Cette action s’inscrit directement dans la logique de pression voulue contre les groupes terroristes en zone des trois frontières, en particulier contre l’EIGS.
Par ailleurs, les opérations terrestres se poursuivent. En particulier, du 2 au 5 avril 2020, la force Barkhane a conduit une opération le long du fleuve Niger, en zone des trois frontières. Cette « opération coup de poing » a alterné reconnaissances offensives, contrôles de zones, infiltrations et dispositifs d’embuscades, ainsi que de nombreux ratissages dans un milieu abrasif, tant pour les hommes que les matériels. Les objectifs de telles opérations sont multiples: désorganiser les flux logistiques des GAT, les surprendre dans des zones reculées où ils n’attendent pas la force Barkhane, mais également contribuer à rassurer les populations locales.
L’opération a débuté le 2 avril par une reconnaissance offensive en direction d’Ansongo. Le sous- groupement a ensuite opéré dans des zones peu accessibles en véhicule, avec pour objectif d’harceler les GAT jusque dans des zones difficiles d’accès.
Au cours de l’opération, plusieurs oueds abritant des plots logistiques ont été ratissés. Par cette manœuvre la force Barkhane manifeste sa présence auprès des populations, et contribue à perturber l’approvisionnement des GAT dans ces zones reculées.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Source : Force Barkhane