DR CHOGUEL KOKALLA MAIGA À SA SORTIE DES NÉGOCIATIONS: » NOUS CONTINUERONS D’EXIGER LA DÉMISSION D’IBK JUSQU’À L’OBTENTION D’UN ACCORD POLITIQUE » D’UN ACCORD POLITIQUE《

Le président du Comité stratégique du M5-RFP, Choguel Kokalla Maïga a, à l’issue d’une rencontre avec les Chefs d’Etat de la CEDEAO, dévoilé qu’il n’y a pas eu pour le moment un accord entre le mouvement et la médiation sous-régionale de très haut niveau. Il a déclaré, à cet effet, que «le M5 continuera à réclamer la démission d’IBK jusqu’à l’obtention d’un Accord politique».

Selon Choguel Kokalla Maïga, IBK avait eu une chance lorsque le M5, à la demande de l’imam Mahmoud Dicko, avait élaboré un mémorandum renonçant à sa «démission». Ce document du 1er juillet est devenu caduc après son rejet par le président de la République. Le M5 est aussitôt revenu à sa revendication principale : la démission d’IBK et de son régime.

La délégation présidentielle de la CEDEA, perçue comme une ultime médiation, semble n’avoir pas fait de progrès significatifs. Pour cause, le Mouvement réclamant le départ du président et de son régime est sorti insatisfait de la rencontre et maintient sa revendication principale.  » Nous allons continuer à demander sa démission d’IBK jusqu’à ce que nous ayons un accord politique « , a affirmé Choguel Maïga.

A l’entendre, les responsables du mouvement ont insisté auprès de la CEDEAO pour l’obtention d’un Accord politique permettant d’essuyer les larmes des familles des enfants tués et remettre l’armée et le pays en marche. Le comité stratégique a également, rapporte-t-il, précisé aux Chefs d’Etat que  » ce n’est pas un acharnement contre la personne d’IBK mais contre sa gouvernance « . Et d’ajouter que  » le problème du Mali ne se résume pas seulement au simple contentieux électoral « .

Dr Choguel Maïga a souligné avoir indiqué aux cinq Chefs d’Etat que le pouvoir a installé «un régime d’oligarchie et de ploutocratie». Le M5 a aussi reproché au pouvoir en place le fait que 75 à 80% du territoire échappent au contrôle de l’Etat alors que l’insécurité n’était que résiduelle en 2013.

Il nous revient qu’à l’issue de la rencontre, les Chefs d’Etat auraient décidé de convoquer un Sommet des Chefs d’Etat, la semaine prochaine, pour livrer leurs conclusions. D’ores et déjà, ils ont rappelé qu’ils n’ont pas vocation à «faire démissionner un président démocratiquement élu».

Auparavant, le président sénégalais, Macky Sall, à sa descente d’avion, avait déclaré qu’ils sont venus voir les parties concernées afin d’apporter la paix, le salut et faire en sorte que le Mali retrouve la stabilité. Mahamadou Issouffou, président du Niger, soulignait qu’il était normal de venir pour trouver des solutions idoines permettant au Mali de continuer son combat économique, social et sécuritaire.  » L’ennemi principal du peuple malien et du Sahel est le terrorisme « , a-til rappelé.

Moussa S. CAMARA

Source : l’Indépendant



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