Mali : la CEDEAO maintient ses sanctions et regrette l’absence du Président de la transition au sommet du 25 Mars 2022

  1. La Conférence a noté que la situation sécuritaire et humanitaire au Mali continue de se détériorer avec des attaques de groupes terroristes faisant des victimes militaires et civiles.
  2. La Conférence a salué les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO pour obtenir un calendrier consensuel pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, en conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine, afin de permettre la levée progressive des sanctions.
  3. Elle note qu’à la suite de la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO, les Autorités de Transition ont proposé un calendrier de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés sans résultats concrets. L’Autorité regrette la non disponibilité du Président de la Transition pour honorer physiquement l’invitation qui lui a été faite de rencontrer le Sommet afin de rechercher une solution à la situation actuelle.
  4. En outre, la Conférence a noté que, compte tenu de la situation politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de trouver une solution afin d’éviter de nouvelles complications de la situation dans le pays.
  5. Compte tenu de ce qui précède, l’Autorité :
    invite les autorités de transition à respecter le calendrier de 12 à 16 mois recommandé pour la prolongation de la période de transition;
  • décide de maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022 ;
  • décide de maintenir le dialogue en vue de trouver une solution et d’assurer une levée progressive des sanctions;
  • charge le comité conjoint CEDEAO, UA et ONU de poursuivre les discussions avec le gouvernement de transition sur le calendrier et de suivre la mise en œuvre des activités prévues ;
  • appelle les partenaires à accroître l’aide humanitaire au Mali ;
    -félicite le Médiateur pour les progrès accomplis et l’encourage à poursuivre ses efforts dans une solution à l’impasse.

Articles associés