DEFICIT DANS LES DONS DE SANG AU MALI Un taux de 30% pour un besoin de 80%

 A l’instar des autres états du monde, notre pays a  célébré le  14  de ce mois de juin 2019, la journée mondiale dédiée au don volontaire de sang.  Le constat selon  l’Organisation Mondiale de la  Santé  est que les maliens sont des mauvais donneurs. En effet pour un besoin de besoin de 80% , le taux de donation  n’est que   de 30 % . Toute chose qui  interpelle tous les patriotes maliens  à inverser la tendance  quand on sait   qu’un sang donné  équivaut  à une vie sauvée.

Lancée en 2004 par l’OMS, elle est tantôt appelée Journée Mondiale des donneurs de sang, tantôt Journée mondiale du don de sang, elle a pour objectif de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang. Dans le monde, selon les données de l’OMS, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle. Grâce aux dons de sang anonymes et sécurisés, de millions de personnes, de milliers de vies sont sauvées chaque jour. Mais la possibilité de recevoir une transfusion de sang, qu’elle soit sécurisée ou non, varie énormément d’un pays à l’autre. Les besoins de 18 % de la population mondiale monopolisent 60 % de l’offre mondiale, ce qui laisse les 82 % restant sans couverture satisfaisante. Elle est à la fois une journée de réflexion et l’occasion de remercier tous les donneurs de sang volontaires et réguliers dans le monde. Tout le monde ou presque peut aider à sauver des vies, soit en devenant un donneur régulier soit, si c’est impossible pour des raisons médicales, en apportant une aide bénévole les jours de collecte du sang. La sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États Membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d’avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs. L’OMS et d’autres organisations ont préconisé des stratégies claires pour développer l’accès universel à la sécurité transfusionnelle. Celles-ci reposent sur la promotion du don de sang régulier, volontaire et non rémunéré et sur la coordination nationale des services de transfusion sanguine. Bien que les besoins de sang et de produits sanguins soient universels, on observe des différences marquées entre et à l’intérieur des pays pour ce qui est de l’accès à ces produits. Dans de nombreux pays, les services de transfusion sont confrontés à la difficulté supplémentaire d’arriver à mettre à disposition suffisamment de sang et de produits sanguins, tout en garantissant leur qualité et leur innocuité. Les transfusions de sang et de produits sanguins sauvent des millions de vies chaque année. Ce sont des éléments essentiels pour la prise en charge des femmes souffrant d’hémorragies associées à la grossesse et à l’accouchement ; des enfants souffrant d’anémie sévère due au paludisme ou à la malnutrition ; des patients souffrant de troubles du sang ou de la moelle osseuse, de troubles héréditaires de l’hémoglobine et d’affections entraînant une déficience immunitaire ; des victimes de traumatismes, de situations d’urgence, de catastrophes et d’accidents ; ainsi que des patients subissant des interventions médicales et chirurgicales de pointe.

A .M

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