L’Ambassadeur des Etats Unis au Mali, Dennis Hankins, tient vraiment au respect des institutions. En d’autres termes, il est contre le départ forcé du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et de son régime comme demandé par les responsables du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) de l’imam Mahamoud Dicko.
L’Ambassadeur des USA au Mali, Dennis Hankins, s’est exprimé, mardi dernier, sur la crise socio-politique du Mali, lors d’une audience accordée par le Président de l’Assemblée Nationale du Mali, Moussa Timbiné. Le diplomate américain a saisi cette belle opportunité pour dire ses “quatre vérités” aux responsables du Mouvement du 5 Juin 2020 du Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) de l’imam Mahamoud Dicko, qui demandent le départ du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et de son régime.
L’Ambassadeur Dennis Hankins souhaite le respect de la démocratie. C’est pourquoi, il est contre le départ forcé du Président de la République et de son régime. “Il faut accepter la démocratie. On ne peut pas changer un système, on ne peut pas forcer le départ d’un Président élu démocratiquement, on ne peut pas forcer le changement du système du gouvernement”, dira-t-il. Avant de préciser : “alors, c’est important d’avoir des discussions entre toutes les parties, société civile, gouvernement et partis politiques. Nous sommes engagés comme gouvernement américain pour nos amis maliens et nous sommes prêts à travailler avec tous les pays de la région afin de trouver des solutions parce que maintenant, il y a assez de problèmes devant la nation du Mali et tout le monde doit travailler ensemble”.
L’Ambassadeur Dennis Hankins a également salué le discours du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta : “j’ai bien apprécié le discours de son Excellence le Président de la République, dans lequel il a accepté qu’il y a certaines questions qui sont gérables. Le gouvernement est en train de résoudre le problème de la crise scolaire. Le Président a accepté qu’avec les dernières élections législatives, il y a certaines préoccupations.
Je sais que les systèmes démocratiques sont compliqués, je ne suis pas juriste, mais je pense que l’engagement des partenaires du Mali, de ses voisins, ‘est important. Dans les détails, c’est de voir comment on peut résoudre les problèmes. Alors c’est important d’avoir des discussions entre toutes les parties.”.
Notons que l’Ambassadeur Hankins a été nommé par le président Trump le 16 août 2018 avant d’être confirmé par le Sénat américain le 2 janvier 2019. C’est le 15 mars 2019 qu’il a présenté ses lettres de créance au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. “C’est un immense honneur pour moi de servir en tant qu’Ambassadeur des États-Unis au Mali en ce moment critique pour le pays et la région du Sahel. Les États-Unis soutiennent le Mali dans ses efforts en vue de réaliser la paix, la stabilité et la prospérité. J’attends avec impatience de travailler ensemble pour relever les défis et créer des opportunités pour un Mali sûr et sécurisé”, avait déclaré le diplomate américain à sa sortie d’audience.
Diplomate de carrière et cadre supérieur du service diplomatique américain avec rang de Ministre Conseiller, Dennis Hankins a servi comme Ambassadeur auprès de la République de Guinée de 2015 à 2018. Il a également occupé les fonctions de Consul Général au consulat des États-Unis à Sao Paulo, au Brésil, de 2012 à 2015.
Diplômé de l’Université de Georgetown et du National WarCollege, il avait occupé le poste de Premier Conseiller à l’ambassade américaine à Nouakchott en Mauritanie de 2007 à 2010 et à l’ambassade américaine à Khartoum, au Soudan de 2010 à 2012.
Dennis Hankins a également occupé le poste de Directeur Adjoint du Bureau des Opérations de Maintien de la Paix du Département d’État auprès du Bureau des Organisations Internationales, et de Consul Général à l’Ambassade des États-Unis à Riyad, en Arabie saoudite de 2004 à 2005.
El Hadj A.B. HAIDARA
Déclaration des États-Unis sur la crise au Mali
“Nous continuons de nous opposer à tout effort visant à imposer un changement anticonstitutionnel du gouvernement au Mali”
L’Ambassade des États-Unis à Bamako suit de près les manifestations appelant le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta à démissionner. Les États-Unis se joignent à l’ONU, à l’UE et à l’UA pour appeler tous les acteurs au dialogue et à la retenue, et réaffirmer le droit de manifester pacifiquement. La CEDEAO a envoyé une délégation de haut niveau, conduite par le Ministre nigérien des Affaires Étrangères KallaAnkourao, à Bamako pour résoudre la crise. Ils ont rencontré des responsables du gouvernement du Mali, les principaux leaders des manifestations, des femmes parlementaires et des membres du corps diplomatique, notamment l’Ambassade des États-Unis à Bamako.
Nous soutenons l’appel de la délégation de la CEDEAO à reconsidérer les résultats des élections législatives dans les circonscriptions électorales ayant fait l’objet de révision par l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Nous continuons de nous opposer à tout effort visant à imposer un changement anticonstitutionnel du gouvernement au Mali”.
SOURCE: AUJOURD’HUI MALI
L’Ambassadeur des USA au Mali, Dennis Hankins, s’est exprimé, mardi dernier, sur la crise socio-politique du Mali, lors d’une audience accordée par le Président de l’Assemblée Nationale du Mali, Moussa Timbiné. Le diplomate américain a saisi cette belle opportunité pour dire ses “quatre vérités” aux responsables du Mouvement du 5 Juin 2020 du Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) de l’imam Mahamoud Dicko, qui demandent le départ du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et de son régime.
L’Ambassadeur Dennis Hankins souhaite le respect de la démocratie. C’est pourquoi, il est contre le départ forcé du Président de la République et de son régime. “Il faut accepter la démocratie. On ne peut pas changer un système, on ne peut pas forcer le départ d’un Président élu démocratiquement, on ne peut pas forcer le changement du système du gouvernement”, dira-t-il. Avant de préciser : “alors, c’est important d’avoir des discussions entre toutes les parties, société civile, gouvernement et partis politiques. Nous sommes engagés comme gouvernement américain pour nos amis maliens et nous sommes prêts à travailler avec tous les pays de la région afin de trouver des solutions parce que maintenant, il y a assez de problèmes devant la nation du Mali et tout le monde doit travailler ensemble”.
L’Ambassadeur Dennis Hankins a également salué le discours du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta : “j’ai bien apprécié le discours de son Excellence le Président de la République, dans lequel il a accepté qu’il y a certaines questions qui sont gérables. Le gouvernement est en train de résoudre le problème de la crise scolaire. Le Président a accepté qu’avec les dernières élections législatives, il y a certaines préoccupations.
Je sais que les systèmes démocratiques sont compliqués, je ne suis pas juriste, mais je pense que l’engagement des partenaires du Mali, de ses voisins, ‘est important. Dans les détails, c’est de voir comment on peut résoudre les problèmes. Alors c’est important d’avoir des discussions entre toutes les parties.”.
Notons que l’Ambassadeur Hankins a été nommé par le président Trump le 16 août 2018 avant d’être confirmé par le Sénat américain le 2 janvier 2019. C’est le 15 mars 2019 qu’il a présenté ses lettres de créance au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. “C’est un immense honneur pour moi de servir en tant qu’Ambassadeur des États-Unis au Mali en ce moment critique pour le pays et la région du Sahel. Les États-Unis soutiennent le Mali dans ses efforts en vue de réaliser la paix, la stabilité et la prospérité. J’attends avec impatience de travailler ensemble pour relever les défis et créer des opportunités pour un Mali sûr et sécurisé”, avait déclaré le diplomate américain à sa sortie d’audience.
Diplomate de carrière et cadre supérieur du service diplomatique américain avec rang de Ministre Conseiller, Dennis Hankins a servi comme Ambassadeur auprès de la République de Guinée de 2015 à 2018. Il a également occupé les fonctions de Consul Général au consulat des États-Unis à Sao Paulo, au Brésil, de 2012 à 2015.
Diplômé de l’Université de Georgetown et du National WarCollege, il avait occupé le poste de Premier Conseiller à l’ambassade américaine à Nouakchott en Mauritanie de 2007 à 2010 et à l’ambassade américaine à Khartoum, au Soudan de 2010 à 2012.
Dennis Hankins a également occupé le poste de Directeur Adjoint du Bureau des Opérations de Maintien de la Paix du Département d’État auprès du Bureau des Organisations Internationales, et de Consul Général à l’Ambassade des États-Unis à Riyad, en Arabie saoudite de 2004 à 2005.
El Hadj A.B. HAIDARA
Déclaration des États-Unis sur la crise au Mali
“Nous continuons de nous opposer à tout effort visant à imposer un changement anticonstitutionnel du gouvernement au Mali”
L’Ambassade des États-Unis à Bamako suit de près les manifestations appelant le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta à démissionner. Les États-Unis se joignent à l’ONU, à l’UE et à l’UA pour appeler tous les acteurs au dialogue et à la retenue, et réaffirmer le droit de manifester pacifiquement. La CEDEAO a envoyé une délégation de haut niveau, conduite par le Ministre nigérien des Affaires Étrangères KallaAnkourao, à Bamako pour résoudre la crise. Ils ont rencontré des responsables du gouvernement du Mali, les principaux leaders des manifestations, des femmes parlementaires et des membres du corps diplomatique, notamment l’Ambassade des États-Unis à Bamako.
Nous soutenons l’appel de la délégation de la CEDEAO à reconsidérer les résultats des élections législatives dans les circonscriptions électorales ayant fait l’objet de révision par l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Nous continuons de nous opposer à tout effort visant à imposer un changement anticonstitutionnel du gouvernement au Mali”.
SOURCE: AUJOURD’HUI MALI