Un sommet ouest-africain pour éviter la propagation du jihadisme

La plupart des présidents des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), élargie à la Mauritanie, au Tchad et au Cameroun, sont à Ouagadougou samedi pour tenter de trouver des solutions à l’avancée djihadiste au Sahel. Ce sommet dédié à « la lutte contre le terrorisme » dans la région intervient alors que « le nombre recensé d’attaques liées aux groupes islamistes dans cette région a doublé tous les ans depuis 2016 pour atteindre 465 en 2018 », soit plus d’une par jour, souligne le groupe de réflexion américain Center for Strategic and International Studies (CSIS).

L’échec de la force G5-Sahel pourtant poussée par la France
« Depuis plusieurs années, nos Etats font l’objet d’attaques terroristes sans précédent. Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, l’opérationnalisation de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel s’avère extrêmement impérative et urgente », a affirmé le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

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