À l’issue de la marche du 5 juin 2020, une déclaration commune signée par Issa Kaou N’Djim, coordinateur général de la CMAS ; Choguel Kokalla Maiga, représentant du FSD ; et Cheick Oumar Sissoko de l’Espoir Mali Kura a été présentée aux Maliens de la diaspora et de l’intérieur. Elle étale la nouvelle vision des trois regroupements sur la gestion d’un Mali nouveau.
« Ce pays, jadis envié, écouté et respecté aussi bien en Afrique qu’à travers le monde est en passe de devenir la risée des autres Nations. Tant il est de nos jours balloté et humilié à cause de la mauvaise gouvernance en cours », lit-on dans la déclaration. Symbole de la décrépitude du système étatique décrié, la gestion actuelle du régime en place a fini, pour ces signataires, de précipiter le Mali dans « l’impasse, le pire ; et au bord du gouffre ». Ils se disent convaincus que les Maliens assistent, de façon étonnante, à des « scandales d’une gestion hasardeuse » dénuée de vision et de cohérence vis-à-vis des intérêts vitaux et stratégiques du pays. Ce, ajoutent les trois organisations, dans le « déni » des valeurs fondamentales de la société. Par cette déclaration, les signataires évoquent les causes de la manifestation du 5 juin que sont : la gestion catastrophique de la crise multidimensionnelle ; les atteintes à la souveraineté et à l’intégrité du territoire du pays ; l’abandon des FAMa par les autorités ; la généralisation de l’insécurité partout dans le pays ; la corruption, la mal gouvernance, le gâchis financier au détriment des paysans et secteurs privés ; la destruction des services sociaux de base (éducation, santé l’électricité, l’eau, les infrastructures) ; l’appauvrissement croissant des populations ; les atteintes aux valeurs et principes de la République ; le péril des droits et libertés individuels et collectifs des citoyens ; l’impasse d’une voie électorale hypothéquée.
Au président de la République, ils reprochent d’avoir un régime qui s’est illustré par la tenue des élections « injustes, opaques, et inéquitables » qui ont discrédité le processus électoral du Mali. Face à l’urgence de sauver le Mali, nous martèlent-elles dans cette déclaration, les trois organisations ont convenu sur : la mobilisation de sursaut national ; la reconstruction des forces armées et de sécurités maliennes ; la préservation de l’intégrité territoriale, son unité, sa laïcité, et l’exercice de sa souveraineté sur toute l’étendue du pays. Ils mettent l’accent sur une gouvernance vertueuse garantissant la paix, la sécurité, la justice, la réconciliation nationale ainsi que la restauration de la confiance entre gouvernants et gouvernés.
Ils priorisent l’éducation et la santé, l’accès des citoyens aux services sociaux de base et aux infrastructures… Ces signataires qui exigent la démission d’IBK promettent la restauration de l’État de droit, des réformes politiques et institutionnelles dans le pays ; la mise en œuvre des actions de libération pour toutes les personnes enlevées y compris l’honorable Soumaila Cissé. Ils garantissent l’union sacrée autour du Mali et la fin du système de cette gouvernance en cours dans le pays. C’est suite à ces propos qu’ils (CMAS, FSD, EMK) ont exigé la démission d’IBK, lui lançant un ultimatum pour le constat de ladite démission au plus tard à 18heures du vendredi 5 juin. Au-delà, ont-ils clarifié, le peuple souverain en tirera toutes les conséquences.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS
« Ce pays, jadis envié, écouté et respecté aussi bien en Afrique qu’à travers le monde est en passe de devenir la risée des autres Nations. Tant il est de nos jours balloté et humilié à cause de la mauvaise gouvernance en cours », lit-on dans la déclaration. Symbole de la décrépitude du système étatique décrié, la gestion actuelle du régime en place a fini, pour ces signataires, de précipiter le Mali dans « l’impasse, le pire ; et au bord du gouffre ». Ils se disent convaincus que les Maliens assistent, de façon étonnante, à des « scandales d’une gestion hasardeuse » dénuée de vision et de cohérence vis-à-vis des intérêts vitaux et stratégiques du pays. Ce, ajoutent les trois organisations, dans le « déni » des valeurs fondamentales de la société. Par cette déclaration, les signataires évoquent les causes de la manifestation du 5 juin que sont : la gestion catastrophique de la crise multidimensionnelle ; les atteintes à la souveraineté et à l’intégrité du territoire du pays ; l’abandon des FAMa par les autorités ; la généralisation de l’insécurité partout dans le pays ; la corruption, la mal gouvernance, le gâchis financier au détriment des paysans et secteurs privés ; la destruction des services sociaux de base (éducation, santé l’électricité, l’eau, les infrastructures) ; l’appauvrissement croissant des populations ; les atteintes aux valeurs et principes de la République ; le péril des droits et libertés individuels et collectifs des citoyens ; l’impasse d’une voie électorale hypothéquée.
Au président de la République, ils reprochent d’avoir un régime qui s’est illustré par la tenue des élections « injustes, opaques, et inéquitables » qui ont discrédité le processus électoral du Mali. Face à l’urgence de sauver le Mali, nous martèlent-elles dans cette déclaration, les trois organisations ont convenu sur : la mobilisation de sursaut national ; la reconstruction des forces armées et de sécurités maliennes ; la préservation de l’intégrité territoriale, son unité, sa laïcité, et l’exercice de sa souveraineté sur toute l’étendue du pays. Ils mettent l’accent sur une gouvernance vertueuse garantissant la paix, la sécurité, la justice, la réconciliation nationale ainsi que la restauration de la confiance entre gouvernants et gouvernés.
Ils priorisent l’éducation et la santé, l’accès des citoyens aux services sociaux de base et aux infrastructures… Ces signataires qui exigent la démission d’IBK promettent la restauration de l’État de droit, des réformes politiques et institutionnelles dans le pays ; la mise en œuvre des actions de libération pour toutes les personnes enlevées y compris l’honorable Soumaila Cissé. Ils garantissent l’union sacrée autour du Mali et la fin du système de cette gouvernance en cours dans le pays. C’est suite à ces propos qu’ils (CMAS, FSD, EMK) ont exigé la démission d’IBK, lui lançant un ultimatum pour le constat de ladite démission au plus tard à 18heures du vendredi 5 juin. Au-delà, ont-ils clarifié, le peuple souverain en tirera toutes les conséquences.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS