Les chefs d’Etat de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’étaient réunis le lundi 7 septembre à Niamey au Niger au cours duquel, ils ont exigés à la junte du CNSP de désigner un président et un Premier ministre de transition civils. Cela avant le 15 septembre, date du prochain sommet des Chefs d’Etat.
C’est un véritable ultimatum que les Chefs d’Etat de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest ont adressé aux militaires du Comité national pour le salut du Peuple (CNSP). Le Colonel Assimi Goita (le chef de la junte) et les siens sont sommés de désigner un président et un Premier ministre de transition civils. Cela avant le 15 septembre, date du prochain des Chefs d’Etat de l’organisation sous régionale. Passé ce délai, les Chefs d’Etat de la Cédéao menacent de durcir les sanctions.
Du reste, l’organisation sous régionale tout en maintenant les sanctions prises lors du sommet du 28 août contre le Mali (fermeture des frontières, et embargo sur les échanges financiers et commerciaux), exige le rétablissement rapide d’un régime civil et l’organisation d’élections dans un délai d’un an.
Ce qui n’est pas gout de la junte, qui propose deux à trois ans de transition. Les Chefs d’Etat de la Cédéao disent également prendre acte de l’organisation par le CNSP d’une concertation nationale sur la transition, dont l’atelier de validation s’est tenu le samedi 5 septembre sur l’ensemble du territoire national.
La concertation nationale sur la transition qui se déroulera du 10 au 12 septembre au Centre international de conférence de Bamako (CICB) verra la participation des délégués venus de l’intérieur et de la diaspora.
Mery
Mandeinfos.com
C’est un véritable ultimatum que les Chefs d’Etat de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest ont adressé aux militaires du Comité national pour le salut du Peuple (CNSP). Le Colonel Assimi Goita (le chef de la junte) et les siens sont sommés de désigner un président et un Premier ministre de transition civils. Cela avant le 15 septembre, date du prochain des Chefs d’Etat de l’organisation sous régionale. Passé ce délai, les Chefs d’Etat de la Cédéao menacent de durcir les sanctions.
Du reste, l’organisation sous régionale tout en maintenant les sanctions prises lors du sommet du 28 août contre le Mali (fermeture des frontières, et embargo sur les échanges financiers et commerciaux), exige le rétablissement rapide d’un régime civil et l’organisation d’élections dans un délai d’un an.
Ce qui n’est pas gout de la junte, qui propose deux à trois ans de transition. Les Chefs d’Etat de la Cédéao disent également prendre acte de l’organisation par le CNSP d’une concertation nationale sur la transition, dont l’atelier de validation s’est tenu le samedi 5 septembre sur l’ensemble du territoire national.
La concertation nationale sur la transition qui se déroulera du 10 au 12 septembre au Centre international de conférence de Bamako (CICB) verra la participation des délégués venus de l’intérieur et de la diaspora.
Mery
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