Il s’agit entre autres, du sucre, de la farine, de l’huile, etc. Un demi-kilo de sucre est vendu à 300 Frs au lieu de 250 Frs et 600 Frs le kilo dans certaines boutiques. Face à cette situation, nous avons approché des boutiquiers pour en savoir davantage. Les uns expriment le difficile accès aux produits par la fermeture des frontières, les autres fustigent catégoriquement la gestion de la période du Covid-19, raison pour laquelle ils font grimper le prix pour gagner plus. C’est donc une gestion personnelle et abusive qui contredit sans ambages le barème fixé par l’État. L’un de nos interlocuteurs a manifesté sa colère contre le pouvoir, dans la mesure où l’État demande l’aide aux populations pendant que les autres pays en font pour les siennes.
Même si les cibles étaient connues, ils demandent un petit geste de l’État, le minimum qu’il soit, ce serait symbolique. Pour corroborer ces affirmations, un numéro de compte bancaire spécial a été rendu public pour accueillir des aides d’accompagnement afin de contrer la pandémie du coronavirus. À notre avis, même si la situation financière de l’État semble critique, un geste de facilitation serait tout simplement symbolique en l’endroit de la population.
Moriba DIAWARA
Source : Le Combat