DOUBLE COUP DE FILET DE LA POLICE DU 17ème ARRONDISSEMENT DE BAMAKO

Quand l’esprit du Docteur KODIO permet le démantèlement d’un autre réseau de braqueurs, violeur et fugitif !

Les parents et inconditionnels de feu Abdouramane KODIO ont toutes les raisons de se consoler avec le miracle qui se déroule en ce moment ! Au Commissariat de Police du 17ème Arrondissement chargé de l’enquête, tout se passe comme si, de sa tombe, le regretté Abdouramane KODIO dirigeait les limiers sur les traces aussi bien de ses assassins à lui, que sur celles d’un autre gang de braqueurs, violeur et fugitif…  Incroyable mais vrai !
Les voies du Seigneur sont impénétrables, dit-on ! Cà, les présumés assassins du Docteur-Pharmacien ABOUDRAMANE KODIO l’apprendront à leurs dépens. Pour preuve : l’arrestation d’un des tueurs, à savoir, le sieur ASSOUMANE SISSOKO dit «Kaysien», a permis de démanteler un autre gang tapi dans l’ombre et vivement recherché par les unités de recherches du District. Ce n’est pas tout !  
Le Commissaire Seydou COULIBALY dit Zarawana et ses éléments viennent en effet de faire d’une pierre deux coups en interpellant à la fois trois des membres des présumés assassins du Docteur-Pharmacien et autant de cet autre gang qui opérait dans le district.  Comme pour dire que de sa tombe, le Docteur-Pharmacien ABOUDRAMANE KODIO a mené les enquêteurs sur les traces d’un autre réseau de malfaiteurs. 
C’est à l’issu de l’interrogatoire du cerveau de la bande des cambrioleurs-assassins du Docteur KODIO par le jeune visionnaire et pragmatique Commissaire-Adjoint MOUSSÉ M’BAYE, que les faits se sont dévoilés.  
On le sait désormais : le jeune Officier MOUSSÉ M’BAYE et non moins COMPOL-adjoint ne badine pas avec les ordres surtout lorsqu’ils émanent de cette hiérarchie directe qui n’est autre que le Commissaire Divisionnaire Seydou COULIBALY dit Zarawama. Pour lui, il est impérieux d’aller au-delà des attentes.

DIEU ÉTAIT LÀ ! DOCTEUR KODIO AUSSI !*

Tout commence ce 22 juillet 2020 aux environs de 22 heures lorsqu’une équipe d’intervention conduite par le jeune COMPOL Adjoint, suffisamment informé et édifié suite à l’interrogatoire du nommé «KAYESIEN», cerveau des cambrioleurs-assassins du docteur Kodio, fit une descente éclaire dans une concession sise à YIRIMADIO-KADOBOUGOUNI en commune VI du district de Bamako. Là se trouvait un certain BREHIMA COULIBALY cité par «KAYESIEN» lors de l’interrogatoire. Rappelons que c’est à l’issu de cette interpellation que les nommés YOUSSOUF DIALLO, SALIF KONÉ et BOURAMA TRAORÉ ont également été interpellés pour des besoins d’enquête.
Et à la suite des perquisitions et interrogatoires, les éléments du commissaire ZARAWAN affectueusement appelés «ZARA» par les intimes, ont retrouvé deux armes PA (Pistolet Automatique), avec six (06) cartouches de balles. Et tenez-vous bien : une des armes était soigneusement enfouie dans la cour d’une mosquée à YIRIMADION- KADOBOUGOUNI. Quel blasphème et quel outrage ! Serait-ce à partir de cet instant que Dieu commença à se manifester ?
En tout état de cause, après interrogations, investigations approfondies et avec une précision chirurgicale, les limiers mirent en évidence le lien existant d’avec les membres de cette organisation avec un autre redoutable réseau de cambrioleurs et braqueurs évoluant dans le district de Bamako et périphéries.
Il s’agissait, certes de deux groupes distincts et autonomes, mais entretenant un lien très étroit à travers le nommé «Kayesien». Comme dirait l’autre : ce dernier avait un pied ici et un autre là-bas ! Le second groupe n’avait cependant rien à voir avec le cambriolage et l’assassinat du docteur KODIO. Qu’à cela ne tienne, les flics avaient à faire avec de dangereux braqueurs armés, tous autant redoutables. Mais Dieu était avec. Ils ne craignaient donc rien !
Le Commissaire ZARA et son adjoint de jeune complice, MOUSSÉ M’BAYE pour lesquels seul compte le résultat, menèrent alors de manière simultanée les deux enquêtes. Et quelle délicatesse ! Rien à craindre ! Ils semblaient guidés par un esprit bienveillant, celui du Docteur-Pharmacien, et ce  conformément à la Volonté du Tout-Puissant !
Il ressort des enquêtes minutieusement et secrètement menées que «KAYESIEN» et BREHIMA COULIBALY ont braqué un paisible citoyen en emportant sa moto et son téléphone portable le même jour du 22 juillet 2020 à Yirimadio et étaient recherchés par la Police du 13ème Arrondissement. Ce n’était pas leur seul et unique forfait !
Dans la même semaine et à 30 km de Bamako dans la commune rurale de MOUTOUGOULA, la bande armée voulut s’emparer d’une concession rurale dans une ferme appartenant à un riche agriculteur. Il eut-là des échanges de tirs avec le propriétaire des lieux et un des braqueurs, SALIF KONÉ fut grièvement blessé.
Les bandits abandonnèrent alors leur engin sur place et prirent la fuite. La moto fut remise à la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Baguinéda qui ouvrit une enquête.
Informés de leur arrestation par le Commissaire ZARA du 17ème arrondissement, ceux de la Brigade territoriale de Baguinéda, visiblement soulagés et très réconfortés par cet exploit, collaborèrent étroitement avec les policiers en vue de la manifestation de la vérité. De toute la vérité ! Manifestement, une force étrange avait pris le contrôle de la situation !
Les malfrats n’avaient-ils donné l’exemple en collaborant entre eux ? Les enquêteurs de part et d’autre, firent donc autant avec les bénédictions d’un Ange Gardien en la personne du Docteur KODIO. Ils collaborèrent étroitement et efficacement !
Aussi, la même bande avait dépossédé un individu de sa moto dans la commune rurale de Moutougoula, et la moto à été vendue à un receleur à Yirimadio. Un receleur vivement recherché à l’heure actuelle.
Ce n’est pas tout ! Cette bande de braqueurs armés avait en son sein un autre fugitif recherché par la police du 3ème arrondissement pour viol d’une mineure. Il s’agit du nommé BOURAMA TRAORÉ. Ce dernier a été remis au commissariat concerné. L’esprit du docteur KODIO plainait toujours et continuait d’inspirer les enquêteurs !
D’interrogatoires à vérifications et regroupements, les limiers progressaient. A bout de souffle et tourmentés par l’esprit du défunt KODIO, les membres du gang finirent par craquer. Ils reconnurent avoir participé à plusieurs opérations à mains armées à Bamako et environnants, notamment à Moutougoula, Baguineda, Niamana, Yirimadio-Kadobougouni, etc.
Les enquêteurs n’étaient pas encore au bout de leurs surprises. Dans leurs recherches et toujours inspirés par l’esprit bienveillant du Docteur Kodio par la volonté Divine, ils apprirent que le nommé YOUSSOUF DIALLO de la bande des braqueurs, était en vérité un condamné. Il purgeait sa peine et s’est  évadé de la prison centrale de Bamako. Il était vivement recherché par les services pénitenciers.
Le fugitif s’était en effet échappé de la prison agricole de Baguinéda lors des travaux champêtres d’utilité publique. Une alerte à évasion a été remise à toutes les unités de la police du pays. Et bingo !
Informés par le Commissaire principal ZARA, les services pénitenciers reconnurent le fugitif. Il sera remis à la prison centrale pour, non seulement, purger sa peine et aussi, être éventuellement condamné pour évasion. Un ouf de soulagement pour les services pénitenciers qui continuent en ce moment de remercier le Commissaire ZARA. Sacré flic !
On retiendra en tout de cause, que l’enquête, ou du moins, les deux enquêtes ont été fortement influencées par l’esprit du Docteur Kodio. Selon des brides de révélations émanant des enquêteurs eux-mêmes, tout se passait s’ils étaient inspirés, orientés et guidés par un Esprit Saint. Et ils ont remarqué chez les suspects, beaucoup d’anxiété et d’angoisse comme si une force puissante les attrapait par la gorge et les asphyxiait à chaque étape importante de l’enquête. Ils étaient incapables de mentir ou de se dérober. Ils étaient là, tétanisés comme des sorcières tourmentées par le remord et avouaient tout.
Dieu n’était visiblement pas loin. Docteur Kodio aussi ! Ceux de la Police du 17ème Arrondissement n’ont visiblement été que le bras vengeur de l’Eternel. Ainsi soit-il !
L’histoire n’est pour autant pas terminée.

Source : Kojugu Kèlèba’a

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