Dans une déclaration commune, datant du mercredi 17 juin, le mouvement « Anw Bè Faso Do » et l’Alliance nouvelle vision pour le Mali se sont penchés sur la crise politique du Mali. Pour une sortie de crise, ils plaident pour le dialogue entre le M5-RFP et le régime, proposant des pistes de solution.
Signée par Cheick Sidi Diarra, représentant du mouvement « Anw Bè Faso Do », et Naby Ibrahima Togola, celui de l’Alliance nouvelle vision pour le Mali, cette déclaration met en lumière la vision et les propositions de solution de ces regroupements. Pour les élaborateurs du document, le climat socio-politique du pays, instable depuis des années, en raison des manquements dans la gouvernance, a connu des contestations postélectorales nées des résultats proclamés par la cour constitutionnelle. Alors que l’Accord politique de gouvernance et le Dialogue national inclusif (DNI) ont été, pour ceux-ci, une contribution de taille pour l’apaisement du climat politique en 2019, les signataires de cette déclaration regrettent que le pays soit à nouveau plongé dans une détérioration du climat politique.
À lire cette déclaration, le président de la République a invoqué le Dialogue national inclusif pour justifier la tenue des élections législatives. Ce, en dépit de la présence de la covid-19 dans le pays, les critiques de l’opposition et les conditions sécuritaires.
Ces regroupements conviennent que cette démarche présidentielle visait à éviter « un vide constitutionnel » pour qui sait que les mandats des élus avaient pris fin. « Malheureusement, ajoutent-ils, les résultats de ces consultations tel que proclamé par la cour constitutionnelle ont été violemment contestés par l’opinion publique ». Il s’en est suivi des morts d’hommes à Kayes et à Sikasso. Ce qui, selon la déclaration, a occasionné la dramatisation des tensions socio-politiques. D’où la naissance du M5-RFP (mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques) qui exige la démission du président de la République.
Dans l’optique de trouver une issue à cette crise, le mouvement « Anw Bè Faso Do » et l’Alliance nouvelle vision pour le Mali appellent IBK et les membres du M5-RFP au dialogue. En l’occurrence, pour mettre fin à cette crise, des pistes de solution ont été proposées. Il s’agit, entre autres de suspendre la 6e législature, le temps de rétablir la sincérité des résultats sortis des urnes lors des élections législatives, de faire rapporter l’arrêt de la cour constitutionnelle et rétablir les résultats du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Ce n’est pas tout, les signataires proposent une demande de démission du président et des conseils de la cour constitutionnelle, la mise en place sans délai d’un mécanisme indépendant de suivi de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du DNI. Ils proposent de discuter avec le M5-RFP du programme de gouvernement qui s’articule autour des résolutions et recommandations du DNI, voire la composition du gouvernement, le choix du nouveau premier ministre. Les signataires ont, pour une sortie de crise, convenu d’engager très vite les réformes politiques, électorales et institutionnelles. Pour ainsi recouvrer la stabilité, évitant plus de violence, ces propositions restent les pistes de solution pour ces deux regroupements.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS
Signée par Cheick Sidi Diarra, représentant du mouvement « Anw Bè Faso Do », et Naby Ibrahima Togola, celui de l’Alliance nouvelle vision pour le Mali, cette déclaration met en lumière la vision et les propositions de solution de ces regroupements. Pour les élaborateurs du document, le climat socio-politique du pays, instable depuis des années, en raison des manquements dans la gouvernance, a connu des contestations postélectorales nées des résultats proclamés par la cour constitutionnelle. Alors que l’Accord politique de gouvernance et le Dialogue national inclusif (DNI) ont été, pour ceux-ci, une contribution de taille pour l’apaisement du climat politique en 2019, les signataires de cette déclaration regrettent que le pays soit à nouveau plongé dans une détérioration du climat politique.
À lire cette déclaration, le président de la République a invoqué le Dialogue national inclusif pour justifier la tenue des élections législatives. Ce, en dépit de la présence de la covid-19 dans le pays, les critiques de l’opposition et les conditions sécuritaires.
Ces regroupements conviennent que cette démarche présidentielle visait à éviter « un vide constitutionnel » pour qui sait que les mandats des élus avaient pris fin. « Malheureusement, ajoutent-ils, les résultats de ces consultations tel que proclamé par la cour constitutionnelle ont été violemment contestés par l’opinion publique ». Il s’en est suivi des morts d’hommes à Kayes et à Sikasso. Ce qui, selon la déclaration, a occasionné la dramatisation des tensions socio-politiques. D’où la naissance du M5-RFP (mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques) qui exige la démission du président de la République.
Dans l’optique de trouver une issue à cette crise, le mouvement « Anw Bè Faso Do » et l’Alliance nouvelle vision pour le Mali appellent IBK et les membres du M5-RFP au dialogue. En l’occurrence, pour mettre fin à cette crise, des pistes de solution ont été proposées. Il s’agit, entre autres de suspendre la 6e législature, le temps de rétablir la sincérité des résultats sortis des urnes lors des élections législatives, de faire rapporter l’arrêt de la cour constitutionnelle et rétablir les résultats du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Ce n’est pas tout, les signataires proposent une demande de démission du président et des conseils de la cour constitutionnelle, la mise en place sans délai d’un mécanisme indépendant de suivi de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du DNI. Ils proposent de discuter avec le M5-RFP du programme de gouvernement qui s’articule autour des résolutions et recommandations du DNI, voire la composition du gouvernement, le choix du nouveau premier ministre. Les signataires ont, pour une sortie de crise, convenu d’engager très vite les réformes politiques, électorales et institutionnelles. Pour ainsi recouvrer la stabilité, évitant plus de violence, ces propositions restent les pistes de solution pour ces deux regroupements.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS