Bonnes manières conseillées en période d’hivernage : Eviter les eaux stagnantes

“A chaque période hivernale l’insalubrité devient criarde dans la capitale malienne. Des déchets de toutes natures jonchent les ruelles. Toute chose qui empêche l’écoulement des eaux et qui entrainent des conséquences sur la santé de la population“, explique Dr Ousmane Témé, hygiéniste. Pour lui, pendant cette période, les mauvaises habitudes s’installent et nous exposent à des maladies.

 L’habitat, lorsqu’il est insalubre peut accentuer les pathologies. L’insalubrité dans les quartiers, dans les familles, surtout si c’est lié aux inondations, peut occasionner un problème de santé publique avec des cas de maladie comme le paludisme ou le choléra.

Selon Dr Ousmane Témé hygiéniste, “les eaux stagnantes sont des nids de moustiques, créent de la nuisance. Les ordures décomposées dégagent des odeurs nauséabondes et qui deviennent des nids de beaucoup de choses. L’apparition de maladies dermatologiques est due, en ce moment, aux eaux polluées qui stagnent et dans lesquelles nous mettons les pieds en longueur de journées”, souligne Dr. Ousmane Témé hygiéniste.

A ses dires, ces différentes pathologies sont transmises par des gouttelettes chargées de virus émises quand on tousse ou éternue et aussi par la salive ou les mains des personnes infectées et aussi par l’air surtout lorsqu’une personne malade occupe une pièce fermée et non régulièrement aérée. “Les maladies respiratoires liées à l’humidité et au manque d’aération, des maladies infectieuses, le mal être et troubles psychiques surviennent en cas de logements trop exigus ou sans ouverture sur l’extérieur”, dit-il.

De ce fait, pour éviter ses différentes épidémies hivernales, ajoute le médecin, “il faut prendre des précautions, d’abord se protéger contre les moustiques en dormant sous moustiquaire, en assainissant les maisons et les quartiers. Pour éviter le rhume, il faut éviter de sortir sous la pluie et aussi se couvrir quand il frais afin d’éviter les coups de froid. Il faut aussi une sensibilisation régulière et un suivi permanent”.

Aïchatou Konaré

Source: Mali Tribune 

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