Malgré de nombreux succès, plusieurs défis sont à relever !
Alors que l’armée malienne fête son 60e anniversaire, le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle. Cette armée, malgré les multiples défis auxquelles elle est confrontée, se bat avec détermination pour le retour de la paix. Mais elle ressent le manque de soutien de la population.
« Lors des opérations menées en janvier contre les groupes armés terroristes du Gourma, les Forces armées maliennes engagées au côté de Barkhane ont montré au combat leur professionnalisme, leur courage et leur discipline », a témoigné la force antiterroriste française au Mali, Barkhane, dans un communiqué du 17 janvier 2021. Ce communiqué fait suite à l’annonce du chef d’État-major général des Armées maliennes de l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de trois prisonniers « appartenant à un groupe armé terroriste le 13 janvier dernier ».
Une armée entre le four et le moulin
Malgré ces genres de reconnaissances des efforts incommensurables que l’armée malienne déploie pour la sécurisation de tout le territoire national, certains tentent toujours de mettre les bâtons dans les roues de cette force républicaine. Faut-il jeter le bébé avec l’eau de bain ? Engagées à la fois sur plusieurs fronts avec peu de ressources en dehors de son patriotisme doublé d’un élan de courage, les forces armées maliennes se battent tant bien que mal pour le retour de la sécurité dans le pays.
En effet, la sécurité des personnes et de leurs biens passe en premier plan chez l’armée malienne. C’est pourquoi elle est permanemment entre le four et le moulin afin de redonner la joie aux populations sous menace terroriste. Dans l’accomplissement de cette tâche, elle peut certes commettre, comme toute autre armée, des erreurs. Des choses qu’il convient de comprendre dans un pays frappé par une crise sécuritaire complexe.
Farabougou, non abandonné à son sort
Néanmoins, l’armée malienne avance tête baissée, toujours déterminée à atteindre ses objectifs. Vers la périphérie nord de Farabougou, dimanche 17 janvier 2021, « les FAMA ont effectué une opération de ratissage [ndlr] afin de fouiller une zone considérée comme bivouac terroriste ». À travers cette opération, les forces armées maliennes ont découvert « dans ce sanctuaire 4 motos, des munitions et des ustensiles de cuisine placés dans une cabane ». Dans une annonce des forces armées maliennes, les occupants du sanctuaire ont pris la fuite.
Notons que dans la même zone de Farabougou, samedi 16 janvier 2021, les FAMa ont également détruit un engin explosif improvisé (EEI) qu’elles ont découvert à 1,5 km, au sud-est de cette localité.
Toutes ces actions sont la preuve que Farabougou n’est pas abandonné à son triste sort, comme tentaient de faire croire certains citoyens maliens. L’armée malienne, comme toute autre armée, peut certes enregistrer des défaites, mais ne renonce pas pour autant à son objectif.
Au-delà du militaire
L’armée malienne, c’est aussi ses actions humanitaires dans les zones de conflit où elle apporte un véritable soutien aux civils. À Boulgoundié, dans la région de Gao, des orphelins ont reçu un don composé de vêtements de froid, de jouets pour enfant et de kits scolaires des forces armées maliennes et de Barkhane, samedi 16 janvier 2021. Des actions qui permettent de nouer le lien entre les armées et les populations. Une manière aussi de faire taire les préjugés sur l’armée républicaine.
Si malgré toutes ces qualités des forces armées maliennes, ces efforts qu’elles déploient, une bonne partie du territoire reste encore occupée par des hommes armés qui sèment la terreur, à qui la faute ? Ne faudrait-il pas que chaque citoyen s’interroge sur ce qu’il a pu faire pour le retour de la paix ? La sécurité n’est pas que l’affaire de l’armée seulement, elle est aussi celle des civiles qui doivent être prêtes à accompagner les armées dans leur combat de tous les jours contre l’insécurité. Les civils doivent accomplir leur part de contrat en acceptant de devenir les yeux et les oreilles de ces hommes. Plus on est informé sur notre ennemi, mieux l’on sait comment le combattre jusque dans ses derniers retranchements. Les défis à relever restent donc nombreux.
Fousseni Togola
Source : LE PAYS
Alors que l’armée malienne fête son 60e anniversaire, le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle. Cette armée, malgré les multiples défis auxquelles elle est confrontée, se bat avec détermination pour le retour de la paix. Mais elle ressent le manque de soutien de la population.
« Lors des opérations menées en janvier contre les groupes armés terroristes du Gourma, les Forces armées maliennes engagées au côté de Barkhane ont montré au combat leur professionnalisme, leur courage et leur discipline », a témoigné la force antiterroriste française au Mali, Barkhane, dans un communiqué du 17 janvier 2021. Ce communiqué fait suite à l’annonce du chef d’État-major général des Armées maliennes de l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de trois prisonniers « appartenant à un groupe armé terroriste le 13 janvier dernier ».
Une armée entre le four et le moulin
Malgré ces genres de reconnaissances des efforts incommensurables que l’armée malienne déploie pour la sécurisation de tout le territoire national, certains tentent toujours de mettre les bâtons dans les roues de cette force républicaine. Faut-il jeter le bébé avec l’eau de bain ? Engagées à la fois sur plusieurs fronts avec peu de ressources en dehors de son patriotisme doublé d’un élan de courage, les forces armées maliennes se battent tant bien que mal pour le retour de la sécurité dans le pays.
En effet, la sécurité des personnes et de leurs biens passe en premier plan chez l’armée malienne. C’est pourquoi elle est permanemment entre le four et le moulin afin de redonner la joie aux populations sous menace terroriste. Dans l’accomplissement de cette tâche, elle peut certes commettre, comme toute autre armée, des erreurs. Des choses qu’il convient de comprendre dans un pays frappé par une crise sécuritaire complexe.
Farabougou, non abandonné à son sort
Néanmoins, l’armée malienne avance tête baissée, toujours déterminée à atteindre ses objectifs. Vers la périphérie nord de Farabougou, dimanche 17 janvier 2021, « les FAMA ont effectué une opération de ratissage [ndlr] afin de fouiller une zone considérée comme bivouac terroriste ». À travers cette opération, les forces armées maliennes ont découvert « dans ce sanctuaire 4 motos, des munitions et des ustensiles de cuisine placés dans une cabane ». Dans une annonce des forces armées maliennes, les occupants du sanctuaire ont pris la fuite.
Notons que dans la même zone de Farabougou, samedi 16 janvier 2021, les FAMa ont également détruit un engin explosif improvisé (EEI) qu’elles ont découvert à 1,5 km, au sud-est de cette localité.
Toutes ces actions sont la preuve que Farabougou n’est pas abandonné à son triste sort, comme tentaient de faire croire certains citoyens maliens. L’armée malienne, comme toute autre armée, peut certes enregistrer des défaites, mais ne renonce pas pour autant à son objectif.
Au-delà du militaire
L’armée malienne, c’est aussi ses actions humanitaires dans les zones de conflit où elle apporte un véritable soutien aux civils. À Boulgoundié, dans la région de Gao, des orphelins ont reçu un don composé de vêtements de froid, de jouets pour enfant et de kits scolaires des forces armées maliennes et de Barkhane, samedi 16 janvier 2021. Des actions qui permettent de nouer le lien entre les armées et les populations. Une manière aussi de faire taire les préjugés sur l’armée républicaine.
Si malgré toutes ces qualités des forces armées maliennes, ces efforts qu’elles déploient, une bonne partie du territoire reste encore occupée par des hommes armés qui sèment la terreur, à qui la faute ? Ne faudrait-il pas que chaque citoyen s’interroge sur ce qu’il a pu faire pour le retour de la paix ? La sécurité n’est pas que l’affaire de l’armée seulement, elle est aussi celle des civiles qui doivent être prêtes à accompagner les armées dans leur combat de tous les jours contre l’insécurité. Les civils doivent accomplir leur part de contrat en acceptant de devenir les yeux et les oreilles de ces hommes. Plus on est informé sur notre ennemi, mieux l’on sait comment le combattre jusque dans ses derniers retranchements. Les défis à relever restent donc nombreux.
Fousseni Togola
Source : LE PAYS