La crise sociopolitique que vit le Mali dans ces derniers mois, et qui a nécessité l’intervention de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), commande que chacun à son niveau, ait le courage de pousser ses réflexions, si l’on entend vraiment la résoudre.
En effet, personne n’ignore que depuis la rébellion de 2012, la sécurité du Mali est fortement mise en mal. Faut-il le rappeler, les deux tiers du territoire national, sont sous contrôle des mouvements rebelles de la Coordination des Mouvement de l’Azawad (CMA), qui a fait de la ville de Kidal, sa Capitale. L’Administration Malienne n’existe plus au nord.
Et le Centre du pays, précisément, la Région de Mopti, est totalement envahie par des terroristes, djihadistes, bandits armés, qui y sèment la terreur, en tuant les civils et militaires au quotidien. Pire, les conflits interethniques, qui opposent dangereusement les Peulhs aux Dogons, rendent impossible, la cohésion sociale. Cela, parce que ces conflits interethniques, ont occasionné la destruction des villages. Certains villages sont carrément rayés de la carte géographique du Mali. Devrait-on penser faire le bilan des conséquences fâcheuses des crises, de 2012 à maintenant ?
En vérité, c’est la Nation toute entière qui souffre profondément. C’est bien ce qui justifie, depuis 2013, la présence des Nations Unies et des grandes Puissances, aux chevets du Mali.
Malgré tout, il faut admettre que le salut, dans ces conditions, ne pourrait venir, que de l’union des maliennes et des maliens de tous les bords, des couches composantes de la Nation. L’union dans laquelle, chacun à son niveau, est appelé à dépasser, surmonter et même transcender, toutes les contradictions, pour ne voir que le Mali. Oui, le Mali dont les blessures profondes, méritent d’être pansées par ses filles et fils.
La situation actuelle du pays, demande le vrai sacrifice de soi. Tout le monde, devrait en cette période de crise, être uni pour conjuguer les efforts avec les décideurs politiques et administratifs et sortir d’abord le pays de ces douleurs. L’Union sacrée s’impose ! Celle du pouvoir et de l’opposition, est plus que jamais nécessaire et utile, aux fins d’apaiser le climat social et politique. Toute chose qui pourrait objectivement redonner au Mali, toutes ses chances de la Paix et de la Cohésion Sociale.
Le Mali doit être mis au dessus de tout !
La rédaction
