Ibrahim Kebe Tamaguide de l’association ‘’Faso Kanu’’ ; Mamedy Dioula Drame de ‘’Wati Sera’’ ; et Abdoul Niang de ‘’Faso Ni Dambé’’ sont désormais « hostiles » à la mise en œuvre du « fameux » Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger. Dans un communiqué, les jeunes leaders appellent leurs militants et sympathisants à sortir le jeudi 28 janvier 2021 pour une réunion à la Bourse du travail de Bamako.
« La mise en œuvre de l’Accord issu du processus, version 2015, n’aboutira sans doute aucun à la dissolution de la République du Mali », annoncent les signataires du communiqué. Malgré cela, les autorités transitoires censées poser les jalons du « Mali nouveau » sont dans les dispositions d’aller à une mise en œuvre totale de cet accord alors que même le régime déçu était réticent sur certains points. « Depuis le 16 décembre 2021, nous constatons avec regret que les autorités s’activent à la mise en œuvre intégrale de cet Accord illégal et illégitime », ont déploré les responsables de ce nouveau mouvement. Pour refuser cette situation, ils ont appelé les Maliens à l’union et à une synergie d’actions qui, dans leur entendement, pourront faire barrage à ce projet qui ne profite pas aux citoyens.
Selon Abdoul Niang, la mise en œuvre intégrale de l’Accord d’Alger telle que souhaitent les autorités transitoires, favorisera la partition du Mali. Il a d’ailleurs pris l’exemple sur le comité inter-régional.
Sur sa page Facebook, le jeune Ibrahim Kebe de « l’association Faso Kanu » a déclaré : « Vous (Maliens) le savez tous. Cet Accord est un accord de partition du Mali. C’est un accord qui fait honte à notre pays, et trahit les Maliens ». Il va encore loin en s’expliquant davantage sur la question : « La mise en œuvre de cet Accord se soldera par quelque chose de désobligeant pour tout le monde ». D’après le jeune leader, les autorités transitoires sont actuellement prêtes à mettre cet accord en œuvre au profit d’un groupuscule. « C’est un Accord illégal. Sa mise en œuvre balkanise le Mali », a-t-il indiqué.
Le 16 décembre 2020, révèle-t-il, les ministres maliens ont, à la suite d’une réunion, décidé de même voter un budget pour la réalisation de ce projet. À ses dires, une assise a également été tenue le 18 décembre 2020 entre les groupes armés et le ministre de la Réconciliation Ismaël Wagué. Cela, déplore-t-il, pour l’élaboration des documents allant dans le sens de la mise en œuvre dudit accord. Aussi, Kébé regrette qu’en date du 31 décembre 2020, un document axé sur les zones de développement ait été élaboré par les autorités du pays. Lequel document qui, dit-il, habilite les séparatistes à donner de nouveaux noms à certaines localités du pays, voire à discuter des conditions d’exploitation des ressources émanant des sous-sols desdites zones avec des pays étrangers.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS
« La mise en œuvre de l’Accord issu du processus, version 2015, n’aboutira sans doute aucun à la dissolution de la République du Mali », annoncent les signataires du communiqué. Malgré cela, les autorités transitoires censées poser les jalons du « Mali nouveau » sont dans les dispositions d’aller à une mise en œuvre totale de cet accord alors que même le régime déçu était réticent sur certains points. « Depuis le 16 décembre 2021, nous constatons avec regret que les autorités s’activent à la mise en œuvre intégrale de cet Accord illégal et illégitime », ont déploré les responsables de ce nouveau mouvement. Pour refuser cette situation, ils ont appelé les Maliens à l’union et à une synergie d’actions qui, dans leur entendement, pourront faire barrage à ce projet qui ne profite pas aux citoyens.
Selon Abdoul Niang, la mise en œuvre intégrale de l’Accord d’Alger telle que souhaitent les autorités transitoires, favorisera la partition du Mali. Il a d’ailleurs pris l’exemple sur le comité inter-régional.
Sur sa page Facebook, le jeune Ibrahim Kebe de « l’association Faso Kanu » a déclaré : « Vous (Maliens) le savez tous. Cet Accord est un accord de partition du Mali. C’est un accord qui fait honte à notre pays, et trahit les Maliens ». Il va encore loin en s’expliquant davantage sur la question : « La mise en œuvre de cet Accord se soldera par quelque chose de désobligeant pour tout le monde ». D’après le jeune leader, les autorités transitoires sont actuellement prêtes à mettre cet accord en œuvre au profit d’un groupuscule. « C’est un Accord illégal. Sa mise en œuvre balkanise le Mali », a-t-il indiqué.
Le 16 décembre 2020, révèle-t-il, les ministres maliens ont, à la suite d’une réunion, décidé de même voter un budget pour la réalisation de ce projet. À ses dires, une assise a également été tenue le 18 décembre 2020 entre les groupes armés et le ministre de la Réconciliation Ismaël Wagué. Cela, déplore-t-il, pour l’élaboration des documents allant dans le sens de la mise en œuvre dudit accord. Aussi, Kébé regrette qu’en date du 31 décembre 2020, un document axé sur les zones de développement ait été élaboré par les autorités du pays. Lequel document qui, dit-il, habilite les séparatistes à donner de nouveaux noms à certaines localités du pays, voire à discuter des conditions d’exploitation des ressources émanant des sous-sols desdites zones avec des pays étrangers.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS