1er Mars, Journée mondiale de la Protection Civile: les soldats du feu à l’ère du numérique

La Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) a célébré sa journée mondiale le mercredi 1er mars 2023 à l’instar de la communauté internationale. Le thème adopté par l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) pour cette année est : « Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques ». Cette réflexion appelle à l’utilisation des nouvelles technologies dans la stratégie de prévention et de réponse aux accidents et aux catastrophes.

L’évènement a été présidé par le Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, Monsieur Oumar SOGOBA. Il était accompagné par l’ensemble des Directeurs centraux du MSPC et des invités de marque. Il y avait également les Chefs d’États-majors et Directeurs de Services Centraux, les Anciens Directeurs Généraux de la Protection Civile, le Représentant du Maire de la Commune IV, Monsieur Issa SIDIBE, etc.
Au programme, il y a eu une présentation de la Plateforme SOS sécurité, une Plateforme d’alerte nationale multirisque ayant pour but l’établissement d’une base de données sur les crises et catastrophes. Le menu a été également garni par un Exercice de simulation du service santé et secours médical, suivi d’un défilé des troupes et des engins motorisés.
Dans son intervention, le Directeur Général de la Protection Civile, le Général de Brigade Boukary KODIO a rappelé que le thème retenu cette année : « Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques » répond pleinement à l’objectif du Conseil exécutif de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC). « En effet, les risques liés aux catastrophes naturelles augmentent et constituent une menace croissante pour les pays et se caractérisent par une instabilité et une évolution rapide. S’il est établi que des investissements appropriés peuvent éviter que des risques ne se transforment en catastrophes, encore faut-il disposer de données précises et fiables sur les risques existants », a indiqué le Général KODIO. Avant de préciser : « Les technologies de l’information constituent une composante essentielle de tout système efficace de gestion des catastrophes dans la mesure où elles facilitent la collecte, le traitement et l’analyse de l’information, l’alerte rapide ainsi que la bonne coordination entre les différents acteurs. Elles jouent donc un rôle capital dans la phase de prévention des risques de catastrophes en ce qu’elles permettent d’arrêter des décisions et des politiques éclairées en la matière ».
Le Mali n’a pas attendu la définition de ce thème pour introduire les nouvelles technologies de l’information dans sa politique de réduction des risques de catastrophes.
En effet, a rappelé le Directeur Général de la Protection Civile, notre pays a connu une avancée notable dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes à la faveur d’une prise de conscience des plus hautes autorités ayant abouti à l’adoption de textes importants et la mise en place d’instruments efficaces de gestion des catastrophes fonctionnant grâce à des outils technologiques de nouvelle génération.
Aussi, a indiqué le général KODIO, au niveau du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Centre de Coordination et de Gestion de Crises (CECOGEC) assure une parfaite coordination entre les services centraux à travers une interconnexion des différents centres de coordination des opérations.
Actualité oblige, le directeur général de la Protection Civile est revenu sur le bilan des interventions de l’année 2022 marqué par 28 230 interventions avec une prédominance des accidents de la circulation (18 755 cas) et d’incendies (1602 cas). Le bilan humain de ces différentes interventions s’élève à 33 337 blessés et 1 388 cas de décès.
DGPC’Com

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