KARIM KEITA À PROPOS DES ACCUSATIONS À SON ENCONTRE : « DES GENS SE FONT PASSER POUR MOI »

Le député de la commune 2 du district de Bamako profite de la campagne pour sa réélection pour clarifier certaines accusations le visant. Le 14 mars lors d’un meeting à Quinzambougou, Karim Keita s’est dit régulièrement victime d’usurpation d’identité.

 

« On se fait passer pour moi pour arnaquer les gens », a-t-il indiqué pendant cette étape de la campagne pour les élections législatives du 29 mars 2020.

Le colistier de l’Honorable Hady Niangadou a révélé au public du meeting de Quinzambougou des faits inédits dont certains auraient conduit à l’arrestation de leurs auteurs.

« Il y a quatre ans, lorsque je quittais un baptême avec des amis. Quelqu’un m’a interpellé », relate le président de la commission défense de l’assemblée nationale.

La personne lui dit: « Karim, c’est moi qui ai envoyé des aides dans ta commune. Étonné, je lui ai demandé de quelles aides s’agit-il. Il me répond qu’il m’a envoyé des lampadaires et autres. Je lui dis que ce n’était pas moi. Je lui ai demandé de me montrer le numéro et ce n’était pas le mien. Il m’a donc expliqué qu’il a même rendez-vous le lundi prochain avec celui qui prétend être moi. C’est comme ça que l’usurpateur a été arrêté le lundi de leur rencontre. Il se faisait passer pour moi pendant des mois ».

D’après Karim Keita, il y a eu plusieurs cas similaires pendant l’épidémie d’Ebola et bien après. Il a par ailleurs rapporté une autre histoire où on l’aurait injustement accusé d’avoir encaissé des millions de nos francs.

« Un jour, quelqu’un est venu me trouver à l’assemblée nationale. Mon garde du corps peut en témoigner. Il me dit : « pour qui tu te prends ? ». Il affirme que cela fait plusieurs mois qu’il a envoyé plus de 100 millions pour moi. Je lui ai répondu que ça ne pouvait pas être moi. C’est alors qu’il m’a communiqué le nom de celui à qui il a remis l’argent qui m’était destiné. Je lui ai signifié que je ne connaissais même pas la personne. Il n’en revenait pas ».

Indexé par la presse pour son rôle présumé dans plusieurs affaires dont aucune n’a encore été tranchée par la justice, Karim Keita profite de la tribune de la campagne législative pour enfin parler.

Cet exercice, il affirme le devoir aux habitants de sa circonscription. « Je dois vous dire cela car c’est vous qui m’avez élu », a-t-il martelé samedi à son meeting de campagne à Quinzambougou. Les innombrables cas d’usurpation dont il serait l’objet expliquent, d’après lui, que les gens entendent constamment qu’il est impliqué dans telle ou telle affaire.

Source : Malivox

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