à Bamako, en présence des ministres en charge de l’Energie et ceux en charge des Finances du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Liberia, du Mali et de la Sierra Léone.

« La lutte contre la pauvreté, la quête d’un bien être quotidien pour nos populations, et la prospérité économique de nos Etats ne pourraient aboutir sans que des jalons importants ne soient posés dans des secteurs cruciaux comme celui de l’énergie. C’est pourquoi je me réjouis que la CEDEAO ait porté le secteur de l’Energie au centre des priorités de la Communauté et ait compris la nécessité d’accroître la coopération régionale dans ce secteur à travers la mise en commun de nos ressources énergétiques et la commercialisation de l’électricité à travers des échanges transfrontaliers» a déclaré le premier ministre à l’ouverture des travaux.

Il également insisté sur la nécessité d’entreprendre toutes les actions idoines pour renforcer le commerce de l’électricité et de mettre en place des règles claires de gestion des contrats dans le cadre de ce commerce avant de saluer la banque mondiale pour  sa constante sollicitude et pour la qualité de sa coopération avec les pays de la CEDEAO notamment dans le secteur de l’énergie.

Lors de la rencontre, la directrice des Operations de la Banque mondiale a annoncé la mise au point de deux instruments visant à renforcer immédiatement la confiance dans le commerce et à soutenir la mise en œuvre de la nouvelle directive de la CEDEAO. Il s’agit de financer un appui budgétaire régional pour les six pays concernés  afin d’accompagner la mise en œuvre des reformes et de créer un fonds renouvelable de soutien aux liquidités (LERF) qui permettrait aux exportateurs d’électricité d’avoir accès à des liquidités en cas de non-respect des dispositions contractuelles des importateurs d’électricité et vice-versa.

Cette importance rencontre, au quelle participe les experts des pays concernés, ceux de la Banque mondiale, du WAPP ( Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain  ou en anglais West African Power Pool ), de l’ARREC (l’Autorité de Régulation Régionale du secteur de l’Electricité de la CEDEAO) permettra de trouver, d’une part, un mécanisme durable de paiements des factures d’achats d’électricité par les importateurs et la garantie d’une énergie disponible et fiable ,et d’autre part,  de veiller à ce que chaque partie prenante joue pleinement son rôle, tel recommandé par la directive C/DIR/2/12/18 de la CEDEAO, mise en vigueur le 1er janvier 2020.

Source :  Gouvernement du Mali

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