Le gouvernement ChoguelKokallaMaĂŻga rendu public le vendredi 11 juin a surpris les observateurs de la scĂšne politique en raison de son dĂ©ficit dâinclusivitĂ© et de sa taille, au dessus de la norme convenue (Charte de la transition et DNI).
VoilĂ deux tares congĂ©nitales qui pourraient handicaper lâefficacitĂ© de lâaction gouvernementale Ă venir.
Et pourtant Choguel avait convenu avec la classe politique, la sociĂ©tĂ© civile, la communautĂ© internationale de travailler Ă la mise en place dâun gouvernement « consensuel et inclusif ».
RĂ©sultat : LâEPM, le COFOP, lâARP, lâADEMA-PASJ, le PARENA et bien dâautres ont relevĂ© cette incongruitĂ©. MalgrĂ© tout, tous disent vouloir voir la transition rĂ©ussir et attendent pour juger le gouvernement Ă lâĆuvre.
Pour tenter dâattĂ©nuer ce mauvais dĂ©part, le PARENA de TiĂ©bilĂ© DramĂ© a fait une proposition qui nous parait pertinente et responsable : « Enfin le PARENA lance un appel Ă la tenue de consultations des forces vives du pays pour adopter une nouvelle feuille de route adaptĂ©e Ă la durĂ©e restante de la transition afin de forger un consensus national sur les prochaines Ă©tapes ».
Le Premier ministre doit Ă©couter les uns et les autres. Il nâest pas au premier ministĂšre pour le M5-RFP seulement. Il y est pour lâensemble du pays. Il ne faudrait pas quâil tombe dans les tares quâil reprochait aux rĂ©gimes prĂ©cĂ©dents.
AprĂšs avoir rĂ©ussi « son coup » par rapport Ă la formation du gouvernement, il doit avoir les pieds sur terre pour discuter, Ă©changer avec les autres, en prenant en compte leurs pertinentes propositions. En ne le faisant pas, il crĂ©era lui-mĂȘme sa propre opposition dans cette situation extrĂȘmement difficile pour le pays oĂč tous doivent ĂȘtre ensemble.
Tous sont conscients que le pays a besoin dâun grand rassemblement de toutes ses filles et tous ses fils pour relever les dĂ©fis actuels : la sĂ©curitĂ© et la tenue de bonnes Ă©lections, entre autres.
Il nous faut donc un sursaut national ! Que tous soient rassemblés autour de ChoguelMaïga sur une feuille de route consensuelle, non pas pour lui ou pour le M5 ou encore pour une tierce personne, mais pour la mÚre-patrie : le Mali !
Il nous faut ce sursaut national pour dĂ©fendre le pays contre les groupes extrĂ©mistes et lâimpĂ©rialisme Ă©tranger !
Il nous faut ce sursaut national pour consolider lâunicitĂ© du peuple malien, la laĂŻcitĂ© et la forme rĂ©publicaine de lâEtat ! Rien nâest irrĂ©versible !
Ce sursaut national nâest possible que siChoguel joue franc-jeu, il nâest possible quâen considĂ©rant la classe politique et les autres acteurs majeurs de la vie nationale.
Donc, Choguel doit Ă©viter de se comporter comme sâil avait une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique, encore que mĂȘme Ă ce niveau, il faudra tout tenter avec les autres.
En tout cas, la balle est dans son camp, de son comportement, son attitude, dĂ©pendra en partie lâengagement, le volontarisme et le sursaut national tant souhaitĂ©.
WaSalam !
El Hadj Chahana Takiou
Source: 22 Septembre
VoilĂ deux tares congĂ©nitales qui pourraient handicaper lâefficacitĂ© de lâaction gouvernementale Ă venir.
Et pourtant Choguel avait convenu avec la classe politique, la sociĂ©tĂ© civile, la communautĂ© internationale de travailler Ă la mise en place dâun gouvernement « consensuel et inclusif ».
RĂ©sultat : LâEPM, le COFOP, lâARP, lâADEMA-PASJ, le PARENA et bien dâautres ont relevĂ© cette incongruitĂ©. MalgrĂ© tout, tous disent vouloir voir la transition rĂ©ussir et attendent pour juger le gouvernement Ă lâĆuvre.
Pour tenter dâattĂ©nuer ce mauvais dĂ©part, le PARENA de TiĂ©bilĂ© DramĂ© a fait une proposition qui nous parait pertinente et responsable : « Enfin le PARENA lance un appel Ă la tenue de consultations des forces vives du pays pour adopter une nouvelle feuille de route adaptĂ©e Ă la durĂ©e restante de la transition afin de forger un consensus national sur les prochaines Ă©tapes ».
Le Premier ministre doit Ă©couter les uns et les autres. Il nâest pas au premier ministĂšre pour le M5-RFP seulement. Il y est pour lâensemble du pays. Il ne faudrait pas quâil tombe dans les tares quâil reprochait aux rĂ©gimes prĂ©cĂ©dents.
AprĂšs avoir rĂ©ussi « son coup » par rapport Ă la formation du gouvernement, il doit avoir les pieds sur terre pour discuter, Ă©changer avec les autres, en prenant en compte leurs pertinentes propositions. En ne le faisant pas, il crĂ©era lui-mĂȘme sa propre opposition dans cette situation extrĂȘmement difficile pour le pays oĂč tous doivent ĂȘtre ensemble.
Tous sont conscients que le pays a besoin dâun grand rassemblement de toutes ses filles et tous ses fils pour relever les dĂ©fis actuels : la sĂ©curitĂ© et la tenue de bonnes Ă©lections, entre autres.
Il nous faut donc un sursaut national ! Que tous soient rassemblés autour de ChoguelMaïga sur une feuille de route consensuelle, non pas pour lui ou pour le M5 ou encore pour une tierce personne, mais pour la mÚre-patrie : le Mali !
Il nous faut ce sursaut national pour dĂ©fendre le pays contre les groupes extrĂ©mistes et lâimpĂ©rialisme Ă©tranger !
Il nous faut ce sursaut national pour consolider lâunicitĂ© du peuple malien, la laĂŻcitĂ© et la forme rĂ©publicaine de lâEtat ! Rien nâest irrĂ©versible !
Ce sursaut national nâest possible que siChoguel joue franc-jeu, il nâest possible quâen considĂ©rant la classe politique et les autres acteurs majeurs de la vie nationale.
Donc, Choguel doit Ă©viter de se comporter comme sâil avait une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique, encore que mĂȘme Ă ce niveau, il faudra tout tenter avec les autres.
En tout cas, la balle est dans son camp, de son comportement, son attitude, dĂ©pendra en partie lâengagement, le volontarisme et le sursaut national tant souhaitĂ©.
WaSalam !
El Hadj Chahana Takiou
Source: 22 Septembre