Aliou Boubacar Diallo et Azalai Express : rien de nouveau

L’entrepreneur et homme politique malien Aliou Boubacar Diallo, fraichement élu député de la circonscription de Kayes, fait l’objet ces derniers jours d’une énième campagne de dénigrement de la part d’un média proche d’une formation politique rivale. Le directeur du dit journal, Harber Maiga est un habitué de la diffamation contre Aliou Diallo. Il a d’ailleurs déjà été condamné à six mois de prison ferme pour diffamation. Son comportement demeure une dérive très inquiétante pour la presse malienne.

Harber Maïga, le directeur de publication de Azalaï Express, est manipulé par un clan de mafieux contre Aliou Boubacar Diallo depuis plusieurs années. Azalai Express a redoublé d’efforts plus précisément, depuis que ce dernier s’est lancé en politique et s’est classé troisième lors du dernier scrutin présidentiel. Un succès électoral qui a fait grincer des dents dans le landerneau politique.

Depuis ce jour, Azalaï Express fait feu de tout bois contre le nouveau député de Kayes, sans s’encombrer de savoir si les informations publiées sont vraies ou fausses. Sans vérifier s’il s’agit de véritables scoop ou juste de montages sans saveur. Et la proximité d’Harber Maïga avec un dinosaure de la politique malienne, un temps chargé du renseignement malien et qui fut ministre de tous les présidents depuis les années 1990 avant de connaître une dégringolade politique depuis un moment, est un secret de polichinelle à Bamako. Le réseau dans lequel Harber Maiga évolue est dirigé par cet homme politique en connivence avec le réseau de Reza Pacha, Pierre Roux et Lutz Hartmann.

Les attaques, calomnies et diffamations répétées ont poussé Aliou Boubacar Diallo à déposer plainte dès 2018 pour diffamation contre Harber Maïga. Ce dernier a d’ailleurs été condamné à six mois de prison ferme suite à ces attaques contre Aliou Boubacar Diallo. Le drame de cette affaire est que la Justice n’a toujours pas exécuté la grosse et Harber se sent intouchable. Lorsque les forces de l’ordre se sont présentées au siege de son journal, l’homme a pris la poudre d’escampette.

En attendant d’exécuter sa peine, et peut-être parce qu’il pense pouvoir y échapper, Harber Maïga redouble d’efforts pour tenter de salir la réputation d’Aliou Boubacar Diallo. Dernier exemple en date, la publication lundi d’un artilce intitulé : « Chronique de l’épouvantable fiasco de Wassoul’Or : Comment Aliou Boubacar Diallo a roulé ses partenaires dans la farine ? » La volonté de nuire est perceptible dès le titre.

L’auteur de l’article, qui n’est autre que Harber Maïga lui-même, mélange allègrement des informations publiques disponibles à la bourse de Francfort, des ragots invérifiables et des proprement mensongers, pour dévaloriser les réalisations entrepreneuriales d’Aliou Boubacar Diallo, et notamment celles liées à son entreprise la plus emblématique Wassoul’Or, la première mine industrielle à capitaux maliens du pays. Il pense que l’adage selon lequel il suffit de rapprocher le mensonge de la vérité pour qu’il passe marchera. Heureusement que chacun a compris le jeu de ces hommes politiques en perte de vitesse qui s’appuient sur des journalistes de gazettes poubelles pour leurs sales besognes.

Les soi-disant « révélations » ne sont en réalité que des accusations sans fondements qu’un simple survol de la réalité permet de rejeter en bloc. Aliou Boubacar Diallo a cédé sa participation dans Wassoul’Or en juillet dernier à un conglomérat d’investisseurs émiratis pour plus de 250 millions de dollars. Il est par ailleurs à l’origine du premier fonds d’investissement pour financer la mise en production de mines d’or malienne. L’ingénierie financière et les montages ont été réalisés sous la supervision du plus grand cabinet d’avocats québécois. Pour qui connaît les transactions internationales de tels montants, elles se déroulent en plusieurs étapes distinctes qui visent à certifier la vente et à en sécuriser les actes. Harber ferait mieux de la fermer pour ne pas passer pour un idiot.

La réalité derrière les attaques qui visent Aliou Boubacar Diallo n’a rien à voir avec ses affaires. Il ne s’agit, ni plus ni moins, que de tentatives de déstabilisation orchestrées par un rival politique, un ex-chef de renseignement à la réputation en lambeau qui perd chaque jour plus de terrain face à l’ampleur du désamour des maliens à son endroit. Il veut bloquer l’ascension du Député Aliou Diallo qui prend de plus en plus d’ampleur et dont les messages résonnent particulièrement auprès de la jeunesse malienne. Comme disait Jacques Chirac : « Salissez, salissez ! Il en restera toujours quelque chose ! ». C’est à cette politique de caniveau que certains médias veulent abaisser le débat politique malien.

Sofiane

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