Procès travailleurs licenciés-CVD-Mali : Encore un autre renvoi

Le procès opposant le Centre pour le Développement des Vaccins au Mali (CVD-Mali) à 68 de ses ex-employés qui se devait s’ouvrir hier a été renvoyé une nouvelle fois au 27 septembre prochain.
Pour rappel, tout est parti des difficultés financières que le CVD-Mali a connues ces dernières années à cause du manque de stabilité dans le pays et la Covid-19. Le Centre qui ne fonctionne qu’à partir des financements extérieurs a été contraint par ses bailleurs de fonds de licencier une partie de son personnel. Le chargé des ressources humaines Magnakalé Diawara a précisé qu’à la demande de ses bailleurs, le CVD-Mali devait réduire la masse salariale et le fonds de fonctionnement. Pour satisfaire cette demande, dit-il, il fallait réduire l’effectif du personnel. Pour M. Diawara, la mesure de réduction du personnel a concerné 118 personnes sur un effectif de plus de 700 personnes après la réorganisation du travail. Mais après leur licenciement, souligne-t-il, 70 ex-travailleurs ont décidé d’intenter un procès contre le CVD. Alors que 40 autres ont opté pour une solution à l’amiable. D’après le chargé des ressources humaines, le Centre, sur conseil de ses avocats, a payé à ces derniers, leurs droits de licenciement en intégralité selon les textes en vigueur. Avant de calculer ceux des personnes qui ont opté pour le procès qu’ils ont mis à la disposition des avocats à travers leur compte CARPA. Magnakalé Diawara a indiqué que le CVD a versé dans ce compte, la somme de 182 millions de Fcfa pour le payement de leurs droits de licenciement en intégralité. Selon lui, le procès initialement prévu pour le 30 août avait été renvoyé à hier lundi 6 septembre. Alors qu’il devrait s’ouvrir hier, il a de nouveau été renvoyé au 27 septembre. Auparavant, a fait savoir M. Diawara, les ex-travailleurs qui ont intenté le procès contre le CVD-Mali avaient réclamé leurs arriérés de salaire. A cet effet, le juge leur a accordé trois mois d’arriérés de salaire que le CVD-Mali a accepté de payer. Pour preuve, M. Diawara dira qu’un ordre de virement a été adressé par le Centre aux avocats pour leur virer ces trois mois d’arriérés de salaire. Le procès qui devrait donc s’ouvrir hier a été une fois de plus renvoyé au 27 septembre prochain.
G. D
Source : LE PAYS

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